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Dakar, Abidjan, Brazzaville, Alliances à la conquête des marchés subsahariens
22/11/2013 | LNT
Grosse affluence de la presse écrite et électronique au siège casablancais d’Alliances, l’un des géants nationaux de l’immobilier, grand aménageur-développeur de notre pays et société cotée en Bourse, que dirige M. Alami Lazraq. Une présence des journalistes justement motivée par l’annonce des « nouvelles aventures» et de projets d’importance pour le Groupe Alliances, mais « extra muros», et tout particulièrement en Afrique subsaharienne.
Jamais deux sans trois…
En effet, le 13 novembre dernier, M. Alami Lazraq, PDG du Groupe Alliances, a signé à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, une convention avec le Gouvernement Ivoirien, représenté par M. Mamadou Sanogo, Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme et Mme Nialé KABA, Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances.
Cet accord porte sur la réalisation et la commercialisation de 10 000 logements sociaux et 4000 logements, moyen et haut standing. La convention détermine notamment :
- Les conditions et les modalités d’exécution de ce programme,
- L’ensemble des avantages fiscaux et juridiques y afférents,
- Les composantes définitives de ce partenariat qui porte sur la réalisation et la commercialisation en plusieurs phases totalisant plus de 14 000 logements.
Le premier projet, situé à Anyama, dans la proche banlieue de la capitale ivoirienne, est composé de 7 800 logements pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 2,2 milliards de dirhams, soit 196 millions d’euros. Les travaux de la première tranche du projet situé à Anyama, constituée de 1580 logements sociaux entièrement pré-commercialisés, ont d’ores et déjà été lancés. Le chiffre d’affaires global de cette première tranche s’élève à 438 millions de dirhams, soit 39 millions d’euros.
Au même moment, à Brazzaville, capitale du Congo éponyme, M. Karim Belmaachi, DG du Groupe Alliances et Président de EMT Bâtiment, signait avec le gouvernement de ce pays africain, un protocole d’accord au bénéfice de EMT Bâtiment, la filiale du Groupe Alliances, spécialisée dans le BTP et les grands projets d’infrastructures.
Cet accord porte sur la réalisation, pour le compte de l’Etat Congolais, d’un programme de construction de logements dans la commune de Kintélé comprenant 3 250 unités d’habitation. Il prévoit également la viabilisation d’un pôle urbain sur plus de 100 ha pour accueillir 22 équipements importants comprenant entre autres un complexe sportif, 43 show rooms, un centre de santé, une mairie et un hôtel.
La réalisation de ce programme d’envergure de 195 millions d’Euros, (2,2 milliards de dirhams) par l’Etat Congolais, sera confiée à EMT Bâtiment. Le lancement des travaux est prévu début 2014. Cet accord a été signé par MM. Jean-Jacques Bouya et Gilbert Ondongo respectivement Ministre à la Présidence de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale des Grands Travaux et Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille Public et de l’Intégration de la République du Congo et Monsieur Karim Belmaachi, Président de EMT Bâtiment. Ce projet, à réaliser sur trois ans, répond au souhait de l’Etat congolais de mettre en place, dans les plus brefs délais, un programme de construction de logements sur la commune de Kintélé, située dans la banlieue nord de Brazzaville, pour le relogement des familles affectées par les destructions subies à la suite d’un grave incendie dans le quartier de Mpila, il y a quelques années.
Dans ce cadre, le Gouvernement congolais a fait appel à l’expertise reconnue d’EMT Bâtiment dans la construction de logements à grande échelle et qui réalise des ouvrages (bâtiments tous corps d’état) respectant les plus hauts standards de qualité. On signalera, fait significatif de la volonté des autorités congolaises d’aller vite et bien, qu’une «avance» de 30 % a été consentie à EMT Bâtiment pour engager au plus vite la réalisation de ce projet.
