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La Présidence interdit à Sellal d'improviser ses discours

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  • La Présidence interdit à Sellal d'improviser ses discours

    Les facéties d’Abdelmalek Sellal ne sont plus appréciées par le cercle présidentiel. Selon des sources proches de la présidence de la République, le Premier ministre aurait été sommé par le chef de l’Etat de ne plus improviser durant ses sorties sur le terrain et ses différentes rencontres publiques. Le jovial Abdelmalek Sellal devra ainsi s’astreindre à des discours préparés à l’avance et mûrement réfléchis par une pléiade de conseillers. Rappelé à l’ordre, le Premier ministre devra désormais faire attention au moindre de ses gestes et surtout cesser de blaguer à tout bout de champ. La décision de la présidence de la République aurait été prise suite à une féroce campagne menée sur les réseaux sociaux contre le Premier ministre dont les sorties semblent inspirer les internautes. Depuis quelques semaines, Facebook, YouTube et autres réseaux de communication sont truffés de montages vidéo des plus burlesques et des parodies d’Abdelmalek Sellal. Ces imitations sont telles que le Premier ministre éprouve de l’agacement et de l’exaspération, comme nous l’avions rapporté le 20 novembre dernier sous le titre «La multiplication des parodies sur Internet agace Sellal». Visiblement, il n’est pas le seul à être agacé. Abdelmalek Sellal est connu pour son côté taquin bien avant qu’il soit Premier ministre. La drôlerie est sa seconde nature. Une qualité, pourtant. Des journalistes, qui ont eu à l’accompagner durant ses déplacements en tant que ministre des Ressources en eau, racontent comment il s’amusait à les persifler dans le but de créer de l’ambiance et de rendre le voyage moins ennuyeux et peu fatigant. Mais, aujourd’hui, en sa qualité de chef de l’Exécutif appelé à parler au nom du Président, Sellal doit intervenir publiquement plus souvent. Un exercice de communication très contraignant auquel il n’est pas habitué, lui qui n’a pas la langue dans sa poche. S’exprimant dans un mélange de langues (arabe dialectal, français et arabe classique parfois déformé), le Premier ministre a commis beaucoup d’étourderies qui n’ont pas échappé aux internautes. La Présidence semble vouloir mettre un terme à cette situation. Nos sources indiquent, d’ailleurs, que le gouvernement se prépare à «occuper» les réseaux sociaux à son tour en prévision des échéances futures.

    Sonia B.
    ALGERIE PATRIOTIQUE
    Dernière modification par ahras, 22 novembre 2013, 21h38.

  • #2
    autant demander à un chien de ne pas remuer la queue...

    le proverbe bien de chez nous dit : elli fih Tabba, ma tetkhabba !

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    • #3
      Tres sage. Un president qui ne parle pas qui demande a un premier ministre de se taire. Unique au monde!
      Dernière modification par Hibiscus, 22 novembre 2013, 21h40.

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      • #4
        Le jovial Abdelmalek Sellal devra ainsi s’astreindre à des discours préparés à l’avance et mûrement réfléchis par une pléiade de conseillers
        Rédigés en français car en arabe ça restera une cata

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        • #5
          Il parait qu'il est le premier a avoir fait un discours en arabe a l'ONU, faut juste lui reconnaître son talon et maîtrise de la langue , il parlait bien le français , mais très rarement.

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          • #6
            en voilà une instruction qui vient à point nommé, ayyanna
            reste à espérer qu'il exécute dans les meilleures délais.
            c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

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            • #7
              Il est plutot entrain de se tailler une popularite celle là vraie et cela commence a gener boutef qui n'a pas respecter la constitution et pour le moins illegitime depuis la derniere election alors c'est a lui de continuer a se la boucler et ce sera tant mieux pour nous.

