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Magie iranienne: les prix baissent avant même que le pétrole n’arrive

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  • Magie iranienne: les prix baissent avant même que le pétrole n’arrive

    L’or noir iranien va-t-il rejaillir au bout du pipeline? L’accord intérimaire de Genève ne lève pas toutes les sanctions, loin s’en faut, qui pèsent sur le brut de la République islamique. Bien au contraire. Il réaffirme un plafond d’exportation d’un million de barils/jour. C’est beaucoup moins que les 2,5 millions de b/j qui étaient la règle avant la dernière volée de sanctions internationales pilotées par les Etats-Unis et l’Union européenne dans un pays où la production est en baisse, faute d'investissement. Pour combler l'écart et stabiliser le marché, ce sont les Saoudiens (qui comptent parmi les adversaires les plus résolus du régime iranien) qui avaient obligeamment ouvert leurs vannes.


    Après la décision européenne prise en janvier 2012 de ne plus recourir au pétrole iranien, les pays qui en importent encore, en quantités plus réduites, sont aujourd’hui principalement asiatiques (Chine, Corée du Sud, Inde, Malaisie, Sri-Lanka, Taïwan). Ils ont dû batailler pour trouver un système d’assurance adéquat, permettant de garantir ces importations après la décision des plus grands assureurs maritimes, principalement européens et américains, de prendre leurs distances vis-à-vis du marché iranien. C’est ainsi, selon l’Agence américaine de l’énergie, que l’Inde et la Chine se sont tournées vers un nouvel acteur iranien basé à Kish.

    Pas de bouleversement donc, mais les prix sont pourtant en baisse lundi 25 novembre. Les perspectives et le climat se sont en effet radicalement modifiés. Les marchés qui anticipaient de nouvelles sanctions en cours de préparation dans les couloirs du Congrès américain voient au contraire se profiler une ouverture. Les 300 000 barils "perdus" en octobre (les exportations iraniennes s'élevaient alors à environ 700 000 b/j) devraient revenir sur un marché par ailleurs bien approvisionné en Amérique du Nord. Les automobilistes occidentaux vont adorer Genève 1, en attendant Genève 2
    le monde
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