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Le Cyberparc-Potemkine de Sidi Abdellah. Mensonges et réalité.

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  • Le Cyberparc-Potemkine de Sidi Abdellah. Mensonges et réalité.

    Algérie: Bienvenue Au Cyberparc-Potemkine

    Nicolas Kayserbril 03/05/2013
    in huffingtonpost.fr

    En février dernier, j’étais invité à intervenir dans une conférence en Algérie. Le thème: logiciel libre et données ouvertes. Toujours prêt à étendre la collection de tampons de mon passeport, j’acceptais.

    Quelques mois plus tard, en avril, j’atterris à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger. Les organisateurs ont dépéché une équipe pour m’accueillir et me conduire à l’hôtel. Vu l’heure tardive, je pense à une charmante attention. Mais quelques minutes plus tard, première surprise en voyant que l’on ne prend pas la sortie pour Alger. Au contraire, la voiture continue dans la nuit pendant plus de 80 kilomètres pour s’arrêter devant l’hôtel d’une station balnéaire.

    La conférence n’a pourtant pas lieu au bord de la mer. Le lendemain, on nous réveille à 7 heures, et je m’aperçois que tous les intervenants étrangers de la conférence dorment au même endroit. Il faut reprendre le minibus, tous ensemble, ambiance Club Mickey. Chanter dans un bus m’a toujours emmerdé ; le faire alors qu’on est censé être en route pour une conférence internationale sur les technologies de l’information ne présage rien qui vaille.

    Ambiance Intourist

    Une heure plus tard, on arrive au centre de conférence, le « Cyberparc », posé sur une colline nue. Le minibus y monte péniblement sur un chemin caillouteux et parsemé d’ornières. J’endends dire que l’incubateur où nous pénétrons est fermé la majeure partie de l’année et a ouvert ses portes pour l’occasion. A ce moment là de l’histoire, je n’y crois pas trop. Autour, quelques bâtiments du même genre dominent le rien. Certains sont finis, d’autres sont encore des squelettes de béton. Impossible évidemment de quitter le complexe sans voiture. Je comprends alors que nous ne pourrons pas nous défaire de nos guides. Celui qui était venu me chercher à l’aéroport m’avais dit qu’il m’accompagnerait partout, je comprends maintenant qu’il ne rigolait pas. Du Club Mickey, l’ambiance passe à Intourist, l’agence de voyage de l’URSS. L’Algérie n’est pas une démocratie populaire pour rien.

    Avant de commencer la conférence, on nous invite dans un espace de bureaux pour travailler un peu. Une plaque indique « Start-ups » à l’entrée du couloir. Elle rappelle la finalité du lieu désert. Heureusement, car rien d’autre ne permettrait de le deviner. Dans une pièce flambant-neuve, meublée comme un plateau de télémarketing, on cherche à brancher les ordinateurs portables. On ouvre une trappe censée abriter les prises. Vide.

    Une autre. Encore vide. Parmi la dizaine d’emplacements, seul un fonctionne, et contient deux prises. Deux prises pour un espace de 10 personnes, c’est peu. Surtout pour des startups. Un tour dans le bâtiment m’en donne le coeur net. Partout, des pièces immaculées recouvertes d’une fine couche de poussière attendent d’être utilisées. Potemkine n’aurait pas construit autre chose si il avait vécu 2 siècles plus tard.

    Sans transports publics pour s’y rendre, la conférence n’attire pas les foules. J’ai le privilège de présenter devant une dizaine de personnes (dont 5 autres intervenants). Moi qui voulait rencontrer les rédacteurs des médias locaux, c’est raté. Du coup, j’ai du temps pour enquêter sur cet « incubateur-Potemkine ». C’est là où je me rends compte que c’est bien pire que je ne l’imaginais.

    Ville Fantôme

    Le Cyberparc n’est que la partie émergée d’un projet titanesque, la ville nouvelle de Sidi-Abdellah. Le projet a été amorcé en 1995, les travaux commencèrent en 1998. L’objectif était de désengorger Alger en créant une ville modèle de 200 000 habitants qui abriterait des centres d’excellence dans tous les domaines: informatique, santé, culture… ainsi que 1000 entreprises. La Silicon Valley n’avait qu’à bien se tenir.

    L’Etablissement Public d’Aménagement de l’Agglomération Nouvelle de Sidi Abdellah (EPA-ANSA), qui chapeaute l’entreprise, se donnait 20 ans pour y arriver.