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              • #8
                C'est dommage ! on rigolait bien

                El faqaqir

                Sellal est dans la même lignée que Chadli

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                • #9
                  je te souhaite son QI, ya chadli

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                  • #10
                    Abdelmalek Sellal à Chlef
                    Nouveau style pour la même campagne électorale



                    Abdelmalek Sellal poursuit son offensive sur le terrain en chef de file d’une campagne électorale ouvertement affichée pour le quatrième mandat. Après avoir affiché la couleur à partir de Sidi-Bel-Abbès il y a quelque semaines, le Premier ministre a surpris, jeudi, à partir de Chlef sur un autre domaine : celui de sa propre communication. Le changement est radical, sur ce plan !
                    L’homme au style atypique était absent à Chlef pour laisser découvrir un Premier ministre qui se pare d’une solennité inhabituelle chez lui. Devant les représentants de «la société civile» locale, il a surpris tout le monde en se passant de son habituel discours improvisé et spontané, prononcé en dialecte algérien de tous les jours.

                    Non, cette fois, ce fut une intervention écrite, concise, et où chaque mot était bien pesé. Cela étant, le changement s’arrête car, finalement, le message et l’objectif demeurent les mêmes : faire la promotion du bilan de Bouteflika et lui préparer le terrain en prévision de la prochaine présidentielle.
                    Sellal commencera ainsi son intervention à Chlef en rappelant la terrible décennie quatre-vingt-dix lors de laquelle «les braves habitants de Chlef ont enduré les affres du terrorisme et ont payé un lourd tribut au prix du sang, des larmes et de la peur pour défendre leur patrie». Et d’enchaîner immédiatement après : «Aujourd’hui, que Dieu en soit loué, stabilité et joie de vivre règnent sur cette terre d’Algérie, cela grâce au génie du peuple qui a laissé émerger de ses entrailles des hommes et des femmes fidèles et loyaux qui ont résisté face à l’obscurantisme.»

                    Notons au passage que Sellal «rompt» là avec le discours officiel lorsqu’il nomme la calamité qui a frappé l’Algérie : «terrorisme» et, surtout «obscurantisme».

                    Pour le Premier ministre, le terrorisme a été combattu par «des héros au sein des services de sécurité et de l’armée, qui ont consenti l’ultime sacrifice pour la pérennité de l’Etat». Mais aussi, grâce à «un grand homme en la personne du Président Abdelaziz Bouteflika qui a réussi, à travers la politique de réconciliation nationale, à convaincre les Algériens des vertus du pardon et de la coexistence, et à travailler entre eux pour bâtir ensemble l’avenir de leurs enfants tout en étant, en même temps, fiers de l’histoire antique de leur nation».

                    A Chlef, qui a vécu les conséquences d’un autre sinistre, naturel celui-là, qu’est le séisme de 1980, Sellal s’engage «solennellement» au nom des «plus hautes autorités du pays» à en finir définitivement avec l’habitat précaire et les chalets. «Un programme exceptionnel» a été décidé dans ce sens et qui sera suivi de près, affirme encore l’orateur.

                    «La saveur de la qualification est que c’est une quatrième »

                    L’événement par excellence de cette semaine, la qualification des Verts pour le Mondial de juin prochain au Brésil, aura bien sûr bien pesé sur cette visite.
                    Y compris sur le discours du Premier ministre qui en fera l’usage politique que tout le monde soupçonnait chez le pouvoir.
                    Sellal, qui a d’ailleurs consacré l’essentiel de la semaine dernière à «gérer» le match de l’équipe nationale, n’hésitera pas, du reste, à glisser cette allusion dans son discours. En gras dans le texte, la phrase équivaut même un slogan de campagne ! «Je ne vous cache pas, par ailleurs, que ce qu’il y a de plus savoureux dans cette qualification, c’est qu’elle se réalise pour la quatrième fois.» Tout le monde avait saisi la signification, bien sûr, mais cela n’empêchera pas Sellal de préciser davantage son tir lorsqu’il évoquera «l’avenir».

                    «Durant la première décennie de ce siècle (comprendre depuis l’arrivée au pouvoir de Bouteflika, ndlr), les Algériennes et les Algériens ont définitivement tourné la page de la douleur et des larmes, tout en préservant la stabilité du pays et la force de ses institutions.

                    Le temps est venu aujourd’hui pour aller, tous ensemble avec la même détermination, vers la concrétisation de la renaissance économique de l’Algérie afin de porter notre pays au rang des nations modernes et prospères.»
                    Plusieurs fois, le chef de l’exécutif, tout comme plusieurs de ses ministres, a évoqué» en effet le… prochain plan quinquennal !


                    Le Soir d'Algérie
                    23.11.2013

                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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