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Dans un hôpital de Nice, quatre étudiants déguisés en "terroristes" sèment la panique

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  • Dans un hôpital de Nice, quatre étudiants déguisés en "terroristes" sèment la panique

    Le Monde.fr 18.11.2013 à 14h56 •

    Les quatre étudiants en médecine dentaire qui avaient déambulé dimanche 17 novembre au soir vêtus comme des "terroristes", équipés d'armes factices dans un hôpital universitaire de Nice, sont toujours en garde à vue lundi.

    Un étudiant du service d'odontologie de l'hôpital a expliqué que ses camarades préparaient très probablement une vidéo en vue d'"un rallye" prévu pour dimanche prochain. "Ils sont allés trop loin, je pense. Ils n'ont juste pas réfléchi", a commenté l'étudiant. Lors de ces "rallyes", des équipes d'étudiants doivent chacune dévoiler une vidéo fantaisiste au cours d'une soirée, une tradition chez les étudiants dentistes.

    C'est une femme qui avait donné l'alerte dimanche, aux alentours de 20 h 30, après avoir croisé dans un couloir de l'hôpital Saint-Roch un homme vociférant, vêtu d'une djellaba et muni d'une kalachnikov, a précisé Marcel Authier, directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes. "Une quarantaine" de policiers ont été immédiatement mobilisés.

    "BLAGUE DE POTACHE QUI A MAL TOURNÉ"


    "On a fouillé l'ensemble de l'hôpital pour trouver des terroristes retranchés", explique le policier. Vers 22 heures, les policiers, toujours bredouilles, voient sortir de l'hôpital trois jeunes, dont l'un avait un sac de sport d'où dépassait le canon d'une arme. Le sac contenait en définitive "une quarantaine d'armes factices" pouvant tirer des billes ainsi que des armes de poing et des fusils mitrailleurs. La police retrouve également la fameuse djellaba.

    Les étudiants, "penauds", ont été plaqués au mur pour une fouille au corps afin d'éviter tout risque. Un quatrième étudiant, appelé sur son téléphone, a également été interpellé. "Les conséquences ont été lourdes, souligne Marcel Authier. Cela a mobilisé une quarantaine de policiers qui auraient été plus utiles ailleurs, et le service des urgences a été ralenti par un dispositif de sécurité important."

    "C'est une blague de potache qui a mal tourné", a tempéré Etienne Arenilla, secrétaire général du centre hospitalier universitaire de Nice, lors d'une conférence de presse.

    Le chef du service d'odontologie, Patrick Mahler, s'est montré beaucoup plus stricte, et n'a pas mâché ses mots, jugeant le comportement des quatre étudiants de 5e et 6e année "inadmissible". "Ils risquent une exclusion partielle ou définitive des universités françaises", a-t-il précisé, notant que "ce type de dérapage n'est pas très courant".
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    z'avaient envie de mourir ou quoi?
    on fait avec..........

    Commentaire

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