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La dépression, trouble de l’humeur caractérisé par une état de tristesse pathologique est connu pour avoir autant d’effet sur l’organisme que sur l’esprit et de favoriser certaines pathologies. Néanmoins on était loin d’imaginer que son impact pouvait s’étendre jusqu’à l’échelle des gènes. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Molecular Psychiatry, une équipe de chercheurs du VU University Medical Center aux Pays-Bas, ont découvert que la dépression serait susceptible de favoriser le vieillissement les cellules. Auparavant d’autres études ont suggéré une possible association entre des facteurs tels que, la dépression le vieillissement cellulaire et le stress.
Pour cette étude, l’expérience a porté sur 2.407 volontaires, parmi lesquels des participant ayant des symptômes de dépression (1095 participants) , d’autres ayant des antécédents de dépression (802 participants) et d’autres participants n’ayant jamais souffert de cette maladie (510 participants). L’analyse par des techniques de biologie moléculaire, de la longueur des télomères a permit aux scientifiques d’évaluer le vieillissement des cellules.
En effet , les télomères, séquences d’ADN répétées situées à l’extrémité des chromosomes, ont pour rôle la protection des chromosomes, et constituent de ce fait un moyen de maintien de l’intégrité du matériel génétique. Au fur et à mesure des divisions cellulaires, la taille des télomères diminue, la longueur du télomère témoignant du degré de vieillissement cellulaire.
Les conclusions de l’analyse génétique, montrent que la taille des télomères entre participants dépressifs et les participants sains, est différente de manière significative, la taille des télomères des participants dépressifs étant réduite. Des résultats obtenus même en tenant compte de facteurs de risque, tels que l’excès d’alcool ou de tabac.
« Cette large étude montre que la dépression est associée avec une accélération du vieillissement de plusieurs années, en particulier chez les sujets qui ont présenté les symptômes les plus sévères » a précisé le Dr Josine Verhœven , du Centre médical Vu aux Pays-Bas.
Ainsi selon les scientifiques, l’usure du matériel génétique serait due au stress subit par l’organisme engendré par la dépression.
Certes, ces premiers résultats ne permettent pas de disposer d’informations sur l’impact précis de ce phénomène sur l’organisme, ni sur le risque de décès lié à la taille des télomères, mais ils apportent des premiers éléments de réponse quant à la question de la survenue de pathologies telles que le diabète, les maladies métaboliques ou le cancer, prématurément chez les sujets dépressifs.
Les conséquences de cette pathologie qui touche à l’heure actuelle plus de 350 millions de personnes soit près de 5 % de la population mondiale, sur les gènes, ne sont pourtant pas irréversibles, comme le suggère une étude récente publiée dans le Lancet Oncology. Ainsi, des chercheurs ont découvert que les individus qui adoptent un mode de vie sain, sont susceptibles d’augmenter l’activité d’une enzyme, la télomérase, dont le principal rôle est de reconstituer les extrémités des chromosomes. En d’autres termes un mode de vie sain permet de réparer les dommages causés sur les télomères et donc freiner les effets du vieillissement cellulaire. Une hygiène de vie saine serait également selon les auteurs de l’étude un excellent moyen de protection contre le risque de dépression.
l'économiste maghrébin
Pour cette étude, l’expérience a porté sur 2.407 volontaires, parmi lesquels des participant ayant des symptômes de dépression (1095 participants) , d’autres ayant des antécédents de dépression (802 participants) et d’autres participants n’ayant jamais souffert de cette maladie (510 participants). L’analyse par des techniques de biologie moléculaire, de la longueur des télomères a permit aux scientifiques d’évaluer le vieillissement des cellules.
En effet , les télomères, séquences d’ADN répétées situées à l’extrémité des chromosomes, ont pour rôle la protection des chromosomes, et constituent de ce fait un moyen de maintien de l’intégrité du matériel génétique. Au fur et à mesure des divisions cellulaires, la taille des télomères diminue, la longueur du télomère témoignant du degré de vieillissement cellulaire.
Les conclusions de l’analyse génétique, montrent que la taille des télomères entre participants dépressifs et les participants sains, est différente de manière significative, la taille des télomères des participants dépressifs étant réduite. Des résultats obtenus même en tenant compte de facteurs de risque, tels que l’excès d’alcool ou de tabac.
« Cette large étude montre que la dépression est associée avec une accélération du vieillissement de plusieurs années, en particulier chez les sujets qui ont présenté les symptômes les plus sévères » a précisé le Dr Josine Verhœven , du Centre médical Vu aux Pays-Bas.
Ainsi selon les scientifiques, l’usure du matériel génétique serait due au stress subit par l’organisme engendré par la dépression.
Certes, ces premiers résultats ne permettent pas de disposer d’informations sur l’impact précis de ce phénomène sur l’organisme, ni sur le risque de décès lié à la taille des télomères, mais ils apportent des premiers éléments de réponse quant à la question de la survenue de pathologies telles que le diabète, les maladies métaboliques ou le cancer, prématurément chez les sujets dépressifs.
Les conséquences de cette pathologie qui touche à l’heure actuelle plus de 350 millions de personnes soit près de 5 % de la population mondiale, sur les gènes, ne sont pourtant pas irréversibles, comme le suggère une étude récente publiée dans le Lancet Oncology. Ainsi, des chercheurs ont découvert que les individus qui adoptent un mode de vie sain, sont susceptibles d’augmenter l’activité d’une enzyme, la télomérase, dont le principal rôle est de reconstituer les extrémités des chromosomes. En d’autres termes un mode de vie sain permet de réparer les dommages causés sur les télomères et donc freiner les effets du vieillissement cellulaire. Une hygiène de vie saine serait également selon les auteurs de l’étude un excellent moyen de protection contre le risque de dépression.
l'économiste maghrébin
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