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Dr Ramadan Shallah : « Le peuple veut la résistance »
Commémorant le premier anniversaire de la victoire de la résistance palestinienne lors de la guerre « des 8 jours » menée par l’entité sioniste contre la bande de Gaza en novembre 2012, le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique a réclamé l’arrêt immédiat des négociations palestiniennes avec l’occupant, affirmant qu’aucun Etat palestinien ne pourra être fondé par la voie des négociations sur les territoires occupés en 1967.
S’adressant à toutes les formations palestiniennes, il a réclamé un nouveau programme de lutte pour le peuple palestinien, remplaçant celui de l’OLP devenu caduc, pour affronter l’ennemi sioniste dans l’unité, en choisissant la voie de la résistance, qui a prouvé qu’elle était la seule voie possible pour libérer la Palestine.
Il a proposé 6 points constituant la base de ce programme, avant de déclarer que le peuple palestinien, dans son ensemble, soutient la résistance, avec pour preuve, l’élection du mouvement Hamas aux élections législatives de 2006. Il a alors expliqué que les critiques à l’encontre du mouvement Hamas visent, non pas le mouvement en tant que tel, mais plutôt son intégration dans le jeu politique palestinien dans le cadre de l’Autorité. Il a conclu en appelant les combattants à être prêts pour les combats prochains et à assumer leur responsabilité, car a-t-il affirmé, « la résistance n’a d’autre choix que de remporter la victoire ».
Ci-après de longs extraits du discours prononcé par dr. Ramadan Shallah, par l’intermédiaire d’un écran géant, puisque les autorités de l’occupation, non seulement refusent son entrée en Palestine, mais le poursuivent de par le monde pour l’assassiner.
« Au nom de Dieu, le Clément le Miséricordieux
Gloire à Dieu le maître des mondes…
Je voudrais au début de cette commémoration rendre un hommage digne et honorable aux martyrs de notre peuple et notre nation, notamment aux martyrs tombés au cours de cette guerre des 8 jours (appelée « pierres de sijjil » ou « ciel bleu »), et en premier lieu au martyr dirigeant Ahmad Jaabari, et au martyr héros Ramez Harb. Je n’oublie pas les martyrs de la famille Delo et tous les martyrs grandioses. Hommage à toutes les familles qui ont perdu leurs fils et leurs chers proches, au cours de cette bataille, et au cours de toutes les batailles et les affrontements avec l’entité sioniste.
Hommage également à nos courageux prisonniers détenus dans les prisons et centres de détention, qui ont tracé, par leur patience, leur endurance, leur lutte et leurs grèves, des pages lumineuses dans l’histoire de notre peuple et notre nation. Je leur affirme que nous, et leur peuple, leur nation, et tous les êtres libres de ce monde sont avec vous. Il nous faut tous consacrer plus d’efforts pour appuyer votre lutte, alléger vos souffrances et agir pour votre liberté.
(…)
Notre réunion aujourd’hui, pour la première commémoration de la guerre des 8 jours contre la bande de Gaza, porte plusieurs significations, la première étant que nous nous rencontrons pour célébrer une victoire, même s’il ne s’agit que d’une victoire minimum, illustrée par le fait d’avoir empêché l’ennemi de réaliser ses objectifs, et d’avoir frappé dans sa profondeur démographique. Il s’agit d’un nouveau fait dans l’histoire de notre peuple et de notre nation, cela n’a pu avoir lieu qu’au temps de la résistance, après qu’elle se soit développée en Palestine et au Liban, alors que jusqu’à présent, nous nous étions habitués à commémorer les défaites et les échecs, dans notre combat contre l’ennemi sioniste.
