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Obama s'appuie sur le Maroc pour sa diplomatie nord-africaine

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  • Obama s'appuie sur le Maroc pour sa diplomatie nord-africaine

    Obama s'appuie sur le Maroc pour sa diplomatie nord-africaine

    Mohammed VI rencontre ce vendredi Barack Obama. L'occasion pour le roi du Maroc de mettre encore avant la stabilité politique de son pays, et d'en renforcer le poids dans une région troublée. Par Bouchra Benhida, think tank AMIE center

    La rencontre du roi Mohammed VI avec le président Barack Obama vendredi à Washington intervient dans un contexte de profondes mutations dans la région MENA, où les Etats-Unis sont particulièrement engagés pour défendre leurs intérêts stratégiques traditionnels dans cette zone. Et bien qu'elle soit la première entre le souverain marocain et le président américain, cette rencontre officielle s'inscrit dans le prolongement de liens historiques et stratégiques noués entre les deux pays depuis longtemps.
    Nouvelle dynamique pour une partenariat

    Rien d'étonnant donc que les deux chefs d'Etat discutent de la consolidation de cette amitié séculaire et du partenariat stratégique existant entre les deux pays. Le rapprochement des positions des deux parties sur les questions les plus sensibles devrait aussi conférer une nouvelle dynamique à ce partenariat privilégié. Les deux pays sont en effet liés par un Dialogue stratégique, ainsi que par un Accord de libre-échange, entré en vigueur en 2006, en plus de l'étroite coordination bilatérale dans la lutte antiterroriste et la coopération militaire.

    La rencontre Obama-Mohammed VI devrait donc impulser cette coopération bilatérale bien établie pour faire face aux défis régionaux, notamment dans la lutte contre l'extrémisme, le soutien aux transitions démocratiques, et le développement économique au Moyen-Orient et en Afrique.
    Après les révoltes des pays arables, pas d'alternative durable

    Ces nouveaux défis ont été imposés par les bouleversements qui secouent depuis exactement trois ans de nombreux Etats de la région, et qui ont été hâtivement baptisés « printemps arabe ». Les violentes révoltes des trois dernières années ont emporté plusieurs régimes autoritaires dans la région, en Egypte, en Tunisie, en Libye, au Yémen sans toutefois parvenir à y apporter d'alternative durable.

    Sur le flanc occidental du monde arabe et islamique, le Maroc a pour sa part traversé cette étape hautement périlleuse, qu'il a paradoxalement retournée à son avantage, renforçant dans la foulée son ancrage institutionnel dans la démocratie et la modernité. Il s'agit d'autant de développements qui ont amené les observateurs à estimer que dans un environnement de soulèvements dans les pays arabes, le Maroc s'est inscrit dans une logique d'évolution plutôt que de révolution.
    L'expérience islamiste perdure, au Maroc

    Ce processus est en grande partie redevable aux audacieuses réformes politiques entreprises sous l'impulsion du roi Mohammed VI. Des réformes qui ont abouti à l'adoption par référendum d'une nouvelle Constitution en juillet 2011. C'est à partir des améliorations significatives apportées par le nouveau texte que des élections organisées à la fin de la même année, ont vu l'arrivée aux affaires d'un parti à référentiel islamiste. Mais, contrairement à d'autres pays arabes où les islamistes sont intempestivement arrivés au pouvoir avant d'en être délogés par la contestation ou sous la contrainte, l'expérience islamiste au Maroc perdure.
    Une longue tradition de multipartisme

    Aujourd'hui encore, le gouvernement conduit par le formation islamiste PJD (Parti de la Justice et du Développement) continue à s'enraciner dans le paysage politique marocain. Pour autant, ce succès du PJD au Maroc dans un environnement arabe où l'islamisme politique est de plus en plus contesté, ne doit rien au hasard. Le Maroc est en effet adossé à une longue tradition de multipartisme en vigueur depuis 1956, période durant laquelle la plupart des pays arabes et africains avaient opté pour la catastrophique voie du parti unique, sur le modèle soviétique en vogue à l'époque.
    Un capital de stabilité

    Aussi les Etats-Unis comptent-ils énormément sur ce capital de stabilité et de sécurité dont jouit le Maroc dans une région où les indicateurs d'instabilité n'ont jamais été aussi élevés. L'enlisement de la Tunisie, de l'Egypte et de la Libye dans une situation de transition permanente, combinée aux incertitudes sur la future élection présidentielle en Algérie, fait apparaître le Maroc comme un îlot de stabilité dans une Afrique du Nord tourmentée. Pourtant, une méprise au printemps dernier avait failli précipiter les relations entre Washington et Rabat dans un dédale d'incompréhension.
    Une proposition américaine contestée

    La représentante des Etats-Unis à l'Onu avait ajouté, en avril dernier, une proposition consistant à élargir le mandant de la Minurso au contrôle de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental. Pour le Maroc, il s'agit d'une ligne rouge à ne pas franchir au risque de toucher à sa souveraineté sur cette partie Sud du pays. Il a fallu l'intervention personnelle du roi Mohammed VI, qui a téléphoné au président Obama, pour voir la proposition américaine retirée.
    Les Américains risquaient de perdre leur allié marocain...

