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Les méduses nées dans l’espace sont destinées à y rester

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  • Les méduses nées dans l’espace sont destinées à y rester

    MICROGRAVITÉ. On a envoyé beaucoup de choses sur orbite depuis les débuts de la conquête spatiale. Y compris des méduses. En juin 1991, en effet, la navette Columbia emmenait pendant neuf jours, dans le cadre de la première mission Spacelab Life Sciences, 2478 méduses communes (ou Aurelia aurita) à l’état de polypes. Elles étaient contenues dans des sacs remplis d’eau de mer artificielle. Objectif ? Étudier les effets de la microgravité sur leur développement et leur comportement, comme le rapporte le site DeepSeaNews.

    Les méduses sont en effet sensibles à la pesanteur. Leur cloche est munie de statocystes, un organe qui agit comme un capteur de gravité. Il est constitué de cristaux de sulfate de calcium contenus dans des poches elles-mêmes entourées de cellules dotées de cils.

    À chaque fois que la méduse opère un mouvement, les cristaux bougent dans leurs poches en fonction de la gravité, se déplaçant logiquement toujours en direction du sol, quelle que soit la position de la méduse. Dans leurs mouvements, ils font vibrer les cils qui envoient un signal au système neuronal. C’est ainsi que l’animal sait où se trouvent le haut et le bas et est capable de se repérer et de s’orienter.

    OTOLITHES. Or, et c’est la raison pour laquelle la Nasa a envoyé des méduses dans l’espace, un tel mécanisme existe également chez l’homme. Nous sommes munis d’otolithes, des concrétions de carbonate de calcium dans l’oreille interne. Au gré des mouvements de l’individu, elles font vibrer des cils ultrasensibles qui communiquent au cerveau où s’exerce la gravité.
    Des méduses prises de vertige

    Les méduses ont été filmées au fil de leur développement. L’expérience de la Nasa a permis de constater qu’elles se développaient et se déplaçaient normalement dans l’espace, qu’elles étaient dotées d’un nombre tout aussi normal de statocystes et qu’elles pouvaient même se reproduire : il y avait 60.000 spécimens à la fin de l’expérience, contre près de 2500 au départ.

    Les problèmes sont apparus quand les méduses ont été rapportées sur Terre. Leurs comportements, leurs déplacements ont été marquées par de nombreuses anomalies, comme si l’animal était pris de vertige. La raison en est que les capteurs de gravité se développent en fonction du niveau de cette gravité. En l’occurrence, les méduses qui ont grandi dans l’espace ne disposent pas de statocystes adaptés à la gravité terrestre.

    COLONISATION. Ce qui signifie que, même s’il n’y a pas eu d’expérience en ce sens, il est fort probable qu’un homme né dans l’espace et y aurait grandi, ne pourrait pas supporter un retour sur Terre, au moins en raison de difficultés à se déplacer et à tenir debout. De quoi, peut-être, refroidir les projets de colonisation d’autres planètes…




    Nouvelobs
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  • #2
    il est fort probable qu’un homme né dans l’espace et y aurait grandi, ne pourrait pas supporter un retour sur Terre, au moins en raison de difficultés à se déplacer et à tenir debout.
    Article très intéressent, encore une preuve de l'épigénétique.
    Merci pour le partage.

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    • #3
      De quoi, peut-être, refroidir les projets de colonisation d’autres planètes…
      Il existe des techniques pour créer une gravité artificielle dans les vaisseaux. Ce n'est pas un problème.

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      • #4
        Il existe des techniques pour créer une gravité artificielle dans les vaisseaux. Ce n'est pas un problème.
        Absolument,
        Il suffit de créer une structure circulaire qui tourne autour d'un axe, la force centrifuge peut très bien simuler la gravitation.

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