La seconde signification est le lieu du déroulement de la guerre des 8 jours. Cette signification répond à la question : Pourquoi la résistance à Gaza, avec ses armes et ses fusées, et toutes les capacités militaires qu’elle possède ? Nous répondons : nous savons que la stratégie sioniste, depuis Madrid (la conférence de Madrid en 1991), dans le cadre du nouveau système mondial et un nouvau moyen-orient annoncé, a délaissé l’idée de l’expansion géographique, pour adopter celle de la dissuassion et de la terreur vis-à-vis de l’adversaire. Elle fut appliquée au Liban en 1993, puis en 1996, puis en 2006, soit après la victoire et la libération, comme elle fut appliquée en Palestine en Cisjordanie en 2002, l’invasion et la bataille de Jénine, puis à Gaza en 2008-2009 et au printemps 2011, puis lors de la guerre des 8 jours à la fin de 2012.
Il faut remarquer que l’abandon israélien de l’idée de l’expansion géographique (…) a fait ressentir aux régimes arabes qu’il n’y avait plus de menace israélienne hors de Palestine ; ces régimes n’ont plus ressenti qu’ils étaient menacés. Par conséquent, dire que la résistance palestinienne et le peuple palestinien se battent au nom de la nation, ou pour défendre sa terre, ses lieux saints et son existence, en somme tout ce que nous disions à ce propos, n’avait plus de valeur, pour la plupart des régimes, pour ne pas dire qu’ils s’en moquaient même ! Pourquoi ? Parce qu’Israël n’était plus, à leurs yeux, un ennemi, et qu’ils sont devenus ses égaux, sous le « parapluie » américain, dans la région et dans le monde !
Cette vision basée sur une énorme distorsion intellectuelle et une grande illusion, nous ne la discuterons pas à présent, mais nous disons que quiconque regarde ce qui se passe dans la région, ou en Palestine, sait bien que le conflit n’est pas terminé, que la prétendue paix ne s’est pas réalisée, et que l’abandon arabe de la Palestine a imposé aux Palestiniens d’arracher les épines par eux-mêmes. C’est ainsi que le peuple palestinien a pris l’initiative et a élaboré une équation de la terreur, avec les opérations martyres au plus profond de l’entité sioniste, pendant l’intifada al-Aqsa. Notre peuple et nos héros en Cisjordanie , appartenant à toutes les forces de la résistance, en ont supporté le poids.
Après le retrait israélien de la bande de Gaza, du fait de la résistance et non des négociations, et après qu’Israël ait considéré la bande de Gaza comme une entité ennemie, la menaçant d’invasions et de guerres de dissuassion, il fallait que la résistance se développe et possède les armes pour se mesurer à l’ennemi et le dissuader. Elle fabriqua les armes et les amena aussi de l’extérieur, de ceux qui ont tendu les mains à la Palestine et à la résistance. La résistance fut donc en possession de hautes capacités militaires, ce qui troubla le sommeil de l’occupant. Mais, plus important que de posséder les armes, la résistance a le courage et la capacité de les utiliser. De là vint la décision de la résistance, notamment du mouvement Hamas et du mouvement du Jihad islamique, de bombarder Tel Aviv au cours de la guerre des 8 jours. Ce fut une décision historique, dans tout le sens du terme. Dans une telle situation, l’important n’est pas le nombre de fusées, ni leur capacité de destruction, comme vous le savez. L’essentiel, c’est la profonde signification symbolique de Tel Aviv, cette colonie fondée sur la terre de Palestine en 1909, financée par la famille juive et renommée des Rotschild avec les facilités offertes par le gouvernement de l’Union et du Progrès en Turquie, au temps du complot contre l’Etat ottoman et la chute du système du califat…
La guerre des 8 jours contre Gaza fut un affrontement de la politique de dissuasion sioniste pour réaliser l’équation de la dissuasion palestinienne. Elle a surpris non seulement l’ennemi, mais le monde entier, par la résilience et le courage de la résistance. Celle-ci s’est battue avec abnégation et honneur, entourée par les masses de notre peuple et toutes ses forces. Elle s’est engagée, courageuse et honorable, dans la bataille politique pour arrêter l’agression, et instaurer l’état d’accalmie.
