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Les Arabes et les Juifs, des frères d’armes ?

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    Les Arabes et les Juifs, des frères d’armes ?


    © Collage: La Voix de la Russie



    Par La Voix de la Russie | L’Arabie saoudite est prête à accorder à Israël ses aérodromes militaires et lui fournir toute une série de services, si Tel-Aviv décide de frapper l’Iran. Cette nouvelle fantastique a été récemment diffusée par les média du monde entier. Toutefois, certains experts qualifient un tel scénario de surnaturel.



    En se référant à des sources anonymes, le journal britannique The Sunday Timesa évoqué l’existence de contacts étroits entre les services spéciaux israéliens et ceux de l’Arabie saoudite sur le sujet d’une solution commune de force du problème nucléaire iranien. Riyad et Tel-Aviv craignent que l’éventuel accord entre l’Iran et le groupe des 5+1 ne garantisse pas le refus de Téhéran de fabriquer des armes nucléaires. L’Arabie saoudite serait prête à accorder à Israël tout le soutien nécessaire pour frapper l’Iran, allant des bases aériennes jusqu’à des drones et des hélicoptères de sauvetages. Il faut supposer que les derniers seraient nécessaires pour rechercher et sauver les pilotes abattus par les forces aériennes israéliennes.
    Israël ne cache pas sa déception des négociations de Genève sur le dossier iranien et d’un réchauffement de relations entre l’Iran et les États-Unis. Ainsi, lors de sa visite aux États-Unis, le ministre israélien d’Économie Naftali Bennett a comparé le processus de négociations de Genève avec un combat de boxe, où l’on lève brusquement le boxeur abattu par un coup violent pour lui donner la possibilité de se remettre, au lieu d’enregistrer un knock-out. Selon Naftali Bennett, on ne peut pas donner la possibilité à l’Iran de se lever. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré à son tour que le récent rapport de l’AIEA qui confirme la volonté pacifique du nouveau programme nucléaire iranien ne l’a pas impressionné.
    L’information sur une éventuelle existence des consultations israélo-saoudiennes sur une opération militaire commune contre l’Iran a suscité dans le milieu d’experts les avis les plus contradictoires. Sergueï Demidenko, expert orientaliste de l’Institut des évaluations stratégiques, il est difficile de s’imaginer ne fût-ce que le format d’un tel partenariat.
    « Bien sûr, la menace iranienne rapproche en quelque sorte ces deux États, mais pas au point de conclure une alliance militaire stratégique ou une alliance antiiranienne des services spéciaux israélo-saoudiens. Cette alliance est improbable en soi et ne suscite aucun enthousiasme de la part d’autres pays arabes. Aucun État arabe n’est prêt à accepter Israël », estime-t-il.
    Avigdor Eskin, politologue israélien, est persuadé que même une union forcée entre Tel-Aviv et Riyad ne serait pas possible. Bien sûr, Israël et tous les pays arabes avaient et auront toujours certains contacts taciturnes. Tout de même, selon le politologue, ces deux pays ne porteront un coup commun à l’Iran. Cette probabilité ne peut pas être étudiée même du point de vue purement militaire et technique : il n’y a eu aucun précédent et aucun exercice militaire commun.
    « Ce genre d’alliance n’a jamais existé et n’est pas prévue à l’avenir. L’Arabie saoudite est un foyer du wahhabisme et lorsque nous parlons d’une réelle opposition à l’existence d’Israël au Proche-Orient, la menace vient justement du Hamas, de l’Arabie saoudite, des wahhabites, de divers frères musulmans, de l’opposition syrienne, etc. Ce qui est vraiment réel dans cette situation, c’est qu’il existe un certain échange d’informations entre Israël et l’Arabie saoudite sur le problème iranien », est persuadé l’expert.
    Selon Avigdor Eskin, en ce qui concerne le dossier nucléaire iranien, les intérêts de nombreux pays coïncident ici. Et ce n’est pas tant par peur de l’Iran, que pour la raison que toute la région commencera, elle aussi, à faire de même.
    Nikolaï Sourkov, maître de conférences au département d’études orientales de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO), estime à son tour que l’alliance antiiranienne de Tel-Aviv et Riyad n’est pas si contre nature. Il existe une ancienne règle : l’ennemi de mon ennemie est mon ami ou au moins mon allié potentiel. Des rumeurs sur des contacts potentiels entre l’Arabie saoudite et Israël sur le problème iranien circulent depuis longtemps.
    « Ce qui se passe est difficilement qualifiable d’alliance. Il s’agit plutôt d’une coordination d’efforts, car aucun document officiel ne sera évidemment pas signé. D’autant plus que les voisins de l’Arabie saoudite voient, eux aussi, une menace en Iran. Et s’il existe la possibilité d’éliminer la menace nucléaire par l’Iran, pourquoi ne pas l’utiliser ?
    Sourkov souligne que, au cours des vingt dernières années, l’Arabie Saoudite n’a pas eu de position dure envers Israël. Les Saoudiens affirment qu’il est nécessaire de retenir Israël par des méthodes diplomatiques. Il n’a jamais été question de confrontation armée. Et devant des problèmes tels que celui de l’Iran, les deux pays peuvent tout à fait coopérer, même si ce n’est pas de façon directe.
    Pour le politologue iranien Imad Rizka, il n’est pas exclu que Tel-Aviv et Riyad joue à un jeu. Il pense que Téhéran a démontré sa volonté d’améliorer sa réputation d’éternels exclus et de faire baisser le niveau d’opposition dans la région. C’est un choc pour l’Arabie Saoudite, qui prétend au rôle de partenaire unique de l’Occident. “En conclusion, nous voyons des tentatives de contre lorsque le Royaume peut être ouvertement du côté de l’ennemi arabe”, conclut Imad Rizka. Israël s’intéresse beaucoup à cela, en souhaitant changer l’opposition de l’Iran et, à son tour, renforcer sa position dans la région.
    Il est difficile à dire qui prendra le rôle de leader. Toutefois, le Proche-Orient a toujours été un champ pour un grand jeu politique et il n’y a aucune raison objective pour que cette situation change. Juste, de temps à autre, les joueurs changent de rôle, ce qui se passe vraisemblablement aujourd’hui.

    Nikita Sorokine french.ruvr.ru

  • #2
    Faite confiance a un bédouin,il vous fera un enfant dans le dos!! Ah ces royaumes enchantés,royaumes de pédérastes!!

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