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Qui pense aux démunis durant l’hiver ?

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  • Qui pense aux démunis durant l’hiver ?

    Passer un hiver au chaud n’est pas du tout donné à tout le monde dans la wilaya de Tizi-Ouzou, où la pauvreté frappe de plein fouet des pans entiers de la société.


    C’est le cas de toutes ces familles « classées » nécessiteuses. Selon le dernier recensement de la DAS locale, établie au mois de Ramadhan dernier, à Tizi-Ouzou elles sont plus de 24 000 familles démunies à travers la wilaya. Ces dernières qui bénéficient d’un élan de solidarité sans faille, durant le mois de carême, semblent être oubliées.

    Qui se soucient d’elles, en fait, durant cette saison de froid ? Une saison durant laquelle les conditions sont plus difficiles à surmonter en l’absence de moyens adéquats. Parfois, il n’est pas suffisant d’avoir accès au gaz de ville pour avoir chaud. Manger et s’habiller bien sont des conditions sine quoi non pour chasser le froid. À vrai dire, le taux de pénétration du gaz de ville à travers les communes est loin d’être un paramètre d’estimation d’un hiver chaud. Car l’installation intérieure relative au gaz de ville revient trop chère. D’ailleurs, de nombreuses familles dont les villages sont pourtant raccordés au réseau, n’en bénéficient pas à cause de sa cherté.

    Il faut signaler, que la dite installation ne se fait pas à moins de 30 000 DA. Ainsi, nombreuses sont les familles qui se voient obligés de recourir au gaz butane. Qu’à cela ne tienne, gaz de ville ou gaz butane, le matériel de chauffage est un autre souci pour de nombreux foyers, dans la mesure où celui-ci coûte les yeux de la tête. Les poêles en tous genre, ainsi que les bains d’huile demeurent inaccessibles pour plus d’un. Ce n’est, certainement, pas un agent dans le cadre du filet social qui pourra se permettre un tel «luxe». Ni le luxe, ni l’agréable. Certains de ces démunis ne mangent même pas à leur faim. Et la plus part ne peuvent pas se permettre un repas consistant, pour faire face au froid. Jadis, réputé pour être repas du pauvre, à l’instar de la pomme de terre, les légumes secs, tels les haricots, les poids chiche, les lentilles pour ne citer que ceux-ci, sont inaccessibles même pour la classe moyenne. Que peut-on dire alors pour ces familles nécessiteuses ? Autre chose qui est obligatoire pour espérer un hiver moins froid, les vêtements. Ceux-ci demeurent également très chers.

    C’est dire, en somme, que l’hiver risque d’être glacial pour des centaines de personnes à travers la wilaya de Tizi-Ouzou. Une wilaya où la pauvreté et la cherté s’unissent pour mener la vie dure au citoyen. Ce dernier n’a le choix que de prendre son mal en patience. Les démunis ou du moins ceux reconnus comme tels, selon la carte sociale de la DAS, doivent patienter jusqu’au prochain Ramadhan pour être pris en charge durant au moins 30 jours. On se demande, au fait, pourquoi cette prise en charge ne se poursuit pas durant toute l’année ? En France, à titre d’exemple, on a crée des restos du cœur qui servent le pauvre durant les quatre saisons.

    M. O. B -lA Dépêche de kabylie

  • #2
    Ne pensent à eux que ceux qui sont humains et non pas simples vivants sur une terre aussi riche et prospère qu'est notre pays ,c'est honteux !
    "...Et tout à coup, j'ai regardé le taureau,il avait cette innocence que tous les animaux ont dans les yeux, et il me regarda avec cette plainte,c'était comme un cri pour la justice ..."

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