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4ème Festival International des Arts de l’Ahaggar

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  • 4ème Festival International des Arts de l’Ahaggar

    L’âme de Tombouctou s’invite à Tamanrasset

    L’âme de la ville malienne de Tombouctou et son héritage patrimonial ont été restitués sur la scène de Tamanrasset à la faveur d’un concert animé, dimanche, par la diva Khaira Arby. Lors de cette soirée, organisée dans le cadre du quatrième Festival international Tin Hinan-Abalessa des arts de l’Ahaggar, musique, danse, poésie et instrumentation respiraient la culture de Tombouctou dans toute sa diversité et son authenticité.

    Ce spectacle, qui a fait voyager le public du site de Tidessi (10 kms de Tamanrasset), n’était pourtant pas programmé, mais improvisé en une journée pour remplacer le chanteur de reggae jamaïcain Max Roméo, qui a "annulé son spectacle à la dernière minute invoquant des raisons de sécurité", a-t-on appris auprès du comité d’organisation. Avec sa voix puissante et limpide, et sa présence imposante sur scène, Khaira Arby a chanté dans toutes les langues parlées de sa région, la beauté du désert, l’âme de Tombouctou, tout en dénonçant les violences faites aux femmes et l’analphabétisme, surtout chez les femmes, le tout avec des mélodies jazzy, voir rock parfois, qui accompagnent les compositions de la diva au tindi, à la calebasse ou à la guitare artisanale. L’artiste a introduit dans son spectacle des touches de Diwan et d’autres musiques du Maghreb, sa ville étant un réceptacle de toutes les cultures qui y ont séjourné. Aujourd’hui "ville quasi fantomatique", Tombouctou, joyaux culturel du nord du Mali, commence à peine "à retrouver son calme, après les troubles qui l’ont secouée récemment" a déclaré la chanteuse.

    Dans un registre complètement différent, le jeune groupe de reggae algérien "Democratoz" a, lui aussi, conquis le public de Tidessi, grand amateur de reggae, avec des textes engagés, inspirés du quotidien des membres de cette jeune formation oranaise, qui parlent de la condition de la jeunesse algérienne. Avec des rythmes et des mélodies reggae bien élaborés, le groupe a réussi à offrir un spectacle dans les normes de cette musique, particulièrement appréciée en Algérie, mais qui manque beaucoup à la scène musicale actuelle. Même si ce jeune groupe a déjà pris part à de grandes manifestations à travers le monde et qu’il ait atteint la maturité de préparer un album, les "Democratoz" ne se produisent "que rarement en Algérie, faute de scène d’accueil", comme l’a expliqué le leader du groupe.

    Ouverte mercredi, la quatrième édition du Festival international des arts de l’Ahaggar s’est poursuivi jusqu’à hier, avec une soirée de clôture animée par le "Super rail band de Bamako" et la diva du tindé Badi Lalla.


    La dépêche de kabylie

  • #2
    Moi j'aime ces arts traditionnels, ces musiques ancestrales...mais hélas notre quotidien est mal organisé par nous même...pourtant c'est tout près de moi la région...de l'Ahaggar.
    Les Algériens seraient les premiers impressionnés par ce genre de manifestations artistiques... le tourisme du Nord vers le Sud serait bénéfique pour tout le monde... s'il était développé...

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