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LA TRIPLE MANOEUVRE DE BOUTEFILKA : Kabylie en ébullition, Hamrouche en caution, Benflis à l’hameçon

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  • LA TRIPLE MANOEUVRE DE BOUTEFILKA : Kabylie en ébullition, Hamrouche en caution, Benflis à l’hameçon

    LA TRIPLE MANOEUVRE DE BOUTEFILKA : Kabylie en ébullition, Hamrouche en caution, Benflis à l’hameçon


    Algérie Express
    Publié le jeudi 21 novembre 2013 09:09
    Écrit par Malek Yacini

    Après avoir tout verrouillé, Bouteflika cherche des mécanismes pour donner plus de consistance à son estocade contre l’armée et des subterfuges pouvant assurer un minimum de mobilisation lors de la prochaine présidentielle.

    En plus des actions occultes, qu’il est difficile voire impossible de deviner pour l’instant, les indiscrétions d’un clan sous tension dévoilent trois leviers sur lesquels on agit depuis longtemps.

    Le chef de l’Etat vient d’actionner ses agents en Kabylie pour promettre l’officialisation de Tamazight (voir article de Dj. Sadaoui sur l'APW de Tizi Ouzou).

    Chargé de feindre la panique de l’oligarchie présidentielle, Farouk Ksentini est missionné pour suivre Ali Benflis à qui est promis l’aide voulue pour la conquête de la magistrature suprême(ou le poste de vice-président), s’il pouvait assurer de sa mansuétude les personnes impliquées dans« les dossiers sensibles ». La réponse de l’ex-chef du gouvernement fut sans équivoque : « vous ne trouverez pas meilleur protecteur que moi. » Said Bouteflika jubile : Benflis est ferré ; des taupes sont discrètement encouragées pour susciter ou s’associer à ses « comités de soutien » qui doivent fleurir un peu partout dans le pays.

    Parallèlement, des contacts sont maintenus, de longue date, avec un autre ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche. Plus méfiant, ce dernier, intéressé par un compagnonnage, attend de voir si les militaires, qui ne lui ont jamais pardonné d’avoir joué par devers eux avec le FIS en 1991, sont définitivement écartés. Après avoir envisagé de le rappeler comme premier ministre, Bouteflika sonde les grands partenaires de l’Algérie sur l’hypothèse de le désigner, lui aussi, comme…vice-président après la révision de la constitution.

    Hormis les législatives de 1991 où il fut éliminé et l’éphémère campagne de 1999, Hamrouche n’a jamais affiché de grandes disponibilités pour un combat politique ou une compétition électorale. Homme du sérail, il préfère tabler sur le pourrissement général et les divisions, désormais publiques, des clans et attend « d’être appelé ». Pour l’heure, il semble se satisfaire de la représentation du FFS envoyé en ouvreur dans l’antre présidentielle.

    Le choix de Benflis est autrement plus aléatoire. Encouragé à se porter candidat avec des services de sécurité, une justice, une administration, un conseil constitutionnel, et, depuis ce dimanche, une cour suprême, caporalisés, une bonne partie de l’opinion suit difficilement son positionnement. D’autant que 8 ministres, actuellement en poste, originaires de Batna et opportunément répartis sur les grandes tribus de la région, susurrent que Benflis ne ramassera que des miettes dans les Aurès.

    On notera que, dans un cas comme dans l’autre, le clan Bouteflika cherche la garantie de l’impunité, ce qui implique la pérennité du système, d’où la fixation sur les notabilités du régime et la recherche de l’anesthésie de la Kabylie.

    Le jeu de Bouteflika se précise. Il a un objectif unique : protéger les siens. Se sachant diminué, il ne veut laisser aucune faille dans laquelle pourrait s’infiltrer le moindre facteur de risque pour ses proches. Il s’emploie à tout bétonner et, si possible, tout acheter; faisant en sorte que le successeur soit son obligé avec une Kabylie domestiquée, le reste du pays étant livré à un premier ministre VRP de la famille et coutumier des campagnes électorales à sens unique.

