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La Suisse verrouille sa porte aux étrangers non-européens

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  • La Suisse verrouille sa porte aux étrangers non-européens

    Bonjour

    humanitaire de la Suisse en question
    Les résultats connus indiquent un oui clair à la nouvelle loi fédérale sur les étrangers et à la révision de la loi sur l'asile et un non à l'initiative COSA.

    Les votants des différentes régions du pays se sont prononcés de manière uniforme sur les trois objets qui leur étaient proposés ce dimanche.


    A l'heure actuelle, les résultats sont connus pour 25 cantons et demi-cantons. Tous ont accepté les lois sur les étrangers et l'asile.

    Seuls les cantons de Genève, du Tessin et de Bâle-Ville ont dit oui à l'initiative COSA qui passe à la trappe, puisqu'elle nécessitait une double majorité, celle du peuple et des cantons.

    Pour l'heure, les projections de l'institut gfs.bern pour le compte de SRG SSR idée Suisse indiquent près de 70% de oui aux lois sur les étrangers et l'asile et 59% de non à l'initiative populaire soutenue par la gauche.

    COSA est la 146e initiative à échouer en votations fédérales depuis 1891. Sur les 161 initiatives soumises au peuple depuis l'introduction de ce droit, quinze seulement (9,3%) ont été approuvées.

    A noter toutefois que trois initiatives populaires ont passé victorieusement l'épreuve de la votation ces dernières années. Elles demandaient l'adhésion de la Suisse à l'ONU (mars 2002), l'internement à vie des délinquants très dangereux (février 2004) et un moratoire sur les OGM (novembre 2005).

    Durant la même période, soit depuis 2002, pas moins de 13 initiatives populaires ont été rejetées en votation.


    La loi sur les étrangers

    La nouvelle loi sur les étrangers, contre laquelle un référendum a été lancé, ambitionne de régler le statut juridique des étrangers de manière globale en simplifiant les procédures. Elle veut aussi combattre plus efficacement les abus.

    Les ressortissants de l'Union européenne (UE) et de l'Association européenne de libre-échange (AELE) ne sont cependant pas concernés, leur cas dépendant de l'accord sur la libre circulation des personnes. Quant aux demandeurs d'asile, ils sont soumis à la Loi sur l'asile.

    Les autres étrangers visés par la nouvelle loi sont soumis à des règles bien plus strictes que les citoyens de l'UE et de l'AELE en matière d'établissement. La loi précise que leur admission en vue de l'exercice d'une activité lucrative doit servir les intérêts économiques de la Suisse.

    La loi prévoit aussi des procédures simplifiées pour les étrangères et les étrangers déjà employés en Suisse. Ainsi, ceux-ci doivent pouvoir changer de profession et déménager librement dans un autre canton si un nouveau poste leur y est offert.

    Enfin, de nouveaux instruments juridiques doivent offrir aux autorités une meilleure base légale pour lutter contre les abus tels que les mariages blancs, le travail au noir ou les séjours illégaux.

    Qu'est-ce que c'est? gfs.bern
    Révision de la loi sur l'asile

    Un référendum a également été lancé contre la révision de la loi sur l'asile. Cette dernière prévoit plusieurs durcissement voulus par le gouvernement et le Parlement pour combattre plus efficacement les abus en matière de droit d'asile.

    Selon les autorités, la tradition humanitaire de la Suisse n'en sera pas pénalisée. Une opinion pas du tout partagée par les référendaires qui évoquent un climat toujours plus rude à l'encontre des réfugiés et des violations de traités internationaux signés par la Suisse.

    En cas d'acceptation de la révision de la loi sur l'asile, les demandeurs qui ne pourront pas présenter de papiers d'identité seront frappés d'une non-entrée en matière.

    Autres mesures contestées: la suppression de l'aide sociale aux demandeurs d'asile dont la requête a été refusée (ceux-ci ne recevront plus que l'aide d'urgence) et la possibilité d'incarcérer des demandeurs d'asile déboutés pour un maximum de 24 mois en attente de leur expulsion.

    La révision introduit également quelques facilités, par exemple pour les personnes admises à titre provisoire qui pourront accéder plus facilement au marché du travail ou faire venir leur famille.


    L'initiative COSA

    L'initiative populaire «bénéfices de la Banque nationale pour l'AVS» du Comité pour la sécurité de l'AVS (COSA), demandait que les bénéfices de la Banque nationale Suisse (BNS) soient repartis différemment pour assurer le paiement des rentes vieillesse d'ici à 2015.

    A l'exception d'un milliard de francs réservé aux canton, les bénéfices de la BNS aurait pu être versés à l'assurance vieillesse et survivants. Mais les cantons et la Confédération continueront de se répartir 2,5 milliards de francs par an, à raison de deux-tiers/un tiers.

    Le gouvernement et Parlement qui se battaient contre cette initiative avaient proposé, en 2005 déjà, un contre-projet indirect qui prévoit de ne verser à l'AVS que la part fédérale de sept milliards provenant de la vente de l'or excédentaire de la BNS.

