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La banque de grande clientèle du groupe BPCE négocie actuellement un plan de 700 suppressions de postes. Elle souhaiterait transférer près de 80 postes à Londres dans les métiers de taux et délocaliser une cinquantaine de postes chez Natixis Algerie dans les back-offices des activités de flux.
Natixis s’engage dans une longue phase de négociation d’un plan annoncé mi-octobre, qui entraînera la suppression de 700 postes. Dans le cadre de ce plan, les organisations syndicales ont été informées de la volonté de la banque de transférer à Londres une partie des équipes de l’activité de taux. Près de 80 postes sont concernés, sur un total de 312 personnes pour l’ensemble du pôle fixed income. Le transfert est prévu sur la base du volontariat. « Cette décision montre que la place de Paris se meurt, petit à petit », souligne, amer, un représentant syndical.
Le premier volet du plan de Natixis sera présenté dans le détail aux représentants des salariés au début du mois de décembre et portera, de sources syndicales, sur 537 postes. Le deuxième volet sera présenté au deuxième trimestre 2014. Ils s’inscrivent dans le cadre d’un « accord emploi » signé en septembre, qui engage la direction de la banque à ne procéder à aucun départ contraint.
Deuxième partie du plan présentée au printemps
Natixis prévoit également des délocalisations au Maghreb, chez Natixis Algérie, sa banque universelle positionnée en particulier sur une clientèle de PME. De sources syndicales, une cinquantaine de postes seraient supprimés en France et implantés de l’autre côté de la Méditerranée, sur la partie support de l’activité de « Trade finance », un des deux grands métiers de la banque de flux.Cette dernière, dénommée « Global transaction banking », sera la plus affectée par le plan en cours, avec au total 175 postes supprimés sur un effectif de 486 personnes. De nombreux métiers sont par ailleurs touchés : la relation clients et conseil de la Banque de grande clientèle, le courtage et les dérivés actions, la recherche, les ressources humaines, les risques, les systèmes d’information ou encore l’activité Eurotitres.
La deuxième partie du plan, au printemps prochain, devrait porter sur le back et le middle office de la Banque de grande clientèle, sur la direction financière de Natixis et sur l’agence centrale du groupe, banque dédiée aux salariés.
lesEchos
Natixis s’engage dans une longue phase de négociation d’un plan annoncé mi-octobre, qui entraînera la suppression de 700 postes. Dans le cadre de ce plan, les organisations syndicales ont été informées de la volonté de la banque de transférer à Londres une partie des équipes de l’activité de taux. Près de 80 postes sont concernés, sur un total de 312 personnes pour l’ensemble du pôle fixed income. Le transfert est prévu sur la base du volontariat. « Cette décision montre que la place de Paris se meurt, petit à petit », souligne, amer, un représentant syndical.
Le premier volet du plan de Natixis sera présenté dans le détail aux représentants des salariés au début du mois de décembre et portera, de sources syndicales, sur 537 postes. Le deuxième volet sera présenté au deuxième trimestre 2014. Ils s’inscrivent dans le cadre d’un « accord emploi » signé en septembre, qui engage la direction de la banque à ne procéder à aucun départ contraint.
Deuxième partie du plan présentée au printemps
Natixis prévoit également des délocalisations au Maghreb, chez Natixis Algérie, sa banque universelle positionnée en particulier sur une clientèle de PME. De sources syndicales, une cinquantaine de postes seraient supprimés en France et implantés de l’autre côté de la Méditerranée, sur la partie support de l’activité de « Trade finance », un des deux grands métiers de la banque de flux.Cette dernière, dénommée « Global transaction banking », sera la plus affectée par le plan en cours, avec au total 175 postes supprimés sur un effectif de 486 personnes. De nombreux métiers sont par ailleurs touchés : la relation clients et conseil de la Banque de grande clientèle, le courtage et les dérivés actions, la recherche, les ressources humaines, les risques, les systèmes d’information ou encore l’activité Eurotitres.
La deuxième partie du plan, au printemps prochain, devrait porter sur le back et le middle office de la Banque de grande clientèle, sur la direction financière de Natixis et sur l’agence centrale du groupe, banque dédiée aux salariés.
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