    Il restera à affronter deux problèmes : se présenter en s‘assurant d’un semblant de participation et se prémunir contre les aléas de la maladie. En ce qui concerne le premier aspect, « l’hameçonnage » de Benflis semble acquis et rien ne dit que le dernier revers essuyé en Kabylie ne sera pas suivi par d’autres tentatives de désinformation. Mais si d’aventure sa santé devait l’empêcher de se porter candidat ou le lâcher en cours de mandat, le scénario de Hamrouche comme vice-président peut être une formule qui agrée aux deux hommes : l’un étant rassuré sur l’avenir de la famille et son patrimoine ; l’autre accédant enfin à la présidence sans avoir concouru. Au vu de ce qui s’est passé ce 18 novembre à Tizi-Ouzou où les affidés du clan présidentiel ont été malmenés- et c’est euphémisme -, « le chantier kabyle » est toujours volcanique. Il reste à savoir ce qu’espère gagner Benflis dans ce périlleux challenge.

    Malek YACINI
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le journal Algérie Express, enfin Kabylie Express, nous a habitué à des analyses express, expéditives, punitives, et à la limite de l'indigeste. On franchit un nouveau cap avec ce magma d'entrailles du cerveau de "certains journalistes", plus habitués à l'indigeste intellectuel, au psycho drame aidé par certains psychiatres en mal de patients, et aboutissant à une diarrhée verbale et politique vraiment tordue...

    Après s'être trompé de peuple, de patients, et parfois de pays (en voyant les glissements pro makhzeniens), certains veulent persister à justifier leurs erreurs d'analyses et de positionnement par des interprétations de l'interprétation, supputations des supputations abracadabrantesques... Attention au pschitts...

    Certains experts en expertologie, gorges profondes au risque d'atteindre certaines entrailles, semblent en perdre leurs latin, à voir certaines productions expertolistiques d'experts politiques...
    Dernière modification par ott, 22 novembre 2013, 09h20.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      La faute du journal, tout va bien en Algerie...

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      • #4
        Raté une bonne occasion de t'abstenir... si c'est en plus pour dire des inepties comme d'habitudes, ça en deviendrait une lapallissade, voir Hibiscussade...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          L'ott toujours égal à lui même!
          Comme d'hab, il remue la m... et il se plaint de l'odeur!
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Heureusement que tu as ton nez rouge pour bien le sentir...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              il remue la m... et il se plaint de l'odeur!

              Peut-être voulait-il nous aviser de la présence du tas puant avant qu'on y mette les pieds.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Saha okba30,

                Ca sentait tellement bon, qu'il semble qu'ils l'ont supprimé de leur site...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Salut ott,
                  C'est bien d'être à l'affut et aux aguets des analyses bizarroïdes.
                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                  • #10
                    C'est une mine d'or en information... faut juste ne jamais les lire au premier degré...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Kabylie en ébullition, Hamrouche en caution, Benflis à l’hameçon
                      et c qui a califourchon???
                      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

                      Commentaire


                      • #12
                        je crois que le role de boutflika est terminé..s'il sera réelu ça sera une grave erreure strategique car notre peuple est encore dans un état d'assistanat due au recette petrolière..donc il leur faut un president qui leur procure de la paternité et aussi de la protection...d'autant plus que l'algerie est comprimé par des vosins qui sont dans un état de déstabilité..un president faible et vieux donne des ailes et des itentions aux voisins pour passer a l'action..

                        Sellal a un avantage et un inconvenient..il est direct, il n'a pas la langue de bois du FLN..

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                        • #13
                          Sellal a un inconvenient : c'est d'etre lui-meme.

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                          • #14
                            Restant dans le foot conjuguer à la politique.

                            Combien l Algérie à travers son pouvoir qui veux se maintenir en place a payer pour que le Burkina accepte ce mini but ?

                            Le prix qu à négocier le chef de la diplomatie de l ex Haute Volta, lors de sa venue en Algérie à quelques jours de cette compétition?

                            AREZKI
                            Dernière modification par arrezki, 22 novembre 2013, 20h03.

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                            • #15
                              Les dernières news parlent de cinq fûts de zit ezemmour
                              أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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