    Au vu du non des Suisses à l'initiative COSA, ce contre-projet indirect entre en vigueur automatiquement.

    swissinfo et les agences

  • #2
    Ecrasante majorité pour le durcissement des lois sur l'immigration et le droit d'asile.
    La Suisse verrouille sa porte aux étrangers non-européens
    Par Annick STEVENSON

    Liberation : Lundi 25 septembre 2006 - 06:00

    C'est un rejet massif des étrangers non européens. La population suisse a voté à 68 % en faveur de la nouvelle loi sur l'immigration et à 67,8 % pour durcir les conditions d'accès au droit d'asile. Aucun des vingt-six cantons ne s'est opposé à la nouvelle réglementation. «Le résultat est affligeant et pourtant tout avait été dit sur ces deux lois qui constituent une insulte aux droits humains les plus élémentaires», se plaignait hier Didier Estoppey, éditorialiste du quotidien militant le Courrier. Les associations de défense des étrangers n'étaient pas seules, hier soir, à observer, incrédules, les tableaux de résultats. «La Suisse a adopté l'une des législations les plus restrictives en Europe, et d'autres pays pourraient suivre», s'est inquiété, pour sa part, le porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés, William Spindler. C'est la douche froide, un an tout juste après l'euphorie du vote du 25 septembre 2005, qui avait approuvé à une large majorité l'élargissement des accords bilatéraux avec l'Union européenne, qui permettra à terme un libre accès du marché du travail helvétique aux ressortissants de ces pays.
    [B]Conséquences graves.[/B[U]][U] De nombreux leaders de partis politiques, PS en tête, associations de défense des droits de l'homme et autres, avaient pourtant tenté de faire comprendre au peuple les enjeux de ce double scrutin. Jusqu'au conseil municipal de la ville de Genève qui, le 27 juin, adoptait une résolution «contre la nouvelle loi sur les étrangers». Son président, Roberto Broggini, énumérait les conséquences graves : plus de permis C (droit d'établissement) automatique après dix ans en Suisse, fini le regroupement familial, «pourtant garanti par la convention européenne des droits de l'homme», pour les familles avec enfants de plus de 12 ans, etc. Tandis que ceux qui refusent de rentrer chez eux pourront être emprisonnés par le retour d'un «concept de détention pour insoumission, réminiscence du Moyen Age», s'insurgeait Broggini. Même les étudiants étrangers vont pâtir de cette réforme. «La Confédération octroie un permis de huit mois aux danseuses de cabaret non ressortissantes de l'UE, alors que les étrangers de même origine sont priés de quitter le territoire helvétique dès l'obtention de leurs diplômes», s'indignait Guillaume Barazzone, député démocrate-chrétien, dans une lettre ouverte au quotidien le Temps.
    L'état des lieux est aussi désolant pour ce qui concerne la réforme du droit d'asile. Même les étrangers risquant leur vie s'ils sont renvoyés chez eux, ceux que la convention internationale de 1951, signée à Genève, siège du HCR, a voulu protéger, sont menacés dans leurs droits les plus élémentaires. Désormais, les demandeurs d'asile non reconnus seront privés d'aide sociale. Entre autres mesures, ils pourront faire l'objet de fouille sans mandat de perquisition, même dans un logement privé. Pis : ceux qui seront incapables de fournir des papiers d'identité dans les quarante-huit heures suivant le dépôt de leur demande pourront être renvoyés d'office.
    Populisme helvétique. «C'est la réforme Sarkozy, en pire», déplorent les associations de défense des étrangers. Une double méthode très sélective distinguant les bons des mauvais étrangers, les demandeurs d'asile méritants de ceux qui ne le sont pas. «La révision partielle de la loi sur l'asile vise à préserver la tradition humanitaire de la Suisse tout en empêchant les abus», a martelé le ministre de la Justice et de la Police, Christoph Blocher, par ailleurs homme fort de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), devenue en 2003 le premier parti de Suisse avec un programme largement axé sur les abus du droit d'asile. Avec le soutien de groupes très actifs, l'homme fort du populisme helvétique mène subtilement campagne depuis des mois, montant en épingle chaque fait-divers, attisant la peur de l'étranger venu hors des frontières d'une Europe à laquelle la Suisse n'a toujours pas adhéré et qu'une partie de la population continue d'observer avec scepticisme. Sur ses 7,3 millions d'habitants, la Suisse compte plus de 21 % d'étrangers. Le pays a reçu, l'an dernier, près de 19 000 demandes d'asile, soit le chiffre le plus bas depuis près de vingt ans.
    Dernière modification par absente, 25 septembre 2006, 10h13.

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    • #3
      La Suisse verrouille sa porte aux étrangers non-européens

      Ecrasante majorité pour le durcissement des lois sur l'immigration et le droit d'asile.