    L'élargissement du mandat de la Minurso allait évidemment dans le sens souhaité par l'Algérie, principal soutien du Polisario, le Front qui dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental. Il est tout aussi évident que la proposition de Washington sur la question des droits de l'homme au Sahara occidental s'inscrivait dans son souci de ne pas s'aliéner l'Algérie dans le contexte actuel d'insécurité au Mali.

    Mais en même temps, les américains risquaient de perdre un allié de taille comme le Maroc et de voir s'exacerber les tensions dans la région au moment où le royaume a pris l'initiative au niveau diplomatique sur deux fronts: en proposant un plan d'autonomie au Sahara occidental d'une part, et en assumant un rôle croissant en tant que facteur de stabilité et de développent dans la région et en Afrique, d'autre part.

    Sur le premier point, le plan d'autonomie a reçu un large soutien international, y compris de la part des Etats-unis eux-même. Le Conseil de sécurité a qualifié ce plan de base «sérieuse et crédible» pour un règlement négocié de la question du Sahara occidental. Le plan d'autonomie consiste à permettre à la population de la région de gérer démocratiquement ses affaires locales dans le cadre de l'unité du Maroc et de sa souveraineté. Cette autonomie tient compte des spécificités sociales et économiques de la population locale, mais aussi de sa culture authentique, qui représente une des composantes de la culture marocaine traditionnellement plurielle et diverse.
    Un rôle important de stabilisation de la région

    Le Maroc entretient aujourd'hui de vastes liens commerciaux, économiques, sociaux, culturels et sécuritaires dans les pays d'Afrique subsaharienne, centrale et occidentale. Une vocation que le royaume assume d'ores et déjà, notamment en direction de plusieurs pays d'Afrique subsaharienne. Avec le Mali notamment où le Maroc a joué un rôle important dans les efforts internationaux pour neutraliser les groupes séparatistes touaregs, alliés à des combattants relevant d'Al Qaïda qui prônent l'instauration de la loi islamique dans le Nord du pays.

    Dans le même sens, le Maroc où la pratique de l'islam est traditionnellement caractérisée par l'ouverture et la tolérance, vient de passer un accord avec les autorités maliennes. Au terme de cet accord, le Maroc prend en charge la formation de 500 imams maliens, dont le pays a été profondément déchiré par une guerre provoquée par les extrémistes islamistes. Ce sont ces qualités que de nombreux spécialistes Occidentaux recommandent à Washington et à d'autres capitales d'encourager, en soutenant les efforts du Maroc de se transformer en épicentre de la formation religieuse et du dialogue interculturel dans la région.
    Le partenaire africain d'une relation USA/Europe/Afrique innovante

    Aussi, la rencontre Barack Obama-Mohammed VI est-elle l'occasion de souligner le soutien de Washington non seulement aux réformes démocratiques et économiques mises en œuvre au Maroc, mais également au rôle positif du royaume chérifien en Afrique. Grâce également à ses liens politiques et économiques privilégiés avec l'Europe, le Maroc est l'acteur tout indiqué pour être le partenaire africain d'une relation triangulaire USA/Europe/Afrique innovante.

    Ce sera le moyen d'améliorer à la fois la croissance économique inclusive et la stabilité en Afrique, mais aussi de favoriser le développement économique et politique en Afrique subsaharienne. Ceci pourrait être favorisé par des programmes tridimensionnels par lesquels l'aide américaine peut soutenir l'expérience du Maroc dans la région, et l'établissement de programmes de formation marocains destinés à d'autres pays africains à travers un large éventail de secteurs afin de promouvoir la société civile et le développement humain.

    La Tribune.fr

    Docteur en économie, Bouchra Benhida est membre du think tank AMIE center

  • #2
    Le but de la visite, semble s'articuler sur les points essentiels:

    Economie: inviter les US a attaquer le marche africain a travers la FTA et en utilisant le Maroc comme plateforme d'entrée (Casablanca Finance City, Tanger Med, Free Trade Agreement, etc...)

