Maintenant que l’agitation est retombée sur le dossier sahraoui après la réunion de Rome et que Bouteflika a révérencieusement salué Mohamed VI à l’occasion du 57éme anniversaire de l’indépendance du Maroc;maintenant que la fièvre d‘avant qualification à la coupe du monde se décante, il est permis de revoir comment, par qui et pourquoi fut préparée l’offensive diplomatique algérienne sur le Sahara occidental.
The name of the game is profit, (le nom du jeu est profit), disait l’Américain. Cadre général : Mahrez Amari, ancien de l’UNJA, appuyé par Tayeb Zitouni ex-sulfureux maire d’Alger et émule d’Ahmed Ouyahia, gèrent des milliards à travers un « comité de solidarité avec le peuple sahraoui ».
Le comité est parti il y a 4 mois à Washington sensibiliser le Congrès américain sur la question du Sahara Occidental. Égarés dans les avenues de Washington DC, du côté de Yard, un des membres du groupe en profita pour se chercher un fournisseur de friperie histoire de booster l’économie algérienne. Après maints errements, la mission connut son apogée avec une agape organisée du coté de la Fondation Kennedy et les escapades vers les Malls et Magasins, organisées par un fonctionnaire de l’ambassade. Des milliers de dollars sont ainsi dépensés dans le cadre de l’industrie du nationalisme de bazar.
Essayons maintenant de voir du côté des Marocains. Le Centre americano-marocain, enregistré comme LLC (firme de lobbyisme) au niveau du ministère de la Justice, a littéralement étouffé le comité algérien au niveau de l’Amérique du Nord. On aura, d’ailleurs, toute la latitude de vérifier le gap qui sépare les deux pays lors de la prochaine visite de Mohamed VI à Washington où le plan d’autonomie du Maroc sera vigoureusement défendu. On consentira à « encourager les discussions entre le Polisario et le Maroc », partenariat dans la lutte anti-terroriste oblige. Des miettes.
Avec Driss Al Jazairi, diplomate fantasque, flanqué de Kharbi et renforcé actuellement par Baali, on signe avec une firme pour honorer les réjouissances du lobbysme de 211 131,63 dollars. En 2010, la facture globale de cette hérésie s’élève à 1 million 259 956.90 dollars. Cette facture n’intègre pas les 320 000 dollars jetés chez Carmen Group pour…un seul article de presse au niveau du Hill Journal.
L’affaire était pourtant murie de longue date. Le ministère des affaires étrangères de l’Algérie avait accouru à la hâte il ya 3 années pour préparer un grand dossier sur le Sahara occidental. Il demanda au député Amérique du nord, ancien groom à l'hôtel Sheraton Mclean(Virginia), de s’occuper du dossier; ce dernier ayant dit, dès son installation à l’APN, qu’il était…docteur en économie. L’imposteur rémunéré, prépara son pitch en 24h grâce…à Google English. Il prit le soin d’imprimer en pièce maitresse la lettre de Bouteflika à James Baker lorsque ce dernier assumait la mission d’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental.
Il n’y a pas que le bricolage de Sanotrach qui coûte cher aux USA.
ML ZOUAIMIA
The name of the game is profit, (le nom du jeu est profit), disait l’Américain. Cadre général : Mahrez Amari, ancien de l’UNJA, appuyé par Tayeb Zitouni ex-sulfureux maire d’Alger et émule d’Ahmed Ouyahia, gèrent des milliards à travers un « comité de solidarité avec le peuple sahraoui ».
Le comité est parti il y a 4 mois à Washington sensibiliser le Congrès américain sur la question du Sahara Occidental. Égarés dans les avenues de Washington DC, du côté de Yard, un des membres du groupe en profita pour se chercher un fournisseur de friperie histoire de booster l’économie algérienne. Après maints errements, la mission connut son apogée avec une agape organisée du coté de la Fondation Kennedy et les escapades vers les Malls et Magasins, organisées par un fonctionnaire de l’ambassade. Des milliers de dollars sont ainsi dépensés dans le cadre de l’industrie du nationalisme de bazar.
Essayons maintenant de voir du côté des Marocains. Le Centre americano-marocain, enregistré comme LLC (firme de lobbyisme) au niveau du ministère de la Justice, a littéralement étouffé le comité algérien au niveau de l’Amérique du Nord. On aura, d’ailleurs, toute la latitude de vérifier le gap qui sépare les deux pays lors de la prochaine visite de Mohamed VI à Washington où le plan d’autonomie du Maroc sera vigoureusement défendu. On consentira à « encourager les discussions entre le Polisario et le Maroc », partenariat dans la lutte anti-terroriste oblige. Des miettes.
Avec Driss Al Jazairi, diplomate fantasque, flanqué de Kharbi et renforcé actuellement par Baali, on signe avec une firme pour honorer les réjouissances du lobbysme de 211 131,63 dollars. En 2010, la facture globale de cette hérésie s’élève à 1 million 259 956.90 dollars. Cette facture n’intègre pas les 320 000 dollars jetés chez Carmen Group pour…un seul article de presse au niveau du Hill Journal.
L’affaire était pourtant murie de longue date. Le ministère des affaires étrangères de l’Algérie avait accouru à la hâte il ya 3 années pour préparer un grand dossier sur le Sahara occidental. Il demanda au député Amérique du nord, ancien groom à l'hôtel Sheraton Mclean(Virginia), de s’occuper du dossier; ce dernier ayant dit, dès son installation à l’APN, qu’il était…docteur en économie. L’imposteur rémunéré, prépara son pitch en 24h grâce…à Google English. Il prit le soin d’imprimer en pièce maitresse la lettre de Bouteflika à James Baker lorsque ce dernier assumait la mission d’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental.
Il n’y a pas que le bricolage de Sanotrach qui coûte cher aux USA.
ML ZOUAIMIA
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