Bonsoir
Révélation n Le président pakistanais a «échangé» ses «terroristes» contre des sommes colossales versées par les Américains.
La CIA a versé des millions de dollars au Pakistan en échange de la remise aux Etats-Unis de plus de 300 terroristes, suspectés d'appartenir à Al-Qaîda, a révélé le président pakistanais Pervez Musharraf, selon le Times de ce lundi.
Cette révélation figure dans son autobiographie In Line of Fire : a Memoir dont des passages sont publiés en feuilleton par le quotidien britannique. Pervez Musharraf ne précise pas la somme exacte que son pays a obtenue pour avoir donné l'ordre de remettre aux Etats-Unis 369 suspects, note le Times, soulignant que de telles pratiques sont interdites par le gouvernement américain. Interrogé sur cette question, un porte-parole du département américain de Justice a déclaré : «On n'est pas au courant de cela. Cela ne devrait pas arriver. Ces primes sont destinées à des personnes privées, qui apportent leur aide à dépister les terroristes figurant sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, mais pas à des gouvernements étrangers.» La révélation du dirigeant pakistanais survient après qu'il eut révélé, la semaine dernière, à la chaîne de télévision CBS, que les Etats-Unis avaient menacé de bombarder le Pakistan après les attentats du 11 septembre 2001, si son pays ne coopérait pas dans la lutte contre le terrorisme. Musharraf qualifie la menace américaine de «déclaration la moins diplomatique possible jamais faite». «Nos relations avec les dirigeants internationaux est une chose dont nous ne sommes pas disposés à parler», a répondu, pour sa part, un porte-parole du FBI qui était interrogé par le Times.
A ce sujet, Pervez Musharraf écrit également qu'il était si en colère contre les exigences américaines qu'il les a qualifiées de «ridicules» et qu'il s'est mis, lors d'un «wargame», à simuler un conflit avec pour «adversaire» les Etats-Unis. «Il y aurait eu une violente réaction si on n'avait pas soutenu les Etats-Unis, la question était : Si on ne fait pas cause commune avec eux, pouvons-nous entrer en confrontation et résister à l'attaque ? La réponse est non», peut-on lire dans les passages de l'autobiographie du dirigeant pakistanais.
InfoSoire
Révélation n Le président pakistanais a «échangé» ses «terroristes» contre des sommes colossales versées par les Américains.
La CIA a versé des millions de dollars au Pakistan en échange de la remise aux Etats-Unis de plus de 300 terroristes, suspectés d'appartenir à Al-Qaîda, a révélé le président pakistanais Pervez Musharraf, selon le Times de ce lundi.
Cette révélation figure dans son autobiographie In Line of Fire : a Memoir dont des passages sont publiés en feuilleton par le quotidien britannique. Pervez Musharraf ne précise pas la somme exacte que son pays a obtenue pour avoir donné l'ordre de remettre aux Etats-Unis 369 suspects, note le Times, soulignant que de telles pratiques sont interdites par le gouvernement américain. Interrogé sur cette question, un porte-parole du département américain de Justice a déclaré : «On n'est pas au courant de cela. Cela ne devrait pas arriver. Ces primes sont destinées à des personnes privées, qui apportent leur aide à dépister les terroristes figurant sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, mais pas à des gouvernements étrangers.» La révélation du dirigeant pakistanais survient après qu'il eut révélé, la semaine dernière, à la chaîne de télévision CBS, que les Etats-Unis avaient menacé de bombarder le Pakistan après les attentats du 11 septembre 2001, si son pays ne coopérait pas dans la lutte contre le terrorisme. Musharraf qualifie la menace américaine de «déclaration la moins diplomatique possible jamais faite». «Nos relations avec les dirigeants internationaux est une chose dont nous ne sommes pas disposés à parler», a répondu, pour sa part, un porte-parole du FBI qui était interrogé par le Times.
A ce sujet, Pervez Musharraf écrit également qu'il était si en colère contre les exigences américaines qu'il les a qualifiées de «ridicules» et qu'il s'est mis, lors d'un «wargame», à simuler un conflit avec pour «adversaire» les Etats-Unis. «Il y aurait eu une violente réaction si on n'avait pas soutenu les Etats-Unis, la question était : Si on ne fait pas cause commune avec eux, pouvons-nous entrer en confrontation et résister à l'attaque ? La réponse est non», peut-on lire dans les passages de l'autobiographie du dirigeant pakistanais.
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