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Un ex-junior de la Mannschaft meurt au jihad

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  • Un ex-junior de la Mannschaft meurt au jihad

    18 novembre 2013
    Burak Karan avait joué pour les U17 Allemands puis a clairement opté pour l'islamisme radical après sa carrière de footballeur. Il est mort à la suite d'un raid aérien en Syrie.



    Burak Karan aurait pu devenir un footballeur connu. En 2003, il a joué dans l'équipe nationale allemande junior, avec la section des moins de 17 ans. Mais il a choisi une voie différente. Le 11 octobre dernier, le jeune homme de 26 ans est mort en combattant les troupes de l’armée régulière de Bachar el-Assad, selon Bild. Un raid aérien lui a été fatal.


    Retour en arrière: Burak Karan a 16 ans lorsqu'il côtoie de futurs footballeurs de renom comme Sami Khedira, Kevin-Prince Boateng et Dennis Aogo en équipe nationale allemande des U16 puis des U17. Il honorera six sélections. Les trois derniers gagnent actuellement des millions et Karan semblait avoir une grande carrière devant lui. Mais l'argent ne l'intéressait pas: «Burak m'a dit, sa carrière et même gagner de l'argent n'était pas important pour lui, explique son frère Mustapha au tabloïd allemand. Au lieu de cela, il a commencé à regarder des vidéos sur Internet des zones de guerre. Il était désespéré, plein de compassion pour les victimes. Il a commencé à chercher des moyens d'aider ses frères. C'est ainsi qu'il a rejoint Emrah Erdogan».

    La carrière de Karan a connu une phase ascendante jusqu'en 2008, à l'âge de 20 ans. Sa carrière a pris fin brusquement. À l'époque sa décision avait suscité l'interrogation. Aujourd'hui on comprend qu'il avait décidé de changer radicalement de voie pour rejoindre des islamistes. L'homme qu'il suit est Emrah Erdogan, un salafiste déjà condamné. Il a aussi été arrêté en 2012 après une attaque à la bombe à Nairobi. Actuellement, il est jugé à Francfort pour «appartenance à une organisation terroriste».

    Non-violent?

    Karan était fiché par les autorités allemandes pour son appartenance à une «organisation terroriste étrangère». La famille de l'ancien footballeur confirme sa radicalisation. «Il ne parlait plus que de jihad», explique ainsi sa sœur à Focus. Lorsque la guerre civile a éclaté en Syrie au printemps 2011 Karan y a vu un signe du destin. «Il a levé des fonds, a envoyé des secours, des médicaments, qui, comme de nombreux paquets ne sont pas arrivés. Il y a sept mois il a alors entrepris de voyager, avec sa femme et ses deux fils, jusqu'à la frontière turque afin d'organiser la distribution», explique son frère Mustafa.

    La famille de Karan assure qu'il était non-violent et qu'il était armé uniquement pour protéger le transports de marchandises. Pourtant une vidéo YouTube publiée peu avant sa mort laisse une impression différente: elle montre l'ancien footballeur avec une kalachnikov à la main. Mustafa défend son frère et assure qu'il n'a rien à voir avec al-Qaïda. Il va maintenant se rendre en Syrie pour récupérer la dépouille de son frère.

    (L'essentiel Online/cga)
    Dernière modification par barthez, 18 novembre 2013, 20h07.
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