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L’Algérie subventionne une partie du carburant des pays voisins, selon un représentant du FMI

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  • L’Algérie subventionne une partie du carburant des pays voisins, selon un représentant du FMI

    En Algérie, les riches profitent aussi des subventions des produits de première nécessité (Ph. DR)
    Dinar surévalué, subventions coûteuses et inutiles, croissance faible : le diagnostic du FMI sur l’économie algérienne est sans complaisance.



    Le chef de la délégation du FMI en Algérie, M. Zeid Zeidane a dressé, mardi, un inventaire sans complaisance de l’économie algérienne. Adoptant un discours très mesuré dans la forme, implacable sur le fond, M. Zeidane a taillé en pièces la politique économique du gouvernement algérien. Dinar surévalué, subventions coûteuses et inutiles, système financier non performant, investissement faible, croissance insuffisante, M. Zeidane a tout passé en revue, laissant même entendre que le gouvernement se contente de discours, sans prendre les mesures nécessaires.

    Grand gap de prix avec les pays voisins

    Au cours d’une émission de radio, M. Zidane a déclaré que l’Algérie « subventionne une partie de l’énergie consommée dans la sous-région ». Selon M. Zeidane, qui achève une mission de deux semaines dans le pays, il y a « un grand gap de prix » entre l’Algérie et les pays voisins, ce qui favorise « clairement le trafic ».
    Il reconnait que les groupes les plus vulnérables ont mieux bénéficié de la croissance que les groupes les plus riches durant la dernière décennie, grâce notamment à la baisse « considérable » du chômage. Mais selon les études menées par le FMI, les riches profitent des subventions plus que les pauvres. En Algérie, 50% des subventions vont aux 20% les plus riches, contre cinq pour cent seulement qui vont aux 20% les plus pauvres, a-t-il dit.
    Subventions « coûteuses, inefficaces et inégales »
    Les subventions se révèlent alors « coûteuses, inefficaces et inégales », ce qui impose d’aller à un mode de subvention « ciblé et efficient ». Sans présenter de recette standard, le FMI recommande des subventions qui ciblent des catégories sociales, non des produits, chaque pays devant définir ses propres priorités.
    Pour M. Zeidane, il y a « toute uns stratégie à développer » en Algérie, pour aller à « une croissance à deux chiffres », alors que le pays devrait se contenter d’un modeste 2.7% en 2013. « L’Algérie n’est pas à sa place » dans les classements internationaux, comme ce modeste 153è rang dans le « Doing business ». Il faut « simplifier les procédures partout », améliorer le secteur financier « très peu développé » en vue de « gagner plusieurs points de croissance ». « On entend ce discours au gouvernement », a déclaré M. Zeidane, laissant entendre que les mesures prises jusque-là n’ont pas donné les résultats escomptés. Il s’est félicité de la baisse du chômage, mais il a déploré que « la participation de la femme au marché de l’emploi reste faible ». Ce point remet en cause le mode de calcul du taux de chômage : une femme au foyer, qui ne demande pas d’emploi, n’est pas considérée comme chômeuse, ce qui altère considérablement les statistiques algériennes sur le chômage.
    Dinar surévalué
    Se réfugiant dans les méthodes de calcul du FMI, M. Zeidane a aussi estimé que le dinar est surévalué, ce qui contribue à encourager les importations, alors que la priorité de l’Algérie devrait se résumer à un crédo très simple : plus d’exportations, moins d’importations. Dans cette optique, M. Zeidane a suggéré une démarche économique dans laquelle les hydrocarbures occuperaient encore une place importante, mais transitoire. Il préconise un développement des énergies renouvelables pour augmenter les capacités d’exportation, tout en maintenant l’effort d’investissement et de prospection. Selon lui, les hydrocarbures constituent un secteur « qu’il faut développer », mais il faut « diversifier l’économie », en investissant dans des secteurs porteurs, comme l’agro-alimentaire, la pétrochimie, la pharmacie, qui offrent des opportunités d’exportation à l’Algérie. Ces choix ne sont pas « exclusifs l’un de l’autre », a-t-il dit.

  • #2
    @Bachi

    Salam

    La meilleur manière est de ne pas subventionner les prix, et de laisser les prix du marché libre.

    Par contre de compenser en donnant un complément de revenu directement aux personnes ou aux familles, via les caisses sociales.

    Un exemple:
    L''Algérien est devenu l'un des grands consommateur de lait ou de blé au monde, car ses produits sont subventionnés et qui sont importés.
    Or si il recevait le budget équivalent il ferait peut-etre d'autres arbitrages et notamment pour des produits locaux qui équilibrerai son mode d'alimentation.

