Une simple lecture du budget de l'Etat pour l'exercice 2014 montre qu'il est difficile d'atteindre à partir des hypothèses sur lesquelles est fondé ce budget le but escompté». Ce constat a été établi par le Centre marocain de conjoncture (CMC), qui lui a consacré le numéro de sa lettre mensuelle.
Tout en rappelant que le budget prévisionnel de l'Etat retient comme priorité «la relance économique et la dynamisation de l'emploi tout en rétablissant l'équilibre des finances publiques», les experts du CMC soulignent que «les voies et les moyens à mobiliser pour concrétiser ces orientations montrent qu'il est difficile d'atteindre ces objectifs».
Tout en critiquant la politique préconisée pour les atteindre et qui consiste, entre autres, à réduire certaines procédures administratives, à agir sur la structure de la taxe sur la valeur ajoutée et à contenir les dépenses d'importation et d'investissement, le CMC indique que les «déterminants de la croissance sont négativement affectés par la politique choisie».
Il tire ainsi la sonnette d'alarme en précisant que «l'investissement retenu dans la loi de Finances est en baisse», et «la consommation des ménages pourrait ralentir sous le poids de la pression fiscale et de la baisse du pouvoir d'achat qui s'en suivrait .... ».
A propos de l'investissement, le CMC met en exergue les contraintes que pose le déficit budgétaire pour le financement des entreprises.
Sur le plan fiscal, le Centre, présidé par Habib El Malki, alerte sur les effets néfastes de la restructuration de la TVA, qui implique une hausse importante de la pression fiscale sur les contributeurs.
Il indique dans ce sens que du côté des recettes, «l'impact de ces ajustements demeure «fort limité» au vu des projections budgétaires.
Concernant la fiscalisation du secteur agricole, le CMC met en garde contre l'absence d'une vision claire pour le projet d'imposition de ce secteur.
Libération-Maroc 21 - 11 - 2013
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Tout en rappelant que le budget prévisionnel de l'Etat retient comme priorité «la relance économique et la dynamisation de l'emploi tout en rétablissant l'équilibre des finances publiques», les experts du CMC soulignent que «les voies et les moyens à mobiliser pour concrétiser ces orientations montrent qu'il est difficile d'atteindre ces objectifs».
Tout en critiquant la politique préconisée pour les atteindre et qui consiste, entre autres, à réduire certaines procédures administratives, à agir sur la structure de la taxe sur la valeur ajoutée et à contenir les dépenses d'importation et d'investissement, le CMC indique que les «déterminants de la croissance sont négativement affectés par la politique choisie».
Il tire ainsi la sonnette d'alarme en précisant que «l'investissement retenu dans la loi de Finances est en baisse», et «la consommation des ménages pourrait ralentir sous le poids de la pression fiscale et de la baisse du pouvoir d'achat qui s'en suivrait .... ».
A propos de l'investissement, le CMC met en exergue les contraintes que pose le déficit budgétaire pour le financement des entreprises.
Sur le plan fiscal, le Centre, présidé par Habib El Malki, alerte sur les effets néfastes de la restructuration de la TVA, qui implique une hausse importante de la pression fiscale sur les contributeurs.
Il indique dans ce sens que du côté des recettes, «l'impact de ces ajustements demeure «fort limité» au vu des projections budgétaires.
Concernant la fiscalisation du secteur agricole, le CMC met en garde contre l'absence d'une vision claire pour le projet d'imposition de ce secteur.
Libération-Maroc 21 - 11 - 2013
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