Selon une dépêche de l’agence de presse espagnole EFE, « le Maroc s’apprête à légaliser dans très peu de temps les groupes sahraouis indépendantistes les plus actifs, si aboutissent, comme cela a toujours été le cas, les recommandations du Conseil national des droits de l’homme (CNDH)« .
Le CNDH est la boutique droitlhommiste du régime, puisque ses deux principaux dirigeants, Driss El Yazami et Mohamed Sebbar, deux ex-gauchistes qui ont rejoint le Makhzen, ont été nommés directement par le roi Mohamed VI. Les « recommandations » du CNDH, si l’information de EFE se confirme, sont en fait l’oeuvre du cabinet royal qui les a sûrement soufflés à El Yazami et Sebbar. Au Maroc, le dossier du conflit du Sahara est directement géré par un noyau dur et très restreint de l’entourage royal composé de conseillers royaux et des chefs des deux principaux services secrets du pays : la DST et la DGED.
C’est d’ailleurs le secrétaire général du CNDH, Mohamed Sebbar, qui a confirmé à EFE cette information. A savoir qu’il allait demander aux autorités marocaines de reconnaître et de légaliser plusieurs associations sahraouies ouvertement indépendantistes et directement liées, selon le régime, au Front Polisario. Il s’agit de l’association CODESA (Collectif de défenseurs sahraouis des droits humains), présidée par Aminatou Haïdar, et de l’ASVVDH (Association sahraouie des victimes des violations des droits humains), dont le responsable est Brahim Dahan.
Haïdar et Dahan, deux des interlocuteurs préférés de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, sont des anciens prisonniers politiques sahraouis qui ont passé plusieurs années en prison. A Laâyoune où ils résident, ils sont souvent la cible des forces de l’ordre marocaines. Leurs domiciles sont souvent investis par la police.
Les médias marocains appellent le CODESA, l’ASVVDH, et le reste des indépendantistes sahraouis vivant au Maroc le « Polisario de l’intérieur ».
En tout cas, voilà qui va déconcerter les suiveurs aveugles du Makhzen. Mais gageons que comme les patriotards sont disciplinés, ils vont évidemment applaudir cette décision en la présentant comme une « superbe victoire du Maroc » sur l’indépendantisme sahraoui.
A quand un plateau de dattes et un bol de lait offerts par les gouverneurs à tous les polisariens qui se rendent dans une ville marocaine ?
Badr Soundouss
Le CNDH est la boutique droitlhommiste du régime, puisque ses deux principaux dirigeants, Driss El Yazami et Mohamed Sebbar, deux ex-gauchistes qui ont rejoint le Makhzen, ont été nommés directement par le roi Mohamed VI. Les « recommandations » du CNDH, si l’information de EFE se confirme, sont en fait l’oeuvre du cabinet royal qui les a sûrement soufflés à El Yazami et Sebbar. Au Maroc, le dossier du conflit du Sahara est directement géré par un noyau dur et très restreint de l’entourage royal composé de conseillers royaux et des chefs des deux principaux services secrets du pays : la DST et la DGED.
C’est d’ailleurs le secrétaire général du CNDH, Mohamed Sebbar, qui a confirmé à EFE cette information. A savoir qu’il allait demander aux autorités marocaines de reconnaître et de légaliser plusieurs associations sahraouies ouvertement indépendantistes et directement liées, selon le régime, au Front Polisario. Il s’agit de l’association CODESA (Collectif de défenseurs sahraouis des droits humains), présidée par Aminatou Haïdar, et de l’ASVVDH (Association sahraouie des victimes des violations des droits humains), dont le responsable est Brahim Dahan.
Haïdar et Dahan, deux des interlocuteurs préférés de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, sont des anciens prisonniers politiques sahraouis qui ont passé plusieurs années en prison. A Laâyoune où ils résident, ils sont souvent la cible des forces de l’ordre marocaines. Leurs domiciles sont souvent investis par la police.
Les médias marocains appellent le CODESA, l’ASVVDH, et le reste des indépendantistes sahraouis vivant au Maroc le « Polisario de l’intérieur ».
En tout cas, voilà qui va déconcerter les suiveurs aveugles du Makhzen. Mais gageons que comme les patriotards sont disciplinés, ils vont évidemment applaudir cette décision en la présentant comme une « superbe victoire du Maroc » sur l’indépendantisme sahraoui.
A quand un plateau de dattes et un bol de lait offerts par les gouverneurs à tous les polisariens qui se rendent dans une ville marocaine ?
Badr Soundouss
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