    Cinq ans et plusieurs appels d’offre plus tard, en décembre 2002, la ville de Marseille envoit un expert sur place dans le cadre du partenariat Euromedina. Son rapport au vitriol donne un aperçu de la manière dont est géré le projet. On y apprend par exemple que les écoles et les bâtiments administratifs n’ont tout simplement pas été prévus, par exemple. Ou que les premières habitations construites souffrent de malfaçons les rendant inhabitables.

    Marne la Vallée, une ville nouvelle aux dimensions similaires, a gagné 100 000 habitants dans les 16 ans suivant la création de son établissement public d’aménagement. Sidi Abdellah en est loin. Surtout, D’autres projets immobiliers en Algérie ont vu le jour dans l’intervalle, comme l’aéroport d’Alger, réalisé en 4 ans pour 2,6 milliards de dollars. Difficile de trouver des excuses aux retards de Sidi Abdellah.

    4 Milliards D’euros

    En 2004, l’initiateur du projet, Lies Hamidi, meurt d’une crise cardiaque. Alors qu’ils n’avançaient déjà pas vite, les travaux s’arrêtent. Jusqu’à ce qu’en 2006, l’EPA-ANSA passe sous la tutelle du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Le ministère a un nom charmant qui sert surtout le greenwashing de son chef, Chérif Rahmani, l’homme fort d’Alger connu pour sa reconversion dans les projets « verts ». Rahmani est moins connu pour son empire immobilier et financier en France.

    C’est vrai qu’il ne faut pas trop le critiquer, étant donné qu’il est bien placé pour être le successeurdu despote actuel, Abdelaziz Bouteflika.
    Impossible d’établir un lien direct entre la richesse de Rahmani et les milliards engloutis par Sidi-Abdellah, même si certains ne s’en privent pas. Le maire de Zeralda, commune limitrophe de Sidi-Abdellah, a un jour évoqué la corruption de la région. Il a passé plus de 6 mois en prison pour son courage et n’a été libéré qu’après une intense campagne internationale.

    En tout, le projet a brassé plus de 4 milliards d’euros, d’après Jeune Afrique. L’Algérie se classe 105e sur l’indice de perception de la corruption réalisé par Transparency International. Ca donne une idée des montant que peuvent atteindre les rétrocommissions (ce que le bénéficiaire de l’appel d’offre redonne de la main à la main à celui qui a attribué le marché) sur les 68 appels d’offres passés par l’EPA-ANSA depuis 2006.

    J’ai participé à un évènement visant à justifier les milliards gaspillés par certains politiciens algériens. Les photos de la conférence iront sans doute illustrer des brochures distribuées aux investisseurs potentiels, montrant les premiers succès de Sidi-Abdellah. J’ai indirectement, et à ma minuscule échelle, participé à pérenniser un système qui me fait vomir. Je me suis fait avoir, comme la plupart des organisateurs de la conférence, complices impuissants de leurs oppresseurs.

    Ce n’est bien sûr pas ma petite histoire qui va rendre l’Algérie moins dictatoriale. Mais les gérontes qui pillent le pays et les Européens qui leur sourient béatement feraient bien d’arrêter de nous prendre pour des cons. Surtout la jeunesse algérienne, qui a réellement le potentiel et la volonté d’aller de l’avant, d’innover et de créer de la richesse autrement qu’en suçant des gazoducs.

    Le Quotidien d’Algérie, 3 mai 2013.

  • #2
    Deux petits témoignages

    Bonjour,
    je suis un investisseur et on m’a présenté sidi Abdellah comme le lieu de la haute technologie algérienne et de tout le Maghreb. J’ai pris rendez-vous avec un responsable du site pour me proposer une location d’un espace de bureau.

    Après m’être perdu en route, car il n’y a aucun panneau sur la route. Je m’engage sur un chemin caillouteux … et je tombe par hasard sur le site.
    Je suis dans une ville fantôme. Le grand bâtiment résonne, par le vide. On me propose une location de 150m² pour 250000DA avec le loyer et les charges ce qui est vraiment très cher. Surtout qu’il n’y a rien autour de l’immeuble : pas un seul café, pas un magasin de fourniture de bureau, … RIEN !!

