Que faire face a un destin qui ne cesse de nous tirailler de mauvaises surprises, telle une immense vague qui vient se rabattre sur toi, te plonger dans un abysse, et qu'a chaque fois tu reprends la surface, te ramene au fond.
ce destin, qui s'acharne, se joue t-il de nous? comme si on te donne juste un break pour reprendre le souffle et vla...tu replonges!
les annees se succedent et son quota de malheurs en serie aussi...bien sur, y a toujours ce moment de repit, de bonheur furtif pour te donner un espoir...un faux!
y a pas si longtemps, j'ai failli y passe suite a un grave accident. les sequelles sont toujours la. le retablissement a pris du temps. puis une fois remis, c'est une annee blanche que j'ai pris pour s'occuper du pere atteint d'un cancer. le combat etait eprouvant, physiquement, moralement et financierement, a en tomber malade. les rires et sourires faisaient place au larmes. on prie, on a la foi, on s'auto-console.
et puis rebelote, au moment ou tout marche bien pour le boulot (qui au passage te bouffe 80% de ton temps et t'as a peine quelques jours par an pour voir tes gosses...la reussite a un prix), voila que le diagnostic tombe, ma femme doit subir une intervention tres compliquee. la pauvre, je la revois d'ici sous le choc, en larmes alors qu'on revenait juste de Venise, un break romantic pour se ressourcer...et me faire pardonner pour mes longues absences!
elle se fait operer, 3 au totals, un greffe au passage, un cas d'etude pour le professeur, on passe un mois et demi a l'hosto, je suis a ces cotes, sa prise en charge etait parfaite, un hopital americain digne de son nom...toutes les economies d'une vie y passent, mais peu importe, elle est l'air que je respire!
le retablissement est tres long, but expected, on se rejouit de la reussite de son operation...et il y un mois et demis, je decide de l'amener a Londres, pour changer les idees, et se ressourcer encore...elle est contente, amoureuse, sur un nuage! retour au pays, elle reprend sa rehabilitation....et la, deux jours avant, elle m'annonce qu'elle est enceinte...malgre les precautions prises! le bonheur de cette nouvelle et melanger a des inquietudes. on est content, a priori! on contacte son chirurgien, et la verdict tombe comme une guillotine, elle doit se faire avorter. prise de panique, elle consulte son gyneco, meme recommendations.
je suis a l'autre bout du monde, que faire!!!! je contacte mes connaissances, on me recommande un tres bon gyneco, je lui demande d'aller voir...et c'est le meme diagnostique, elle doit avorter!
j'ai encore le son de ses pleurs, de ses haletement dans ma tete, que faire, que dire quand on est a des milliers de lieux? j'evite de lui montrer que je suis moi meme abbatu, je ravale mes larmes, et essaie de calmer sa detresse.
je suis la dans mon bureau, un corbeau vient couiner a ma fenetre...un oiseaux de malheur et de mauvaise augure! a ce moment la precis, ma femme accompagnee de sa soeur est en clinique entrain de se faire avorter, psychiquement abbatue, je la vois d'ici trembler, pleurer, demander pardon ....pardon a Dieu et a notre bebe!
les mots me manquent, la douleur qui me tranche la torse est incontrolable. personne a qui parler, je refoule mes emotions...j'essaie de ne rien montrer, que mes subalternes ne remarquent rien, sourit aux remarques droles du briefing matinal... fu**** job!
je tape sur mon clavier, FA est la....je ravale encore mes larmes...je ne pleure pas, les hommes ne pleurent pas!
ce destin, qui s'acharne, se joue t-il de nous? comme si on te donne juste un break pour reprendre le souffle et vla...tu replonges!
les annees se succedent et son quota de malheurs en serie aussi...bien sur, y a toujours ce moment de repit, de bonheur furtif pour te donner un espoir...un faux!
y a pas si longtemps, j'ai failli y passe suite a un grave accident. les sequelles sont toujours la. le retablissement a pris du temps. puis une fois remis, c'est une annee blanche que j'ai pris pour s'occuper du pere atteint d'un cancer. le combat etait eprouvant, physiquement, moralement et financierement, a en tomber malade. les rires et sourires faisaient place au larmes. on prie, on a la foi, on s'auto-console.
et puis rebelote, au moment ou tout marche bien pour le boulot (qui au passage te bouffe 80% de ton temps et t'as a peine quelques jours par an pour voir tes gosses...la reussite a un prix), voila que le diagnostic tombe, ma femme doit subir une intervention tres compliquee. la pauvre, je la revois d'ici sous le choc, en larmes alors qu'on revenait juste de Venise, un break romantic pour se ressourcer...et me faire pardonner pour mes longues absences!
elle se fait operer, 3 au totals, un greffe au passage, un cas d'etude pour le professeur, on passe un mois et demi a l'hosto, je suis a ces cotes, sa prise en charge etait parfaite, un hopital americain digne de son nom...toutes les economies d'une vie y passent, mais peu importe, elle est l'air que je respire!
le retablissement est tres long, but expected, on se rejouit de la reussite de son operation...et il y un mois et demis, je decide de l'amener a Londres, pour changer les idees, et se ressourcer encore...elle est contente, amoureuse, sur un nuage! retour au pays, elle reprend sa rehabilitation....et la, deux jours avant, elle m'annonce qu'elle est enceinte...malgre les precautions prises! le bonheur de cette nouvelle et melanger a des inquietudes. on est content, a priori! on contacte son chirurgien, et la verdict tombe comme une guillotine, elle doit se faire avorter. prise de panique, elle consulte son gyneco, meme recommendations.
je suis a l'autre bout du monde, que faire!!!! je contacte mes connaissances, on me recommande un tres bon gyneco, je lui demande d'aller voir...et c'est le meme diagnostique, elle doit avorter!
j'ai encore le son de ses pleurs, de ses haletement dans ma tete, que faire, que dire quand on est a des milliers de lieux? j'evite de lui montrer que je suis moi meme abbatu, je ravale mes larmes, et essaie de calmer sa detresse.
je suis la dans mon bureau, un corbeau vient couiner a ma fenetre...un oiseaux de malheur et de mauvaise augure! a ce moment la precis, ma femme accompagnee de sa soeur est en clinique entrain de se faire avorter, psychiquement abbatue, je la vois d'ici trembler, pleurer, demander pardon ....pardon a Dieu et a notre bebe!
les mots me manquent, la douleur qui me tranche la torse est incontrolable. personne a qui parler, je refoule mes emotions...j'essaie de ne rien montrer, que mes subalternes ne remarquent rien, sourit aux remarques droles du briefing matinal... fu**** job!
je tape sur mon clavier, FA est la....je ravale encore mes larmes...je ne pleure pas, les hommes ne pleurent pas!
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