    Securite: voir article ci-haut

    Sahara: soutien au plan d'autonomie

    Le volet economique pourrait etre le commencement de quelque chose de tres interessant dans la region et la lettre du ministre l'explique intelligement (une lettre qui compte... )

    A suivre...
    Dernière modification par Hibiscus, 21 novembre 2013, 19h19.

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    • #3
      Bouchra Benhid...., Moulay Hafid Elalamy
      Chkoun chakrak ala3roussa

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      • #4
        Chkoun chakrak ala3roussa
        yemmaha w khalat'ha .
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          Il est tres intelligent pour le Maroc de devenir le VRP de l'Afrique en general, c'est une strategie Win Win a tous les niveaux. Si les US embarquent dans le train, le Maroc sera de facto, l'intermediaire necessaire. Il suffit comme j'ai dit en haut de bien vendre les differentes parties du meme puzzle : la logisitique (Tanger Med), l'economie de marche, la mise a niveau du systeme financier en cours (CFC), Le reseau marocain en Afrique et last but not least, Le Free Trade Agreement, qui permettraient de faire du Maroc un passage Tax Free pour nombre de produits americains...

          Esperons que le fait d'avoir 3 financiers, entrepreneurs, qui ont fait leurs preuves (Alami, Zenagui et Mezaour) avancer ces points convaincra l'administration americaine a se lancer dans cette aventure.

          Et si Obama veut laisser un leg africain, c'est l'occasion
          Dernière modification par Hibiscus, 21 novembre 2013, 19h30.

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          • #6
            le Maroc sera de facto, l'intermediaire necessaire
            le jour où le territoire du SO en litige, interdit aux etrangers, aux ONG, aux députés...sera incontestablement marocain, car seulement ainsi le Maroc aurait une fenêtre sur l'Afrique! D'ici lá, vs resterz coincé entre des frontiéres fermées á l'est , des barblés au nord et un conflit ouvert au sud!

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            • #7
              Obama s'appuie sur le Maroc pour sa diplomatie nord-africaine
              Toz !

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              • #8
                le jour où le territoire du SO en litige, interdit aux etrangers, aux ONG, aux députés...sera incontestablement marocain, car seulement ainsi le Maroc aurait une fenêtre sur l'Afrique! D'ici lá, vs resterz coincé entre des frontiéres fermées á l'est , des barblés au nord et un conflit ouvert au sud!
                Les provinces marocaines du sud sont ouvertes aux ONG, aux deputes et aux etrangers plus qu'Alger est ouverte a ces dernieres... D'ailleurs le Free Trade Agreement avec les US est pour tout le Maroc... Secundo, si le Maroc venait a devenir la porte d'entree de l'Afrique, ce serait principalement via le nord ou la logistique est deja presente et les conditions sont meilleurs. A moins que l'on se decide a creer un second mega-port au Sud pour etre une veritable porte d'entree atlantique aux marches africains...

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                • #9
                  e jour où le territoire du SO en litige, interdit aux etrangers, aux ONG, aux députés...sera incontestablement marocain, car seulement ainsi le Maroc aurait une fenêtre sur l'Afrique! D'ici lá, vs resterz coincé entre des frontiéres fermées á l'est , des barblés au nord et un conflit ouvert au sud!
                  qui t'as mentis ??

                  welcom to the real world.

                  marhba bik dans ma ville.

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                  • #10
                    Les provinces marocaines du sud sont ouvertes aux ONG, aux deputes et aux etrangers
                    Rien que concernant les journalistes: Reporters sans Frontiéres ecrit
                    Halte aux expulsions forcées et aux retraits des accréditations des journalistes étrangers

