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Google modifie son algorithme pour mieux lutter contre la pédopornographie

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  • Google modifie son algorithme pour mieux lutter contre la pédopornographie

    par Margaux Duquesne, l informatitien


    Sous la pression du premier ministre britannique, David Cameron, qui a demandé un renforcement des dispositifs de blocage des contenus pédopornographiques, Google a pris de nouvelles mesures et changer son algorithme afin de lutter contre la pédopornographie en ligne.

    Eric Schmidt, président exécutif de Google, a expliqué, dans une lettre publiée sur le site de Dailymail, ce que l’entreprise allait mettre en place pour lutter plus efficacement contre la pédopornographie sur internet. Il a annoncé que les contenus incriminés seront exclus de plus de 100000 types de recherches, dans un premier temps dans les pays anglophones, puis au fur et à mesure dans les autres pays. Eric Schmidt a ajouté : « Sans doute la société n'arrivera jamais à éliminer une telle dépravation. Mais nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les enfants du mal ».

    Google travaille en collaboration avec Microsoft ainsi qu’avec les autorités, depuis longtemps sur ce problème. La démarche se serait accélérée depuis trois mois, mobilisant plus de 200 salariés sur le développement de la technologie adaptée : « Nous avons peaufiné Google Search pour empêcher des liens vers des documents pédopornographiques d'apparaître dans nos résultats. Même si aucun algorithme n'est parfait – et Google ne peut pas empêcher les pédophiles d'ajouter de nouvelles photos sur le Net – ces changements ont nettoyé les résultats de plus de 100000 requêtes qui pourraient être liées à l'abus sexuel des enfants », a indiqué le patron de Google.

    Microsoft a notamment beaucoup aidé grâce à sa technologie de détection d’images et YouTube peut également détecter et supprimer les contenus pédopornographiques sur sa plateforme. Enfin, Éric Schmidt a précisé que dans plus de 13000 recherches, des alertes apparaissaient en tête des requêtes, expliquant que l’abus sexuel des enfants est illégal et donnant des conseils et des liens pour se faire aider. Il a aussi annoncé qu’une technologie permettait de taguer des vidéos pédopornographiques pour que toutes les copies dupliquées puissent être retirées du web.

    La traque des prédateurs : du virtuel au réel

    Il y a à peine quelques jours, un peu moins de 400 personnes membres d’un réseau international de pornographie infantile ont été arrêtées, dans différents pays, notamment au Canada. L’enquête, débutée en 2010 et menée par l’Unité des crimes sexuels à Toronto, a permis de mettre la main sur 350000 images pédopornographiques, ainsi que 9000 vidéos d’abus sexuels sur mineurs, des contenus retrouvés sur les ordinateurs de la société azovfilms.com. La société rémunérait des personnes afin qu’elles filment ou photographient des scènes pédophiles, dans le but de vendre ces images sur son site internet. Des enseignants, familles d'accueils, bénévoles travaillant avec des enfants, médecins et infirmières, responsables religieux, policiers et même magistrats ont été interpellés par cette enquête de vaste ampleur.

    Récemment encore, l’ONG Terre des Hommes a créé une enfant virtuelle pour piéger d’éventuels prédateurs sexuels sur la toile. Baptisée Sweetie, cette fillette philippine de 10 ans a été contactée par près de 20000 d’internautes, dont 1000 cyber-pédophiles ont été identifiés. Toutes les données récoltées par cette action ont été transmises à Interpol.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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