Habituellement, on considère que le doute est contre la foi.
Un véritable croyant, pense-t-on, est inaccessible au doute, et celui qui doute n'a pas véritablement la foi
beaucoup estiment que la foi exclut le doute
Or, les "douteurs" se rencontrent chez les croyants, non chez les incrédules; on a parfois le sentiment que le doute accompagne la foi, de même que l'ombre accompagne la lumière.
Le doute est-il contre ou avec la foi ? il faut distinguer deux sortes de doute:
le scepticisme et l'examen intellectuel
Le sceptique
Il ne prend rien au sérieux; il voit dans la vie un jeu, où tout n'est qu'apparence et illusion.
A ses yeux, c'est une entreprise vaine que de lutter pour la justice, de s'interroger sur la vérité, ou de chercher quel sens a l'existence. Il se laisse porter par les circonstances; il vit au gré ses événements; il va vers le plus facile
De nos jours, le scepticisme tend à se répandre non pas comme une position réfléchie, mais plutôt sous la forme d'une attitude pratique.
Beaucoup de nos contemporains sont atteints de ce qui constitue le refus de se soucier du sens de la vie . Ce scepticisme-là est contre la foi
Le doute intellectuel
La pensée implique le doute.
Elle a pour fonction, en effet, d'éprouver la vérité de faits, de récits ou de doctrines; sa tâche est d'examiner l'exactitude d'opinions, d'idées ou d'affirmations.
Pour cela, elle doit les mettre en question.
Pour procéder à des vérifications, pour tenter de connaître et de comprendre, pour approfondir notre réflexion, nous avons besoin d'user du doute méthodique .
Dans aucun domaine, y compris celui de la foi, nous n'avons à accepter sans examen ce que l'on nous présente.
Il est normal et nécessaire de se demander si des doctrines, même vénérables, correspondent bien au message à l'expérience religieuse .
Il est naturel de s'interroger sur les récits religieux, sur leur nature, leur authenticité et leur sens.
Souvent, des croyants ont refoulé ou étouffé des questions de ce genre parce qu'ils les estimaient contraires à la foi
Ce doute intellectuel qui examine, critique, vérifie est nécessaire pour une foi intelligente et réfléchie.
Il nous empêche de verser dans une crédulité aveugle et fanatique.
Il s'oppose au dogmatique et à la superstition, mais il aide une foi authentique. Il est avec la foi, et pour elle
Un véritable croyant, pense-t-on, est inaccessible au doute, et celui qui doute n'a pas véritablement la foi
beaucoup estiment que la foi exclut le doute
Or, les "douteurs" se rencontrent chez les croyants, non chez les incrédules; on a parfois le sentiment que le doute accompagne la foi, de même que l'ombre accompagne la lumière.
Le doute est-il contre ou avec la foi ? il faut distinguer deux sortes de doute:
le scepticisme et l'examen intellectuel
Le sceptique
Il ne prend rien au sérieux; il voit dans la vie un jeu, où tout n'est qu'apparence et illusion.
A ses yeux, c'est une entreprise vaine que de lutter pour la justice, de s'interroger sur la vérité, ou de chercher quel sens a l'existence. Il se laisse porter par les circonstances; il vit au gré ses événements; il va vers le plus facile
De nos jours, le scepticisme tend à se répandre non pas comme une position réfléchie, mais plutôt sous la forme d'une attitude pratique.
Beaucoup de nos contemporains sont atteints de ce qui constitue le refus de se soucier du sens de la vie . Ce scepticisme-là est contre la foi
Le doute intellectuel
La pensée implique le doute.
Elle a pour fonction, en effet, d'éprouver la vérité de faits, de récits ou de doctrines; sa tâche est d'examiner l'exactitude d'opinions, d'idées ou d'affirmations.
Pour cela, elle doit les mettre en question.
Pour procéder à des vérifications, pour tenter de connaître et de comprendre, pour approfondir notre réflexion, nous avons besoin d'user du doute méthodique .
Dans aucun domaine, y compris celui de la foi, nous n'avons à accepter sans examen ce que l'on nous présente.
Il est normal et nécessaire de se demander si des doctrines, même vénérables, correspondent bien au message à l'expérience religieuse .
Il est naturel de s'interroger sur les récits religieux, sur leur nature, leur authenticité et leur sens.
Souvent, des croyants ont refoulé ou étouffé des questions de ce genre parce qu'ils les estimaient contraires à la foi
Ce doute intellectuel qui examine, critique, vérifie est nécessaire pour une foi intelligente et réfléchie.
Il nous empêche de verser dans une crédulité aveugle et fanatique.
Il s'oppose au dogmatique et à la superstition, mais il aide une foi authentique. Il est avec la foi, et pour elle
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