J’indiquerai la valeur stratégique de ce qui fut réalisé au cours de la guerre de 2012 et sa signification dans l’histoire de notre lutte incessante contre l’ennemi sioniste, en deux points : Le premier, et je reviens à la parole de Sharon disant : « la sécurité de la colonie de Netzarim dans la bande de Gaza fait partie de la sécurité de Tel Aviv », ce qui veut dire que Netzarim restera tant que Tel Aviv restera. Mais la résistance l’a obligé à démanteler Netzarim et le retrait de son armée de la bande de Gaza ! Aujourd’hui, le fait même de se poser la question sur le sort de Tel Aviv, de par le lien qui a été fait, certains peuvent nous croire fous !! Ils diront : ils parlent de Tel Aviv, et le relient à Netzarim ? Mais ce sont eux qui ont lié les deux, pas nous ! Nous avons vu le sort de Netzarim, et nous laissons le sort de Tel Aviv à l’histoire, et à la volonté de notre peuple, et au soutien de Dieu, gloire à Lui, et notre raffermissement dans ce conflit.
Le second point, j’en appelle à tous de comparer entre le résultat de la résilience de la résistance palestinienne, et ce qu’elle a fait dans l’entité sioniste, seule, sans aucun partenaire arabe, au cours de la guerre des 8 jours, et ce qu’ont réalisé les Arabes face à Israël pendant la guerre des 6 jours en 1967 ?!
La comparaison et la réponse sont claires et connues par tous !
(…) La souffrance vécue par notre peuple à Gaza, ce problème, fait partie du problème de la Palestine dans son ensemble, la crise dans la bande de Gaza fait partie de la crise de la situation palestinienne dans son ensemble. Posons une nouvelle fois la question : y a-t-il un projet national palestinien ? Le projet ou programme porté par l’OLP pendant des dizaines d’années est fini…. Nous le disons à partir de notre sens de la responsabilité, à l’intérieur de la même famille palestinienne, par souci de clarification et d’honnêteté, pour réviser cette voie. Il ne faut pas que nous poursuivions cette voie comme si elle était obligatoire et inéluctable, comme si cette voie appelée voie du règlement est notre destinée et qu’elle ne peut être ni révisée, ni examinée, ni contestée !
Dr Ramadan Shallah : « Le peuple veut la résistance »
Commémorant le premier anniversaire de la victoire de la résistance palestinienne lors de la guerre « des 8 jours » menée par l’entité sioniste contre la bande de Gaza en novembre 2012, le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique a réclamé l’arrêt immédiat des négociations palestiniennes avec l’occupant, affirmant qu’aucun Etat palestinien ne pourra être fondé par la voie des négociations sur les territoires occupés en 1967.
S’adressant à toutes les formations palestiniennes, il a réclamé un nouveau programme de lutte pour le peuple palestinien, remplaçant celui de l’OLP devenu caduc, pour affronter l’ennemi sioniste dans l’unité, en choisissant la voie de la résistance, qui a prouvé qu’elle était la seule voie possible pour libérer la Palestine.
Il a proposé 6 points constituant la base de ce programme, avant de déclarer que le peuple palestinien, dans son ensemble, soutient la résistance, avec pour preuve, l’élection du mouvement Hamas aux élections législatives de 2006. Il a alors expliqué que les critiques à l’encontre du mouvement Hamas visent, non pas le mouvement en tant que tel, mais plutôt son intégration dans le jeu politique palestinien dans le cadre de l’Autorité. Il a conclu en appelant les combattants à être prêts pour les combats prochains et à assumer leur responsabilité, car a-t-il affirmé, « la résistance n’a d’autre choix que de remporter la victoire ».
Ci-après de longs extraits du discours prononcé par dr. Ramadan Shallah, par l’intermédiaire d’un écran géant, puisque les autorités de l’occupation, non seulement refusent son entrée en Palestine, mais le poursuivent de par le monde pour l’assassiner.
