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Bilal Ibn Rabah

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  • Bilal Ibn Rabah

    Bilal Al-Habashi, de son vrai nom Bilal Ibn Rabah, fut un des premiers compagnons du prophète (saws). Habashi parcequ’il était originaire de la Habasha, (Abyssinie, corne de l’afrique).
    Il était l’esclave de Omayah Ibn Khalaf un des chefs de tribu qui conspiraient contre l'islam.
    Bilal savait que Mohamed (saws) venait souvent prier près de la Ka'aba à la nuit tombée. Convaincu de la véracité de son message, il se hâta vers la Ka'aba où il trouva le prophète en prière. Il se converti à l’islam entre ses mains et prononça la chahada.
    Lorsque Omayah a apprit la conversion de Bilal, il était hors de lui et lui ordonna de renier sa nouvelle croyance. Bilal refusa : «Je ne crains pas d'affirmer ma foi. Je n'ai nulle intention de l'abjurer. Je suis ton esclave mais je reste libre de choisir ma croyance».
    La manière dont a été traité Sidna Bilal est connue par tous mais je ne peux m’empêcher de l’évoquer ici ne ce serait-ce que par quelques mots.
    Omayah emmena Bilal hors de la ville, puis sous une chaleur torique, l’allongea sur des pierres brûlantes et ordonna de poser sur sa poitrine un énorme roc de granit brûlant tout en le faisant fouetter. Mais Bilal trouvait la force de murmurer un seul mot : «Ahad» (Allah est Un). Le récit de cette scène de torture quotidienne était sur toutes les lèvres des habitants de la région mecquoise et la résistance de Bilal forçait l'admiration. Elle parvint aux oreilles de Abou Bakr qui l’acheta à un prix fort, puis le libéra immédiatement.
    Bilal suivit le prophète à Médine. Il fût un des artisans de la construction de la première mosquée.
    A la fin de l'édification de ce premier lieu de culte, à Médine , il fallait appeler les fidèles à la prière . la magnifique voix de Bilal, qui enchantait le prophète déjà, l’avait prédestiné à cette noble tache. «Allahou Akbar ! Allahou Akbar ». C'est ainsi que Bilal Al-Habashi devint le premier muezzin de l’islam
    Ce fut encore lui que le prophète chargea de lever le premier adhân de La Mecque, du haut de la Ka'aba lors de ‘’fet’h Makka’’, (prise de la Mecque). Quand te temple de la Ka'aba fut ouvert, seul Bilal eût le droit et le privilège d'accompagner Mohamed (saws) à l'intérieur.
    Une anecdote vécut par Sidna Bilal avec le prophète. C’était le jour de l’Aïd El Ad’ha, (l’aîd el kébir) Le prophète demanda à Bilal s’il avait sacrifié un mouton. Bilal répondit : Mes moyens ne me permettant pas l’achat d’un mouton, je n’ai pu sacrifier que le seul coq que je possédais et qui me réveillait le matin pour faire l’appel à la prière.
    Le Prophète sourit, et dans un geste d’amitié, le prit dans ses bras et lui rétorqua à l’oreille :’’Mouadhyn dha’ha bi mouadhyn (Un muezzin a sacrifié un muezzin)
    le 8 juin 632 le prophète mourut, Bilal était effondré et sa tristesse, indescriptible, ne cessait d’augmenter. Il était inconsolable. Le adhan sans la présence du prophète Mohamed (saws) était pour lui désormais, une chose inconcevable et tout dans Médine ravivait en lui les souvenirs de son compagnon Mohamed (saws), alors il décida de la quitter à jamais pour s'exiler en Syrie.
    Il s'enrôla dans l'armée levée par le second calife de Omar _ibn_al-Khattab -Khattâb, et participa entre autre, à la conquête de Jérusalem en 638.
    Vers la fin de sa vie, Bilal s'installa à Damas , où il se maria. En effet, Sidna Bilal demanda la main d’une jeune et noble femme qui accepta aussitôt. Les mauvaises langues dans l’entourage de cette femme lui dirent : sais-tu qu’il est noir et qu’il était esclave ?’’. La femme répondit : ‘’Comment refuser la proposition d’un homme, à la fois compagnon du prophète et parmi les 10 promis au paradis ?…’’