    On m’a dit qu’il fallait que je me décide rapidement car il y avait beaucoup de demande, mais que pour moi, mon dossier serai traité en priorité avant ceux des autres et en même temps on me dit qu’il n’y a pour l’instant que deux locataires dans tout l’immeuble et que l’un d’entre eux va quitter les bureaux à la fin de l’année.

    Donc si je comprends bien : les locaux sont presque vides et aujourd’hui (pas hier, ni demain) il y a un grand nombre de demande.
    En résumé, j’ai perdu mon temps.

    Je préfère m’installer à Zéralda, car mine de rien, là-bas il y a tout ce qu’il faut pour réussir.

    La maison Cyber-Park est à l’image de notre pays : FAIRE n’importe quoi, n’importe comment, … et que coule les milliards de dinars !!

    ZamZibar, 19 octobre 201

    Salam alikoum

    Le cyber parc de sidi abdellah doit etre dans les mains d’un organisme privé qui cherche la rentabilité . J’étais dans une société qui a pris la fuite de sidi-abdellah à cause du : transport , isolement , la ville vide et finalement les panne d’électricité interne principalement et puis externe ,

    il y a pas un staf technique qui assure le 24/24 et 7/7 on se vois s’arranger avec les agents de sécurité pour reclencher les déjencteur éléctrique . Impossible d’etre sure de pouvoir travailler hor 17h00 ou weekend en cas d’un soucis technique sur nos serveur qu’il fait régler , ou travailler via internet avec des partenaire étranger , le risque de trouver un soucis d’éléctricité et iminent donc je fiais mais trvaux chez moi avec mon modese ADSL.

    IL faut dire que le cas du cyber park de Sidi-Abdellah et aussi de l’incubateur qui ne cesse d’avoir chaque mois un nouveau directeur et l’image de cette algérie mal organiser . Les responsable algérien ne cherche pas la rentabilité mais jutse la poudre au yeux

    Kamel B, 24 octobre 2013

    Commentaire


    • #3
      Le Mensonge ???

      Cyberparc de Sidi Abdellah: Le pôle technologique algérien accueille ses premiers locataires

      18 février 2010



      Le Cyberparc de Sidi Abdellah dont les premiers croquis remontent à l’année 2002 est désormais une réalité, même s’il n’est pas encore effectivement entré en service. S’étendant sur 100 hectares, ce parc construit aux normes internationales a déjà accueilli près d’une trentaine d’entreprises spécialisées dans le domaine des technologies.


      Les entreprises sont hébergées au niveau du bâtiment multilocataires, un édifice futuriste composé de deux tours (centre d’affaires et hôtel d’entreprises) reliées par un grand hall. Cet immeuble s’étire sur une superficie de 20.000 M2 et en plus de ses bureaux, il est doté de deux grands Open Spaces. Il est par ailleurs connecté à un réseau de fibres optiques et offre à ses occupants la possibilité d’avoir des connexions Wimax, XDSL, FTTX et Wifi. Le Cyberparc de Sidi Abdellah comprend aussi un incubateur d’une superficie de 9800 M2, mis en place spécialement pour accompagner les porteurs de projets et les start-ups. L’incubateur dispose de sept salles réservées aux start-ups, trois salles destinées aux formations et trois autres devant être transformées en centres d’innovation mis à la disposition des sociétés Microsoft, Cisco et IBM.

      Le Cyberparc dispose d’autre part d’un centre d’études et de recherches des TIC (comprenant principalement des laboratoires de recherche et de développement, des laboratoires de test, des plateformes de transferts technologiques) s’étendant sur 5400M2 et de deux tours d’affaires non encore achevées. Celles-ci sont supposées abriter outre des bureaux, un grand auditorium de 600 places ultramoderne en plus de suites (192 chambres) et d’un club sportif, tous imaginés par les concepteurs du Cyberparc de Sidi Abdellah pour assurer plus de confort aux usagers. Le Cyberparc de Sidi Abdellah a été conçu pour être un lieu de recherche, de formation, d’affaires mais aussi pour être un lieu de vie permettant aux locataires et à ceux qui le fréquentent d’avoir un espace d’échanges permettant de créer une synergie entre chercheurs, chefs d’entreprises et porteurs de projets. « Semé » dans un vaste espace vert, le Cyberparc n’est pourtant pas dissonant avec cet environnement, du reste captivant. Cette structure devra s’épanouir au fil des années pour devenir le fleuron du paysage technologique algérien.

      Pourquoi choisir le Cyberparc ?