Enfin, last but not least, M. Alami Lazraq a annoncé à la presse, au cours de cette rencontre dédiée aux projets africains de son groupe, la finalisation très prochaine d’un accord avec le Gouvernement du Sénégal pour la réalisation d’un grand projet immobilier dans la zone périurbaine qui longe l’autoroute reliant la capitale sénégalaise à l’aéroport de Dakar-Yoff, où se développe aujourd’hui une urbanisation rapide rendue nécessaire par l’absence de terrains constructibles sur le territoire dakarois stricto sensu, fait d’une presqu’île complètement urbanisée.
Cet accord, qui pourrait être signé le 2 décembre prochain, date prévue d’une rencontre du PDG d’Alliances avec le Président de la République du Sénégal M. Macky Sall, fait suite aux contacts établis lors du séjour du Chef de l’Etat sénégalais au Maroc en juillet dernier, au cours desquels le principe de la réalisation, à 19 kilomètres de Dakar, d’un projet urbain, avait été acquis.
Cette « véritable petite ville », dixit M. Lazraq, comprendra sur deux axes s’étendant d’Est en Ouest et du Nord au Sud, un centre de conférences, un complexe sportif, un hôpital, un groupe scolaire, 30 000 logements sociaux, 8 000 habitations pour revenus intermédiaires et 1000 villas haut standing. Il est même prévu, à la demande expresse du Président Sall, une zone résidentielle destinée aux habitations du personnel diplomatique des différentes légations étrangères installés à Dakar.
Comme précisé par le PDG d’Alliances, le projet en question est le fruit d’un concours d’architectes qui a mis en compétition plusieurs cabinets nationaux et c’est celui de Aziz Lazrak, architecte connu et reconnu, qui a obtenu les faveurs de la présidence sénégalaise.
Risques et financements
Il n’échappera à personne que ces annonces, de grande valeur et d’une amplitude certaine, tant à Dakar qu’à Abidjan et à Brazzaville, expriment le parti pris, déterminé et assumé comme tel, par le Groupe Alliances d’exporter son savoir-faire, son expérience, son expertise et ses équipes vers de nouveaux terrains de développement pour le Groupe. Un groupe qui, d’ailleurs, prend bien soin, avant chaque opération de croissance externe, de s’assurer par des études de marchés et l’évaluation du risque pays, que ses opérations sont viables et sûres, si tant est qu’il n’existe nulle part au monde d’investissement totalement dénué de risque.
Alliances s’installe aujourd’hui, sans complexe, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, qui connaissent désormais des croissances économiques très attractives pour les investisseurs internationaux et où s’expriment des besoins sociaux et infrastructurels pressants. Le Groupe Alliances, qui profite, bien évidemment, des orientations stratégiques de la diplomatie marocaine, faisant de l’Afrique francophone, une priorité en termes de partenariats et de relations pérennes multiformes, dispose d’atouts sérieux dans cette grande aventure du développement multisectoriel du Continent. Grâce à l’acquis réalisé dans son essor au niveau du Royaume, tant dans l’immobilier, que les grands travaux, le BTP, l’aménagement et le développement, la construction hôtelière, etc, le Groupe de M. Alami Lazraq est parfaitement équipé, en termes de ressources humaines et de connaissance de ses métiers. Il aspire désormais à une croissance externe rendue nécessaire à la fois par ses ambitions légitimes de grand groupe, mais également du fait d’une réelle morosité du marché immobilier national qui se ressent des effets de la crise économique, comme beaucoup d’autres secteurs d’activité au demeurant.
Alliances va chercher «le business » là où il se trouve désormais, en Afrique subsaharienne et bénéficie du concours précieux des grandes banques marocaines qui sont déjà bien implantées en plusieurs pays africains.
Au Sénégal, par exemple, Alliances est épaulé par Attijariwafa bank, en Côte d’Ivoire, la Banque Atlantique, filiale de la Banque Populaire, est de la partie tandis qu’au Congo Brazzaville, BMCE Bank et AWB seront les partenaires du groupe de M. Alami Lazraq.