« Au nom de Dieu, le Clément le Miséricordieux
Gloire à Dieu le maître des mondes…
Je voudrais au début de cette commémoration rendre un hommage digne et honorable aux martyrs de notre peuple et notre nation, notamment aux martyrs tombés au cours de cette guerre des 8 jours (appelée « pierres de sijjil » ou « ciel bleu »), et en premier lieu au martyr dirigeant Ahmad Jaabari, et au martyr héros Ramez Harb. Je n’oublie pas les martyrs de la famille Delo et tous les martyrs grandioses. Hommage à toutes les familles qui ont perdu leurs fils et leurs chers proches, au cours de cette bataille, et au cours de toutes les batailles et les affrontements avec l’entité sioniste.
Hommage également à nos courageux prisonniers détenus dans les prisons et centres de détention, qui ont tracé, par leur patience, leur endurance, leur lutte et leurs grèves, des pages lumineuses dans l’histoire de notre peuple et notre nation. Je leur affirme que nous, et leur peuple, leur nation, et tous les êtres libres de ce monde sont avec vous. Il nous faut tous consacrer plus d’efforts pour appuyer votre lutte, alléger vos souffrances et agir pour votre liberté.
(…)
Notre réunion aujourd’hui, pour la première commémoration de la guerre des 8 jours contre la bande de Gaza, porte plusieurs significations, la première étant que nous nous rencontrons pour célébrer une victoire, même s’il ne s’agit que d’une victoire minimum, illustrée par le fait d’avoir empêché l’ennemi de réaliser ses objectifs, et d’avoir frappé dans sa profondeur démographique. Il s’agit d’un nouveau fait dans l’histoire de notre peuple et de notre nation, cela n’a pu avoir lieu qu’au temps de la résistance, après qu’elle se soit développée en Palestine et au Liban, alors que jusqu’à présent, nous nous étions habitués à commémorer les défaites et les échecs, dans notre combat contre l’ennemi sioniste.
La seconde signification est le lieu du déroulement de la guerre des 8 jours. Cette signification répond à la question : Pourquoi la résistance à Gaza, avec ses armes et ses fusées, et toutes les capacités militaires qu’elle possède ? Nous répondons : nous savons que la stratégie sioniste, depuis Madrid (la conférence de Madrid en 1991), dans le cadre du nouveau système mondial et un nouvau moyen-orient annoncé, a délaissé l’idée de l’expansion géographique, pour adopter celle de la dissuassion et de la terreur vis-à-vis de l’adversaire. Elle fut appliquée au Liban en 1993, puis en 1996, puis en 2006, soit après la victoire et la libération, comme elle fut appliquée en Palestine en Cisjordanie en 2002, l’invasion et la bataille de Jénine, puis à Gaza en 2008-2009 et au printemps 2011, puis lors de la guerre des 8 jours à la fin de 2012.
Il faut remarquer que l’abandon israélien de l’idée de l’expansion géographique (…) a fait ressentir aux régimes arabes qu’il n’y avait plus de menace israélienne hors de Palestine ; ces régimes n’ont plus ressenti qu’ils étaient menacés. Par conséquent, dire que la résistance palestinienne et le peuple palestinien se battent au nom de la nation, ou pour défendre sa terre, ses lieux saints et son existence, en somme tout ce que nous disions à ce propos, n’avait plus de valeur, pour la plupart des régimes, pour ne pas dire qu’ils s’en moquaient même ! Pourquoi ? Parce qu’Israël n’était plus, à leurs yeux, un ennemi, et qu’ils sont devenus ses égaux, sous le « parapluie » américain, dans la région et dans le monde !
Cette vision basée sur une énorme distorsion intellectuelle et une grande illusion, nous ne la discuterons pas à présent, mais nous disons que quiconque regarde ce qui se passe dans la région, ou en Palestine, sait bien que le conflit n’est pas terminé, que la prétendue paix ne s’est pas réalisée, et que l’abandon arabe de la Palestine a imposé aux Palestiniens d’arracher les épines par eux-mêmes. C’est ainsi que le peuple palestinien a pris l’initiative et a élaboré une équation de la terreur, avec les opérations martyres au plus profond de l’entité sioniste, pendant l’intifada al-Aqsa. Notre peuple et nos héros en Cisjordanie , appartenant à toutes les forces de la résistance, en ont supporté le poids.