      Pour la beauté du site

      Connu pour être un espace d’accueil dynamique pour les entreprises TIC mais surtout chaleureux, le Cyberparc est situé sur les hauteurs de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Il offre ainsi un paysage à la fois relaxant et agréable de par ses espaces verts, mais aussi surprenant avec des vues panoramiques donnant sur les côtes de Zeralda au nord, sur la plaine de la Mitidja et la chaîne montagneuse de Chréa au sud.

      Pour ses infrastructures de qualité et tous ses autres avantages

      Jouissant d’une localisation avantageuse à tous points de vue, totalement viabilisée, dotée d’infrastructures de pointe et d’un environnement de qualité, le Cyberparc permet de répondre aux exigences des entreprises les plus performantes à des prix abordables. Deux formules adaptées sont offertes aux entreprises, aux organismes ou aux investisseurs qui souhaitent y développer leurs activités : la location d’espace et de bureaux haut standing (loyer mensuel de base de 1 000 DA/m² hors taxe); la concession et cession de terrains qui répondront à tous vos projets d’investissements. Les entreprises candidates doivent cependant obligatoirement appartenir à l’une des catégories suivantes:

      - Entreprises privées et publiques: entreprises locales ou étrangères offrant des produits ou services liés aux TIC ainsi que des plateformes d’externalisation d’informatique pour tous les secteurs économiques (banque, pétrole et gaz, industrie,...).
      - Les « Accélérateurs » (les institutions ou entreprises offrant des services permettant d‛accélérer la création et l’expansion des entreprises TIC). Nous parlons des incubateurs, des agences d’aide aux petites entreprises, des agents et courtiers de commercialisation et autres agences et entreprises connexes.
      - Les services de soutien aux entreprises : cette catégorie comprend tous les prestataires de services professionnels tels que les agences de relations publiques, de marketing et de publicité, les conseils juridiques, les cabinets de conseil en management, les cabinets spécialisés dans la planification financière, les agences bancaires,…
      -Recherche et Développement : il s‛agit des services de recherche et développement d’entreprises privées ou publiques, d’universités et des consortiums ou laboratoires de recherche indépendants.
      -Enseignement et formation : il s’agit des instituts universitaires, des écoles supérieures, des universités et des établissements de formation privés et publics qui proposent des cours et des formations dans le domaine des TIC.
      -Loisirs et commerces : équipements de loisirs, de structures récréatives, d’établissements de restauration et de petits commerces de détail.

      L’attribution des terrains se fera selon certains critères : solidité de l’entreprise, conformité avec l’orientation du Cyberparc, degré d’innovation de l’entreprise, potentiel de création d’emplois, potentiel d’exportation, effet sur l’économie TIC en Algérie. Les investisseurs intéressés par l’acquisition d’un terrain devront soumettre un dossier de manifestation d’intérêt au siège de l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques comprenant : une lettre de soumission ; une présentation de la société du concept du projet d’investissement planifié ; une pré-étude de faisabilité comprenant un business plan, un montage financier et le nombre d’emplois à créer ; une lettre d’engagement à participer à la réalisation des objectifs du Cyberparc.



      Le Cyberparc, un élément clé dans le programme E-Algérie 2013


      « Le Cyberparc de Sidi Abdellah joue un rôle important dans la concrétisation du programme E-Algérie 2013 », affirme M. Younes Grar, conseiller du Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication. L’un des objectifs du programme E-Algérie 2013 est d’encourager la création de nouvelles entreprises spécialisées dans le domaine des TIC. « Le Cyberparc est l’endroit idéal pour le développement de ce genre d’entreprises, puisqu’il comprend un incubateur d’entreprises et des espaces ou celles qui existent déjà peuvent s’installer et se développer davantage », précise M. Grar. Le Cyberparc de Sidi Abdellah comprend, en outre, un espace réservé à la recherche dans le domaine des technologies, un axe important dans le programme mis au point par le ministère des PTIC. Il y a lieu de signaler aussi que le Cyberparc devra fonctionner à pleine capacité dès l’année 2013, soit la même année de la finalisation du projet E-Algérie.