    Commentaire


    • #3
      La meilleur manière est de ne pas subventionner les prix, et de laisser les prix du marché libre.

      Par contre de compenser en donnant un complément de revenu directement aux personnes ou aux familles, via les caisses sociales.

      Exactement !
      Le problème est comment cibler ces personnes nécessiteuses. L'administration algérienne est encore incapable de bien cibler.

      Commentaire


      • #4
        Exactement !
        Le problème est comment cibler ces personnes nécessiteuses. L'administration algérienne est encore incapable de bien cibler.
        Effectivement, tout le monde trouvera les astuces pour en bénéficier.

        Il n'y a qu'à voir l'aide donné aux enfants scolarisés des familles nécessiteuses ces dernières années.

        hé ben ! tout le monde en profite !

        Même ceux qui ont parents médecins !

        C'est pour dire !

        Commentaire


        • #5
          Au Maroc il y a eu subvention (de l'indépendance jusqu'en 2002) de l'huile de table produite essentiellement à partir du soja importés

          L'huile d'olive a vu sa demande s'étioler à cause de ses prix non compétitifs devant l'huile de soja

          résultat, on n'a pas investi dans l'oliveraie et on est devenu dépendant du soja étranger

          C'est comme si le gouvernement marocain a subventionné les planteurs de soja américains !!!!

          Manipuler les marchés provoque souvent des "hérésies économiques"
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

          Commentaire


          • #6
            Autre histoire celle ci contemporaine

            La farine de blé tendre qu'on appelle "nationale" est une farine subventionnée mais d'une qualité tellement médiocre qu'elle n'est plus consommé nul part

            il faut aller vers les coins les plus reculé pour là trouver et souvent avec une prix autre que celui théoriquement fixé

            mais quand on consulte les statistiques c'est des milliers de tonnes

            En réalité l'essentiel de ce tannage se limites aux écritures dans les bordereaux des minotiers et autres fonctionnaires chargé du contrôle.

            C'est pour cela que je plaide pour une diminution drastique des subventions

            Le premiers à se soulever contre ses subventions sont les corrupteurs et les corrompu du système
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

            Commentaire


            • #7
              L’Algérie subventionne une partie du carburant des pays voisins, selon un représentant du FMI

              est ce que le carburant est vendu à perte dans les stations naftal???

              est ce que naftal ne fait aucun bénéfice quand ils vendent aux algériens ??

              combien coûte l'extraction et la transformation du Petrole en Algérie ???

              subventionne, le terme n'est pas à sa place. quand t'as des Francais qui vont faire leurs courses en Espagne parce que c'est moins cher, est ce qu'on dira que l'Espagne subventionne ses voisins ou vive versa...

              dans toute les régions frontalières du monde, il y a ce genre de commerces..

              ce qui est moins cher d'un coté, se retrouve de l'autre est ainsi de suite...

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              • #8
                @overlocker,
                c'est bien une subvention et oui l'état perd de l'argent, surtout qu'on importe une partie de l'essence
                imagine un baril de pétrole à 73 euros (environ 100$), le prix du diesel en Algérie est d'environ 0.25 euros/ litre. 1 baril fait 159 litre :
                159*0.25=39.75 euros le baril !!!!

                Et ce prix la ne prends pas en compte la transformation du pétrole en essence et diesel.

                AU fait le prix du diesel en Espagne est pratiquement similaire qu'en France, au 15 novembre 1 litre de diesel en Espagne valait 1.339€ contre 1.388€ en France (prix moyen)
                l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

                Commentaire


                • #9
                  quand t'as des Francais qui vont faire leurs courses en Espagne parce que c'est moins cher, est ce qu'on dira que l'Espagne subventionne ses voisins ou vive versa...
                  Oui si les français achètent des produits subventionné en Espagne.

                  Des subventions ciblés il n'y a pas plus logique et équitable, mais les riches députés ne laisseront jamais passer des loi dont ils ne peuvent pas en profiter eux même et leurs semblables.

                  Commentaire


                  • #10
                    @overlocker,
                    c'est bien une subvention et oui l'état perd de l'argent, surtout qu'on importe une partie de l'essence
                    imagine un baril de pétrole à 73 euros (environ 100$), le prix du diesel en Algérie est d'environ 0.25 euros/ litre. 1 baril fait 159 litre :
                    159*0.25=39.75 euros le baril !!!!