Une façon de montrer à tous que le Maroc, qui, certes, ne se targue pas des moyens des Chinois, des Brésiliens ou des Français, dispose néanmoins des hommes, des compétences et de la volonté de participer, de façon dynamique, au développement de l’Afrique, dont il est partie et dont il tirera profit, tout comme ceux qui l’accueillent…
Fahd YATA
22/11/2013 | LNT
Grosse affluence de la presse écrite et électronique au siège casablancais d’Alliances, l’un des géants nationaux de l’immobilier, grand aménageur-développeur de notre pays et société cotée en Bourse, que dirige M. Alami Lazraq. Une présence des journalistes justement motivée par l’annonce des « nouvelles aventures» et de projets d’importance pour le Groupe Alliances, mais « extra muros», et tout particulièrement en Afrique subsaharienne.
Jamais deux sans trois…
En effet, le 13 novembre dernier, M. Alami Lazraq, PDG du Groupe Alliances, a signé à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, une convention avec le Gouvernement Ivoirien, représenté par M. Mamadou Sanogo, Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme et Mme Nialé KABA, Ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances.
Cet accord porte sur la réalisation et la commercialisation de 10 000 logements sociaux et 4000 logements, moyen et haut standing. La convention détermine notamment :
- Les conditions et les modalités d’exécution de ce programme,
- L’ensemble des avantages fiscaux et juridiques y afférents,
- Les composantes définitives de ce partenariat qui porte sur la réalisation et la commercialisation en plusieurs phases totalisant plus de 14 000 logements.
Le premier projet, situé à Anyama, dans la proche banlieue de la capitale ivoirienne, est composé de 7 800 logements pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 2,2 milliards de dirhams, soit 196 millions d’euros. Les travaux de la première tranche du projet situé à Anyama, constituée de 1580 logements sociaux entièrement pré-commercialisés, ont d’ores et déjà été lancés. Le chiffre d’affaires global de cette première tranche s’élève à 438 millions de dirhams, soit 39 millions d’euros.
Au même moment, à Brazzaville, capitale du Congo éponyme, M. Karim Belmaachi, DG du Groupe Alliances et Président de EMT Bâtiment, signait avec le gouvernement de ce pays africain, un protocole d’accord au bénéfice de EMT Bâtiment, la filiale du Groupe Alliances, spécialisée dans le BTP et les grands projets d’infrastructures.
Cet accord porte sur la réalisation, pour le compte de l’Etat Congolais, d’un programme de construction de logements dans la commune de Kintélé comprenant 3 250 unités d’habitation. Il prévoit également la viabilisation d’un pôle urbain sur plus de 100 ha pour accueillir 22 équipements importants comprenant entre autres un complexe sportif, 43 show rooms, un centre de santé, une mairie et un hôtel.
La réalisation de ce programme d’envergure de 195 millions d’Euros, (2,2 milliards de dirhams) par l’Etat Congolais, sera confiée à EMT Bâtiment. Le lancement des travaux est prévu début 2014. Cet accord a été signé par MM. Jean-Jacques Bouya et Gilbert Ondongo respectivement Ministre à la Présidence de l’Aménagement du Territoire et de la Délégation Générale des Grands Travaux et Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, des Finances, du Plan, du Portefeuille Public et de l’Intégration de la République du Congo et Monsieur Karim Belmaachi, Président de EMT Bâtiment. Ce projet, à réaliser sur trois ans, répond au souhait de l’Etat congolais de mettre en place, dans les plus brefs délais, un programme de construction de logements sur la commune de Kintélé, située dans la banlieue nord de Brazzaville, pour le relogement des familles affectées par les destructions subies à la suite d’un grave incendie dans le quartier de Mpila, il y a quelques années.
Dans ce cadre, le Gouvernement congolais a fait appel à l’expertise reconnue d’EMT Bâtiment dans la construction de logements à grande échelle et qui réalise des ouvrages (bâtiments tous corps d’état) respectant les plus hauts standards de qualité. On signalera, fait significatif de la volonté des autorités congolaises d’aller vite et bien, qu’une «avance» de 30 % a été consentie à EMT Bâtiment pour engager au plus vite la réalisation de ce projet.
