ma nuit est bercée
par la chaleur de son souffle
que je contrôle
au fur et à mesure
du battement de son cœur
épuisé par mes caprices
ma jalousie maladive
de Diablesse endiablée
je compte les heures les minutes
qui me séparent de son monde
un univers de lumière
si éblouissant
qu'il me rend aveugle chaque crépuscule
je marche dans la boue de son sang
coulant tièdement sous la froideur de mes pieds
je le piétine en dessinant des cercles
de bulles gluantes visqueuses
je m'amuse à les percer
une a une en bavant dessus
ris sa souffrance
j'attends
qu'il m'appelle
me demande
son visage posé
sur la paume de ma main
je scrute avec la plus belle indifférence
son agonie
j'essuie tendrement ses paupières
empêchant son âme bleue de croiser
mon regard ébène
je respire son torse suintant
chaque pores hurlaient la peur
mes doigts glissaient sur cette
belle peau laiteuse
laissant mes ongles agir à leur guise
torturant arrachant des petits bouts
de chaire
que je ne pouvais m’empêcher
de goûter
de savourer
je pose mes lèvres contre ses lèvres
et l'embrasse à perdre haleine
à la suffocation...
je ressens son dernier cri
dans mon être
je jouis ma cruauté
l'amour que je ne sais partager...
je l'aime.
le 21 novembre 2013
Lily La Diablesse
par la chaleur de son souffle
que je contrôle
au fur et à mesure
du battement de son cœur
épuisé par mes caprices
ma jalousie maladive
de Diablesse endiablée
je compte les heures les minutes
qui me séparent de son monde
un univers de lumière
si éblouissant
qu'il me rend aveugle chaque crépuscule
je marche dans la boue de son sang
coulant tièdement sous la froideur de mes pieds
je le piétine en dessinant des cercles
de bulles gluantes visqueuses
je m'amuse à les percer
une a une en bavant dessus
ris sa souffrance
j'attends
qu'il m'appelle
me demande
son visage posé
sur la paume de ma main
je scrute avec la plus belle indifférence
son agonie
j'essuie tendrement ses paupières
empêchant son âme bleue de croiser
mon regard ébène
je respire son torse suintant
chaque pores hurlaient la peur
mes doigts glissaient sur cette
belle peau laiteuse
laissant mes ongles agir à leur guise
torturant arrachant des petits bouts
de chaire
que je ne pouvais m’empêcher
de goûter
de savourer
je pose mes lèvres contre ses lèvres
et l'embrasse à perdre haleine
à la suffocation...
je ressens son dernier cri
dans mon être
je jouis ma cruauté
l'amour que je ne sais partager...
je l'aime.
le 21 novembre 2013
Lily La Diablesse
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