                    Depuis l’intervention militaire du 8 novembre 2010, au Sahara occidental, les autorités marocaines continuent de verrouiller l’accès des journalistes au campement de Laayoune, dans le sud du pays.
                    Reporters sans frontières condamne fermement le blocage dans l’accès à l’information des journalistes étrangers, et l’acharnement dont sont victimes les correspondants espagnols. L’organisation appelle les autorités de Rabat à cesser la censure sur les événements en cours dans le campement de Laayoune. Dans le contexte régional tendu, le royaume doit faire face à ses responsabilités, et laisser les journalistes effectuer leur travail.
                    Le ministère marocain de la Communication a retiré son accréditation au correspondant du quotidien ABC et de la radio espagnole RNE, Luis de Vega, pour « pratique de l’animosité et la falsification des faits », dans la couverture de la crise au Sahara.
                    Le journaliste espagnol, correspondant depuis 9 ans dans le royaume, s’est vu retirer son accréditation sans qu’il en soit averti par les autorités concernées. Signé par le Maroc le 19 janvier 1977 et ratifié le 3 mai 1979, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques dispose que toute personne visée par une inculpation en soit informée au préalable, et soit jugée selon les règles incombant à un procès équitable, notamment l’égalité des droits à la défense.
                    En l’espèce, aucune autorité judiciaire n’a été sollicitée pour que soient vérifiés les faits allégués à l’encontre de Luis de Vega. Nous déplorons une avalanche de décisions administratives qui ne vont que dans le sens d’un durcissement des relations entre le Maroc et l’Espagne.
                    Trois autres journalistes de la chaîne espagnole SER, Angels Barceló, directrice du programme Hora 25 sur la chaîne, ainsi que le journaliste Nicolás Castellano et leur collaborateur Angel Cabrera, ont été expulsés manu militari, le 12 novembre 2010, après avoir réussi à se rendre légalement à Laayoune, le 11 novembre 2010.
                    Le 11 novembre 2010, une journaliste française et deux journalistes espagnols du quotidien la Vanguardia et de la Catalunya Radio, ont été empêchés d’embarquer pour Laayoune. Au moment d’embarquer à Casablanca, le personnel de la compagnie gouvernementale Royal Air Maroc (RAM) leur a annoncé que leur vol avait été annulé. Les trois journalistes ont été suivis jusqu’à ce qu’ils regagnent leur véhicule par des policiers en civil. Seule une journaliste du quotidien français Le Monde a pu se rendre à Laayoune, grâce à l’intervention de l’ambassade de France. Un photographe de l’agence Associated Press a lui aussi été empêché d’embarquer.
                    Le 8 novembre au matin, le correspondant du journal émirati The National, John Thorne, ainsi que le collaborateur marocain de l’ONG Human Rights Watch, ont été pris pour cibles par la police. Après un bref contrôle d’identité, ce dernier a été jeté à terre, insulté et battu à coups de crosse et de matraque pendant une demi-heure. Sommés de partir, ils ont appris par des sources policières qu’ils avaient été confondus avec des journalistes espagnols.
                    Quant aux députés etrangers, tu mens et voici la vérité, un échantillon:

                    Des parlementaires européens expulsés du Maroc

                    Le Maroc a interdit aujourd’hui à quatre europarlementaires l’accès à son territoire. Il s’agit des Espagnols Willy Meyer du parti de gauche Izquierda Unida et du socialiste Vicent Garcès. L’eurodéputée du parti des Verts suédois Isabella Lövin et son collègue slovène le libéral Ivo Vajgl ont étté interdits d’entrée au Maroc. Tous ont été immédiatement expulsés.
                    Ces eurodéputés avaient l’intention de se rendre au Sahara ocidental pour s’enquérir de la situation des droits de l’homme sur place et avoir des entretiens avec la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).
                    Willy Meyer qui venait de Madrid était attendu par la police des frontières de Casablanca sur la passerelle de l’avion. La police lui a retiré son passeport et lui a expliqué qu’il existait un « ordre du gouvernement marocain » qui lui interdisait l’entrée au Maroc.
                    Les trois autres europarlementaires, qui venaient eux de Paris, ont subi le même sort.
                    Pourtant, il y a à peine quelques semaines, en février dernier, Willy Meyer a pu assister comme observateur sans aucun problème au polémique procès des Sahraouis impliqués dans les événement de Gdeim Izik et condamnès à de très lourdes peines par le tribunal militaire (entre 20 et 30 ans de prison).
                    Dernière modification par TAGHITI, 21 novembre 2013, 20h08.

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                    • #11
                      tu parles bien des journalistes qui ont fait de la propagande et ont paye une amende devant la cour european pour des victimes de Gaza et de Casablanca... qui les ont passe pour des sahraouis ???


                      la propagande ne marche plus.

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                      • #12
                        Bachi

                        Toz !
                        3alik !

                        Triste !!! obligé de se courber devant el barani parce que "nos frères" cours après une "légitimiter" qu'il serait incapable de pratiqué chez eux

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                        • #13
                          Obama s'appuie sur le Maroc pour sa diplomatie nord-africaine

                          Par Bouchra Benhida
                          .
                          Pour qui cet article ?
                          Pas surement aux algériens et en particulier au pitbull de la politique " Lamamra "

                          Les bébés de la MAP s enfoncent dans le ridicule avec le peuple marocain ( trop de mensonges ..)
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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