      Des Cyberparcs régionaux en vue

      Parallèlement au Cyberparc de Sidi Abdellah, l’ANPT effectue déjà les premières démarches pour mettre en place un Technoparc à Annaba et un autre à Oran. D’après M. Sid Ahmed Karcouche, directeur général de l’agence, les plans d’aménagement du Technoparc d’Annaba ont déjà été établis. Une enveloppe de 200 millions de dinars a été déjà dégagée pour cette infrastructure qui s’étalera sur 17 hectares et qui devra fonctionner partiellement à partir de 2011. La Wilaya d’Oran de son côté a promis de dégager une surface de 20 hectares pour la réalisation de son Technoparc dont les premières études seront réalisées juste après l’acquisition du terrain dans à peu près une année.

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      • #4
        Après la folie des grandeurs, et 3 ans après la livraison de ce site Cyberparc, échec sur toute la ligne.


        Ce que n'arrivent pas à comprendre nos gouvernants, est qu'un projet ne se limite à la construction et la livraison d'un site.

        Si nos gouvernants avaient vraiment pensé un tant soit peu à la finalité du site, ses enjeux, de tout petits baraquement sur une petite assiette de terrain bien située, auraient largement suffit pour le court et le moyen terme. C'est comme on dit : "Pourquoi faire simple, lorsqu'on veut faire compliqué !"

        Et là, je ne parle que du site Cyber Parc.

        Parce en ce qui concerne la future ville de Sidi Abdellah, c'est une toute autre histoire !
        Dernière modification par absent, 24 novembre 2013, 12h16.

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        • #5
          Il est clair que le cyber parc a été construit par des politiciens dont l’intérêt est autre que la technologie. Si le projet a été confié à des amoureux du TIC ils auraient peut être aligner des conteneurs en guise de bureau mais leur renommé aurait déjà traversé l'atlantique et l'ambiance et l'animation auraient rivalisé avec les grands pôles technologiques du monde.

          Je cherchais de info sur les zones industriels et le pôles technologiquse en Algérie et j'étais très déçu de découvrir cet article surtout après avoir lu tant d'articles dans la presse sur ce qui sera la future silicone vallée de l'Afrique.

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          • #6
            Et si on prend un temps soit peu le temps d'analyser différents projets qui ont échoué, on comprendra très facilement quels sont les nœuds du problème.

            Et ces nœuds concernent :
            • Notre capacité à avoir une stratégie claire, et murement réfléchie par tous les intervenants et les parties touchées ou impliqués.
            • Notre capacité à définir, en amont de chaque projet, les véritables enjeux du problème et/ou du projet (et pas seulement les objectifs),
            • Notre capacité à s'y tenir (Stratégie et enjeux) pour faire réussir les projets.


            Malheureusement, on a une défaillance flagrante et récurrente sur ces 3 grands axes.

            Par conséquent, chez nous :
            • Soit les enjeux des projets sont très mal définis. Et par conséquent, on tombe sur un résultat aberrant, inutilisable.
            • Soit les enjeux sont défini de manière à répondre à certains besoins autres que ceux annoncés publiquement (folie des grandeurs, détournements, ...etc)
            • Soit les enjeux ont été très bien et clairement définis, mais que le projet a été, au fur et à mesure de son exécution, détourné de ses objectifs premiers.


            Ce qui mène irrémédiablement à l'échec !
            Dernière modification par absent, 24 novembre 2013, 12h18.

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            • #7
              Sidmak, tu de donnes de la peine pour analyser l’échec, c'est beaucoup plus simple que ça. Parc Technologiques, la Silicone Vallée de la l’Algérie est un très beau titre, personne n'osera s'opposer à un tel titre, ça passe comme une lettre à la poste, et on signe les chèques sont regarder. Les corrompus l'ont très bien compris et ils sont toujours en premières lignes sur ses projets.

              4 milliards de dollars consommé par ce projet encore non fonctionnel, avec beaucoup moins que ça, 2.5 milliards de dollars, Djezzy a construit un réseau mobile national exploité par 14 millions d’Algérien. Ce n'est pas le meilleur exemple mais juste pour rester dans la TIC.

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              • #8
                Et voilà les enjeux dont je parlais depuis le début !

                T'as tout compris BOGO !

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                • #9
                  Le Cyberparc de Sidi Abdellah aurait intéressé les entreprises du secteur des TIC s’il était bien placé au centre de la capitale. IBM Algérie a choisie de s’implanter au Cyberparc mais à cause de l’éloignement elle est retournée à la tour ABC du Hilton avec le reste des entreprises : CISCO, HP, MICROSOFT, EMC etc…
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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