Après le retrait israélien de la bande de Gaza, du fait de la résistance et non des négociations, et après qu’Israël ait considéré la bande de Gaza comme une entité ennemie, la menaçant d’invasions et de guerres de dissuassion, il fallait que la résistance se développe et possède les armes pour se mesurer à l’ennemi et le dissuader. Elle fabriqua les armes et les amena aussi de l’extérieur, de ceux qui ont tendu les mains à la Palestine et à la résistance. La résistance fut donc en possession de hautes capacités militaires, ce qui troubla le sommeil de l’occupant. Mais, plus important que de posséder les armes, la résistance a le courage et la capacité de les utiliser. De là vint la décision de la résistance, notamment du mouvement Hamas et du mouvement du Jihad islamique, de bombarder Tel Aviv au cours de la guerre des 8 jours. Ce fut une décision historique, dans tout le sens du terme. Dans une telle situation, l’important n’est pas le nombre de fusées, ni leur capacité de destruction, comme vous le savez. L’essentiel, c’est la profonde signification symbolique de Tel Aviv, cette colonie fondée sur la terre de Palestine en 1909, financée par la famille juive et renommée des Rotschild avec les facilités offertes par le gouvernement de l’Union et du Progrès en Turquie, au temps du complot contre l’Etat ottoman et la chute du système du califat…
La guerre des 8 jours contre Gaza fut un affrontement de la politique de dissuasion sioniste pour réaliser l’équation de la dissuasion palestinienne. Elle a surpris non seulement l’ennemi, mais le monde entier, par la résilience et le courage de la résistance. Celle-ci s’est battue avec abnégation et honneur, entourée par les masses de notre peuple et toutes ses forces. Elle s’est engagée, courageuse et honorable, dans la bataille politique pour arrêter l’agression, et instaurer l’état d’accalmie.
J’indiquerai la valeur stratégique de ce qui fut réalisé au cours de la guerre de 2012 et sa signification dans l’histoire de notre lutte incessante contre l’ennemi sioniste, en deux points : Le premier, et je reviens à la parole de Sharon disant : « la sécurité de la colonie de Netzarim dans la bande de Gaza fait partie de la sécurité de Tel Aviv », ce qui veut dire que Netzarim restera tant que Tel Aviv restera. Mais la résistance l’a obligé à démanteler Netzarim et le retrait de son armée de la bande de Gaza ! Aujourd’hui, le fait même de se poser la question sur le sort de Tel Aviv, de par le lien qui a été fait, certains peuvent nous croire fous !! Ils diront : ils parlent de Tel Aviv, et le relient à Netzarim ? Mais ce sont eux qui ont lié les deux, pas nous ! Nous avons vu le sort de Netzarim, et nous laissons le sort de Tel Aviv à l’histoire, et à la volonté de notre peuple, et au soutien de Dieu, gloire à Lui, et notre raffermissement dans ce conflit.
Le second point, j’en appelle à tous de comparer entre le résultat de la résilience de la résistance palestinienne, et ce qu’elle a fait dans l’entité sioniste, seule, sans aucun partenaire arabe, au cours de la guerre des 8 jours, et ce qu’ont réalisé les Arabes face à Israël pendant la guerre des 6 jours en 1967 ?!
La comparaison et la réponse sont claires et connues par tous !
(…) La souffrance vécue par notre peuple à Gaza, ce problème, fait partie du problème de la Palestine dans son ensemble, la crise dans la bande de Gaza fait partie de la crise de la situation palestinienne dans son ensemble. Posons une nouvelle fois la question : y a-t-il un projet national palestinien ? Le projet ou programme porté par l’OLP pendant des dizaines d’années est fini…. Nous le disons à partir de notre sens de la responsabilité, à l’intérieur de la même famille palestinienne, par souci de clarification et d’honnêteté, pour réviser cette voie. Il ne faut pas que nous poursuivions cette voie comme si elle était obligatoire et inéluctable, comme si cette voie appelée voie du règlement est notre destinée et qu’elle ne peut être ni révisée, ni examinée, ni contestée !
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