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Cet homme transforme les armes à feu... en bijoux

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  • Cet homme transforme les armes à feu... en bijoux



    Transformer des armes à feu en bijoux fantaisies haut de gamme, c'est l'idée un peu folle qu'a lancée François Ghys il y a trois ans. Pour ce cadre à La Poste de 46 ans, il s'agissait de réaliser un rêve d'enfant. "J'ai toujours souhaité fabriquer de beaux objets, capables de raconter une histoire", relate-t-il. Il se tourne alors vers les bijoux qui, selon lui, "soulignent le mieux la personnalité des gens".

    Soucieux de donner un sens à sa démarche, François Ghys décider d'aller plus loin et d'utiliser une matière première un peu particulière pour concevoir ses bijoux: les armes à feu. "J'aimais bien l'idée d'anoblir un objet par le travail de l'artisan. De plus, je voulais véhiculer une image de paix. Il était intéressant d'utiliser un symbole de la guerre pour ça", ajoute celui qui est aussi vice-président du centre des jeunes dirigeants à Annecy.
    "Un recyclage un peu particulier"

    Mais se servir du métal d'une Kalachnikov ou d'un revolver pour le transformer en bracelet ou boucle d'oreilles n'est pas chose facile. Il faut faire face à un certain nombre de difficultés. "C'est un recyclage un peu particulier. Trouver un fournisseur d'armes m'a demandé un long travail de prospection", se souvient-il. Après des mois de recherches, il choisit de travailler avec la Fondation suisse pour le déminage, une ONG qui récupère et détruit les stocks de mines et d'armes à travers le monde. Il récupère ainsi les armes en pièces détachées, pour s'assurer qu'elles soient inutilisables. Reste ensuite à traiter l'acier pour qu'il soit sans risque pour la peau, conformément à la législation en vigueur.

    En ce qui concerne la fabrication des bijoux, celle-ci est réalisée en France, chez Créafusion, une fonderie ardéchoise, selon les dessins de la designer parisienne Delphine Nardin. "Il s'agit d'une fabrication artisanale, à la main, réalisée par un atelier qui fabrique des petites séries pour d'autres bijoutiers", souligne François Ghys.

    Un "made in France" qui a un coût


    Un choix qui l'oblige à vendre relativement cher ses créations. Entre 180 euros et 500 euros la pièce. "Nous visons les CSP+, que ce soient des hommes ou des femmes puisque notre gamme est unisexe."

    Bijoux fabriqué à partir du métal d'une arme à feu

    Par ailleurs, 2% du chiffre d'affaires réalisée est reversé à une ONG locale qui lutte contre les violences. En 2014, il s'agira de "L'éducation construit la Bosnie Herzégovine" qui prend en charge l'éducation des enfants de différentes ethnies. "J'aime l'idée de créer une marque engagée, et le fait que ce soit 2% de notre chiffre d'affaire et pas 2% de notre bénéfice le montre", tient à préciser François Ghys.
    Une levée de fonds et une opération de crowdfunding bientôt bouclées

    La première collection, composée d'une vingtaine de créations, sera commercialisée en janvier 2014, sur Internet mais également dans plusieurs boutiques en France et en Europe. "J'aimerais vendre dans des grands magasins ou chez des bijoutiers qui ont une offre 'créateur' ", explique François Ghys, qui ambitionne de vendre 2.700 pièces dès la première année et de s'étendre ensuite au Japon et en Amérique du Nord.

    En attendant, l'entrepreneur annécien s'attelle au bouclage d'une première levée de fonds auprès d'investisseurs mais aussi du grand public grâce à une opération de crowdfunding. Si tout va bien, son entreprise devrait compter 5 salariés d'ici 5 ans et permettre de réduire (un peu) le stock de 875 millions d'armes à feu en circulation dans le monde.



    NouvelObs
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

  • #2
    il a eu une idée géniale
    en plus j'aime beaucoup le collier
    c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

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