Enfin, last but not least, M. Alami Lazraq a annoncé à la presse, au cours de cette rencontre dédiée aux projets africains de son groupe, la finalisation très prochaine d’un accord avec le Gouvernement du Sénégal pour la réalisation d’un grand projet immobilier dans la zone périurbaine qui longe l’autoroute reliant la capitale sénégalaise à l’aéroport de Dakar-Yoff, où se développe aujourd’hui une urbanisation rapide rendue nécessaire par l’absence de terrains constructibles sur le territoire dakarois stricto sensu, fait d’une presqu’île complètement urbanisée.
Cet accord, qui pourrait être signé le 2 décembre prochain, date prévue d’une rencontre du PDG d’Alliances avec le Président de la République du Sénégal M. Macky Sall, fait suite aux contacts établis lors du séjour du Chef de l’Etat sénégalais au Maroc en juillet dernier, au cours desquels le principe de la réalisation, à 19 kilomètres de Dakar, d’un projet urbain, avait été acquis.
Cette « véritable petite ville », dixit M. Lazraq, comprendra sur deux axes s’étendant d’Est en Ouest et du Nord au Sud, un centre de conférences, un complexe sportif, un hôpital, un groupe scolaire, 30 000 logements sociaux, 8 000 habitations pour revenus intermédiaires et 1000 villas haut standing. Il est même prévu, à la demande expresse du Président Sall, une zone résidentielle destinée aux habitations du personnel diplomatique des différentes légations étrangères installés à Dakar.
Comme précisé par le PDG d’Alliances, le projet en question est le fruit d’un concours d’architectes qui a mis en compétition plusieurs cabinets nationaux et c’est celui de Aziz Lazrak, architecte connu et reconnu, qui a obtenu les faveurs de la présidence sénégalaise.
Risques et financements
Il n’échappera à personne que ces annonces, de grande valeur et d’une amplitude certaine, tant à Dakar qu’à Abidjan et à Brazzaville, expriment le parti pris, déterminé et assumé comme tel, par le Groupe Alliances d’exporter son savoir-faire, son expérience, son expertise et ses équipes vers de nouveaux terrains de développement pour le Groupe. Un groupe qui, d’ailleurs, prend bien soin, avant chaque opération de croissance externe, de s’assurer par des études de marchés et l’évaluation du risque pays, que ses opérations sont viables et sûres, si tant est qu’il n’existe nulle part au monde d’investissement totalement dénué de risque.
Alliances s’installe aujourd’hui, sans complexe, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, qui connaissent désormais des croissances économiques très attractives pour les investisseurs internationaux et où s’expriment des besoins sociaux et infrastructurels pressants. Le Groupe Alliances, qui profite, bien évidemment, des orientations stratégiques de la diplomatie marocaine, faisant de l’Afrique francophone, une priorité en termes de partenariats et de relations pérennes multiformes, dispose d’atouts sérieux dans cette grande aventure du développement multisectoriel du Continent. Grâce à l’acquis réalisé dans son essor au niveau du Royaume, tant dans l’immobilier, que les grands travaux, le BTP, l’aménagement et le développement, la construction hôtelière, etc, le Groupe de M. Alami Lazraq est parfaitement équipé, en termes de ressources humaines et de connaissance de ses métiers. Il aspire désormais à une croissance externe rendue nécessaire à la fois par ses ambitions légitimes de grand groupe, mais également du fait d’une réelle morosité du marché immobilier national qui se ressent des effets de la crise économique, comme beaucoup d’autres secteurs d’activité au demeurant.
Alliances va chercher «le business » là où il se trouve désormais, en Afrique subsaharienne et bénéficie du concours précieux des grandes banques marocaines qui sont déjà bien implantées en plusieurs pays africains.
Au Sénégal, par exemple, Alliances est épaulé par Attijariwafa bank, en Côte d’Ivoire, la Banque Atlantique, filiale de la Banque Populaire, est de la partie tandis qu’au Congo Brazzaville, BMCE Bank et AWB seront les partenaires du groupe de M. Alami Lazraq.
Une façon de montrer à tous que le Maroc, qui, certes, ne se targue pas des moyens des Chinois, des Brésiliens ou des Français, dispose néanmoins des hommes, des compétences et de la volonté de participer, de façon dynamique, au développement de l’Afrique, dont il est partie et dont il tirera profit, tout comme ceux qui l’accueillent…
Fahd YATA
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