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Hamza Bounoua est de retour à Alger. L’artiste peintre algérien expose au palais des Raïs (Bastion 23), à Alger, jusqu’au 23 décembre 2013.
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme».
En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
D’où la couverture en noir des femmes ressemblant à des formes paraboliques. On sent le besoin chez Hamza Bounoua d’explorer d’autres styles esthétiques : «Je ne crois pas à l’artiste qui reste prisonnier d’une seule forme d’expression. Le véritable artiste doit pouvoir chanter plusieurs airs. Il se pose des questions et va chercher les réponses ailleurs, peut être dans le regard de ceux qui aiment l’art. Les réponses sont les clefs des énigmes. Les clefs pour ouvrir d’autres portes.» La dernière exposition de Hamza Bounoua remonte à 2008 lors de l’ouverture du Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa). Hamza Bounoua, 34 ans, a exposé et réalisé des travaux artistiques dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, Hong Kong, Bahreïn, le Koweït, la Grande-Bretagne, les Emirats arabes unis et ailleurs.
Fayçal Métaoui- El Watan
Le vernissage a eu lieu samedi après-midi en présence d’amoureux de l’art, de professionnels, de diplomates et de journalistes. L’exposition est intitulée «Les portes de l’énigme».
En plus du travail sur la calligraphie, toujours en perfection, Hamza Bounoua présente une forme nouvelle d’expression à travers la photo. La femme, ses tourments, ses douleurs et ses désirs sont au cœur de ce travail esthétique très actuel. La parabole, les souliers, les masques à gaz et le niqab sont des «instruments» aux mains de l’artiste pour inviter à la réflexion sur la place de la femme dans les nations arabo-musulmanes et sur le rapport – pas souvent clair – entre culture et culte.
«Houa», en lettres arabes, traverse les œuvres comme pour suggérer «Lui», l’homme, Allah ou l’être invisible. Hamza Bounoua revendique la part «politique» dans ses nouveaux travaux. «Un artiste doit dévoiler des choses, aborder des questions intellectuelles, susciter le débat… D’où ces tableaux qui montrent la femme enveloppée. La femme qui se trouve entre l’homme et la religion. Et c’est l’homme qui donne la forme qu’il veut à la religion aujourd’hui. L’homme veut que la femme soit assise, enveloppée, sans aucune personnalité. Ce n’est pourtant pas là le point de vue de la religion. La femme a droit à ses libertés dans la religion. Pour moi, le niqab a plus une valeur culturelle que cultuelle. Le voile a existé avant l’islam, autant que la barbe», nous a expliqué Hamza Bounoua. L’artiste entend critiquer les pratiques attribuées à l’islam qui peuvent enchaîner la société.
D’où la couverture en noir des femmes ressemblant à des formes paraboliques. On sent le besoin chez Hamza Bounoua d’explorer d’autres styles esthétiques : «Je ne crois pas à l’artiste qui reste prisonnier d’une seule forme d’expression. Le véritable artiste doit pouvoir chanter plusieurs airs. Il se pose des questions et va chercher les réponses ailleurs, peut être dans le regard de ceux qui aiment l’art. Les réponses sont les clefs des énigmes. Les clefs pour ouvrir d’autres portes.» La dernière exposition de Hamza Bounoua remonte à 2008 lors de l’ouverture du Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (MaMa). Hamza Bounoua, 34 ans, a exposé et réalisé des travaux artistiques dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, Hong Kong, Bahreïn, le Koweït, la Grande-Bretagne, les Emirats arabes unis et ailleurs.
Fayçal Métaoui- El Watan
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