    Quelques temps avant sa mort, Bilal rêva du prophète et ce dernier lui dit lui dit en songe : «, Bilal, mon ami, pourquoi tu ne me rends pas visite ? C’est mon souhait Bilal que tu me rende visite à ma tombe, pourquoi ne le fais-tu pas ?. Bilal sursauta, en sanglots. Il prit immédiatement le chemin de Médine qu’il avait quittée depuis sept ans. A son arrivée, il fut accueilli dans la joie par Hussein et Hassan, les petit-fils de Mohamed (saws), Ils lui demandèrent de lever l'adhân. Il ne pouvait refuser cela à ces derniers. Le lendemain matin, à l'aube, Bilâl monta sur le toit de la mosquée et lança un appel à la prière qui bouleversa tout Médine . Les fidèles n’en croyaient pas leurs oreilles : L’adhan de Bilal. Certains crurent un instant que la roue de l’histoire tournait dans l’autre sens et que le prophète était sorti de sa tombe…
    Au moment de sa mort, alors qu’il agonisait, son épouse pleurait en hurlant ‘’ quel malheur, quel malheur’’. Alors Bilâl lui dit juste avant de mourir : « Ne dis pas quelle malheur ! Mais dis plutôt que bonheur ! Demain je rejoindrai mes amis, Mohamed et ses Compagnons… » .
    Il fut rappelé à dieu vers l’an 641.


    A demain In cha allah

    Zacmako
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Baraka Allahou fika Zak ...

    Notre foi est peu eprouvée comparer à ce qu'on enduré les compagnons du Prophète (SAWS) ...

    Que Dieu nous fasse suivre la même voix ...

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    • #3
      allah yatik ch'ta zacmako ,tu m'as donné la chair de poule en lisant ce sublime texte
      ch'ta chez moi est synonyme de kheir.
      merci bcp
      Dernière modification par bent-elbiar, 26 septembre 2006, 00h03.

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      • #4
        Ca permettra à ceux qui se posaient encore la question de savoir qu'il est licite d'épouser un noir ou une noire.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          C'est joliment conté Zac ! merci

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          • #6
            je ne sais pas si c'est le "jeûne" mais j'en ai les larmes aux yeux..


            merci cher frère.. et que dieu te béinisse.

            > Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal. [Robert Sheckley]

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            • #7
              bonjour, merci zac

              pareillement, karim, pareillement mais je ne crois pas que ce soit le jeûne
              certes l'histoire en elle même. elle est tres touchante et émouvante
              mais, vois tu je penses que c'est plus effet de la manière dont elle est conté et par qui surtout
              et notre cher zac à l'art et la manière pour cela...
              On n'est pas le maître de son coeur...
              "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
              les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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              • #8
                Salam, Touti, Bent elbiar, Zwina, algérois, karim23 et les autres.
                Je vois que vous avez apprécié l’hospitalité de Sidna Billal malgré la précarité de sa situation sociale. Sa baraka est grandiose n’est ce pas ? Un esclave, noir qui est devenu grâce à l’islam, un exemple, un modèle de courage de simplicité et d’humilité et qui restera à jamais un grand parmi les grands, de l’humanité toute entière. N’en déplaise au pape.

                Pour demain, j’ai, reçu à vrai dire, plusieurs invitations, entre autre celle de Abdoullah Ibn Messaoud, et celle d’Ali ibn Taleb. Mais ce dernier, une soirée avec lui ne suffirait pas il en faudrait plusieurs, tellement son patrimoine est riche. Mais en décidera demain. Soyez sûrs d’une chose, c’est que vous serait de la partie, c’est juré.
                Alors Saha F’tourkoum…
                .
                Zacmako
                Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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                • #9
                  Bonsoir

                  @Zac, que de plaisirs à lire tes récits, ils sont s'y bien conter.....merci de les partager avec nous......j'attends avec bcp d'impatience la prochaine......
                  «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux» Extrait du livre "Le Petit Prince"

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                  • #10
                    zac l'enchanteur ,demain j'espere ecouter l'histoire de l'homme à l'épée aux deux dents ALI (en faite je l'ai noté qd j'ai vu rissala ) ne me prenez pas pour une erudite
                    dieu sait combien j'aime ce prenom .
                    merci zac (si tu me permet cette familiarité)
                    bonne nuit mes amis

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                    • #11
                      Firouze92, Saha Ramdhanek, le rappel st pour nous tous, y compris moi-même.

                      Bent Elbiar, t’es nouvelle, bienvenue parmi nous.
                      Désolé mais aujourd'hui, c'est pas Ali, c'est Abdoullah Ibn Massoud. Je te jure que j'ai faillis frapper à la porte d'Ali, mais la pudeur et le respect m'ont en empêché. Qui suis-je moi, pour allez frapper à la porte de cet éminent et vénéré compagnon du prophète. Il faudrait plus qu'une soirée.
                      Peut être demain, je mettrais sur moi mes plus beaux vêtements un petit présent dans les mains et j’irais… inchallah.
                      Selmili àla oued ''la résidence''. çà fait un bout de temps que je n'y suis pas allé à la houma de mon enfance...

                      Zacmako
                      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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