                    Et ce prix la ne prends pas en compte la transformation du pétrole en essence et diesel.

                    AU fait le prix du diesel en Espagne est pratiquement similaire qu'en France, au 15 novembre 1 litre de diesel en Espagne valait 1.339€ contre 1.388€ en France (prix moyen)

                    Est ce que naftal perd sur toute la ligne ?

                    on oublie pour un instant la contre bande, est ce que vraiment naftal vend à perte???


                    si oui, ca me surprend trop tout de même.

                    Oui si les français achètent des produits subventionné en Espagne.

                    Des subventions ciblés il n'y a pas plus logique et équitable, mais les riches députés ne laisseront jamais passer des loi dont ils ne peuvent pas en profiter eux même et leurs semblables.
                    même si les supposés produits sont subventionnés, jamais on entendrais ce genre de discours entre les européens...

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                    • #11
                      L'Algérie importe (au prix coutant) à hauteur de 1.4 milliards de dollars en carburant (essentiellement du diesel).

                      D'un autre côté, il s'écoule annuellement (au prix subventionné) du côté de la contrebande quelque chose comme 1.3 milliards de dollars.

                      N'abordons même pas la contrepartie de l'essence de contrebande. C'est une autre "Moussiba" !

                      Commentaire


                      • #12
                        @overlocker,
                        Naftal perd de l'argent sur les carburants
                        je te mets juste ca qui est ancien mais toujours d'actualité :

                        Naftal appelle à une révision des marges. Sa santé financière menacée par les prix administrés
                        comment avec des pertes de 4 milliards de dinars sur les ventes de carburants et GPL qui constituent l'essentiel de ses produits commercialisés, — pertes dues aux prix administrés, — elle parvient à réaliser des profits. “Naftal a compensé ces pertes par les entrées tirées de la commercialisation des bitumes, lubrifiants et les carburants destinés à l'aviation et la marine (kérosène…) dont les prix sont libres. Ces derniers constituent 20% des ventes contre 80% pour les carburants terre et le GPL”, explique M. Remini au cours de la conférence de presse.
                        Il a rappelé que les marges actuelles sur les carburants ne permettent pas à Naftal de rentrer dans ses coûts et de financer son plan d'investissement à moyen terme. “Nous perdons 91 centimes sur chaque litre d'essence, 35 dinars sur chaque bouteille de GPL”, a précisé M. Remini. En ce sens, Naftal a déposé un dossier au ministère de l'Energie. Les pouvoirs publics sont conscients de la nécessité de revaloriser les marges, a ajouté le président de Naftal, sans fournir de plus amples précisions. Ryad Nasrou
                        Dernière modification par ernestito, 26 novembre 2013, 21h14.
                        l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

                        Commentaire


                        • #13
                          @overlocker,
                          Naftal perd de l'argent sur les carburants
                          je te mets juste ca qui est ancien mais toujours d'actualité :
                          j'en prend note, mais est ce que t'as une idée sur le prix d'extraction du baril par SONATRACH ?

                          ou est ce que c'est un problème de raffinage qui suit?

                          Commentaire


                          • #14

                            Exactement !
                            Le problème est comment cibler ces personnes nécessiteuses. L'administration algérienne est encore incapable de bien cibler.
                            Effectivement, tout le monde trouvera les astuces pour en bénéficier.

                            Il n'y a qu'à voir l'aide donné aux enfants scolarisés des familles nécessiteuses ces dernières années.

                            hé ben ! tout le monde en profite !

                            Même ceux qui ont parents médecins !

                            C'est pour dire !
                            Salam Sidemark et bachi,

                            Bien sur que ce n'est pas une solution efficace.

                            Mais c'est mieux que de subventionner les importations

                            -Lorsque tu donnes de l'argent directement aux personnes, c'est eux qui font l'arbitrage des produits a consommé, les produit locaux moins chers ont une chance d'être écouler.

                            -Les gens prennent conscience du prix réel des biens et des services.

                            -Les gens qui ont ces subventions sont des algériens cela évite les fuites vers l'éxtérieur.

                            Des médecins en Algérie ne sont pas forcément riches si c'est des salaires publics.

                            Commentaire


                            • #15
                              le prix de l'extraction varie vraiment en fonction du site et de l'état des réserves. En algérie je ne sais pas du tout a combien cela reviens.

                              Mais l'état a consacré 11 milliards de dollars (quelque 800 milliards de DA) à la subvention des prix de l’énergie en 2010, soit 6,6% du PIB algérien en 2010.
                              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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