      Par Annick STEVENSON
      QUOTIDIEN : Lundi 25 septembre 2006 - 06:00


      C'est un rejet massif des étrangers non européens. La population suisse a voté à 68 % en faveur de la nouvelle loi sur l'immigration et à 67,8 % pour durcir les conditions d'accès au droit d'asile. Aucun des vingt-six cantons ne s'est opposé à la nouvelle réglementation. «Le résultat est affligeant et pourtant tout avait été dit sur ces deux lois qui constituent une insulte aux droits humains les plus élémentaires», se plaignait hier Didier Estoppey, éditorialiste du quotidien militant le Courrier. Les associations de défense des étrangers n'étaient pas seules, hier soir, à observer, incrédules, les tableaux de résultats. «La Suisse a adopté l'une des législations les plus restrictives en Europe, et d'autres pays pourraient suivre», s'est inquiété, pour sa part, le porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés, William Spindler. C'est la douche froide, un an tout juste après l'euphorie du vote du 25 septembre 2005, qui avait approuvé à une large majorité l'élargissement des accords bilatéraux avec l'Union européenne, qui permettra à terme un libre accès du marché du travail helvétique aux ressortissants de ces pays
      Dernière modification par Absente, 27 septembre 2006, 18h53.

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      • #4
        Bonsoir
        La Suisse accueille une très forte population étrangère puisqu'elle représente 20% des 7 millions d'habitants que compte le pays.

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        • #5
          L'Europe est une très grande terre d'acceuil d'étrangers tout comme l'était la Suisse. On assiste maintenant à un repli de cette politique pour des raisons socio-économiques longues à développer.

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          • #6
            un repli de cette politique pour des raisons socio-économiques longues à développer.
            Pas du tout elles sont simples au contraire!!! la raison veut que lorsqu'on se rend dans un pays étranger et que ce dernier vous donne droit à une vie décente et bien meilleure que celle que vous auriez eu dans votre douar, on essaye au mieux de s'adapter à ce pays et au pire de ne pas exiger qu'il s'adapte à soi!!!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              habitant lyon c est souvent que je vais a genéve pour m ammuser salon de l auto etc....
              ce qui marque le plus quand on arrive en suisse; et que je jalouse lorsque je reviens sur lyon,c'est la mixité social! Il ya de tt des chinois,des,italiens
              des francais etc qui s entendent a merveille!!!!
              Et quand je lis que meme,le regroupement famillal est interdit sa me fais vraiment mal au coeur et sa me donne plus l'envie de revenir ds ce beau pays!!!!!
              le coeur a ses raisons que la raison ignore!

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              • #8
                et pourtant la suisse souffre d'une grave pénurie de main d'oeuvre qualifiée dans plusieurs domaines
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  c est quand même une mesure ouvertement raciste qui devarit faire l objet de plus grande condamnation des grandes voix de ce monde ou des institutions.

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                  • #10
                    mais tu ne comprend pas que le monde deviens rasciste!!!!
                    le coeur a ses raisons que la raison ignore!

                    Commentaire


                    • #11
                      mais tu ne comprend pas que le monde deviens rasciste!!!!
                      On se demande bien pourquoi!!!!
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #12
                        mais il y a encore quelques milliards d individus qui sont stigmatisés par cette nouvelle tendance.la suisse n a plus vocation a abriter les grandes organisations humanitaires comme la croix rouge ,les droits de l homme ...

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                        • #13
                          Pour certains domaines,le suisse aura encore besoin d'étranger(e)s,comme l'informatique,la construction,la gastronomie et les métiers de la nuit,le pragmatisme suisse finira par tout régler.
                          il est vrai aussi que la suisse est un petit pays très provincial,donc a la capacité d'absorption limitée.

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                          • #14
                            Bonsoir

                            Les frontaliers
                            Les travailleurs frontaliers forment une catégorie importante de la main d'oeuvre étrangère en Suisse. Rien que pour l'agglomération genevoise, on compte plus de 40 000 frontaliers français qui travaillent quotidiennement du côté suisse.

                            Les zones frontalières de domicile et de travail sont déterminées dans des accords entre la Suisse et les pays voisins. Les frontaliers peuvent disposer d'un logement secondaire dans la zone de travail mais ils doivent obligatoirement retourner à leur domicile principal au moins une fois par semaine.

                            A la fin de l'année 2005, on comptait un peu moins de 180 000 frontaliers en Suisse, dont plus de la moitié étaient français. Les principales zones frontalières en Suisse sont la région lémanique, l'agglomération bâloise et le canton du Tessin.
                            La Suisse figure pour la première fois au premier rang du classement de la compétitivité établi pour 125 pays par le World Economic Forum (WEF).

                            Quatrième l'an dernier, elle profite notamment de sa forte capacité d'innovation et de la qualité de ses infrastructures.

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                            • #15
                              Je trouve déplorable que la Suisse aie choisi la voie de l'intolérance d'autant plus que vu ses performances économiques, elle va probablement inspirer d'autres pays européen...

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