Cuisine chinoise

[clementine]

Slam!

Un peu curieuse, est-ce qu'il y a quels uns qui ont goûté une fois un repas de la cuisine chinoise?

[jossia]

Oui, bien sur, plusieures fois même.
J"avais une copine viêtnamienne et elle m'a appris quelques recettes .

Je trouve leur cuisine très bonne et légère.
le thé au jasmin, délicieux.

[absente]

oui j'adore....
Mais il y a chinois et chinois....

parce que ce que l'on goutte dans nos restos en Europe reste trés europánnisé.
En Thailande et au Vietnam c'est meilleur.

N#ayant pas encore été en Chine , je ne sais pas quel goiut a leur cuisine ...

[jongar]

excellente du moment que tu choisis bien ton resto !

[kaninama]

jossia tu peux nous donné qlq recettes

[jossia]

Kaninama

Je vais rechercher ,si je les ai encore et je te ferai signe.

[kaninama]

J’attend avec impatience jossia

[jossia]

kaninama

Nêmes:
ingrédients:
- galettes de riz
- carottes (2) les couper en fines lamelles
- ail + oignons " "
-glutamates
- poivre, sel
-oeuf (si l'on veut) " "
- soja frais ébouillanté ou en boite
- champignons noirs et parfumés : les couper en lamelles fines.
- vermicelle de riz (le faire gonfler à part

+ crabes , cevettes : cela te fait des nêms d'une catégorie. Ou alors,
+ viande de porc (je m'excuse mais c'est ce qu'ils emploient ). Je pense qu'avec de l'agneau ça doit être très bon aussi et pourquoi pas du boeuf.
Il est vrai que je n'ai pas essayé ( je ne suis pas musulmane).

Vous mettez un peu de chaque ingédients dans des galettes de riz que vous avez préalablement trempées dans de l'eau (attention ne les laisser que peu de temps dans l'eau car elles sont très fines ).
Vous les roulez, pour en faire des cylindres que vous faites frire à la poële .

Vous les accompagnez de salade verte (vous roulez le nêm dans la feuille de salade).

Vous trempez cela dans une sauce, dont voici la composition:
- Nu-oc-mam
- ail
- oignon
- sel
- eau
- sucre
- piment(petit piment sec)
- vinaigre d'alcool ou citron

C'est délicieux

[jossia]

Kaninama

une autre recette:

mange- tout frits aux champignons parfumés et aux pousses de bambou (pour 4 personnes)

- 10 g de champignons parfumés, préalablement trempés (1/4 d' heure)
- 500 g de mange-tout dont vous aurez enlevé les fils
- 250 g de pousses de bambou (1/2 boite)

- Faire revenir, dans une poële, avec de l'huile , les champignons et les pousses de bambou.

- après 2 mn, ajoutez les mange-tout et 2 c à soupe d'eau.
- Salez, sucrez.
- Remuez jusqu'à ce que l'eau soit évaporée.

Régalez vous

Bien sûr chaque plat est accompagné de riz collant. Je ne l'ai pas dit pour la précédente recette.
Comme boisson, pendant le repas c'est du thé au jasmin.

[kaninama]

olala merci jossia ça a l’air délicieux

[jossia]

Je cherche encore, je dois en avoir d'autres.

[clementine]

j'aime aussi la cuisine chinoise


J’ai vécu en Chine. son paysage, son histoire m’intéressent beaucoup, surtout sa cuisine.
Mais je pense qu’il est impossible de parler d’une seule cuisine chinoise, car celle-ci est en effet l’ensemble des cuisines locales, divisées généralement en huit grandes écoles. En bref il faut qu’un plat soit bon à manger, joli à regarder, agréable à l’odorat et au goût et encore favorable à la santé. Un peu compliqué.
Ce qui m’impressionne le plus, c’est une école de repas préparée spécialement pour les musulmans. Les chinois l’appellent la Cuisine QINGZHEN. On peut trouver facilement les restos de cette cuisine à Beijing, et les repas y sont très bons, par exemple, le mouton cuit dans l’eau bouillante, crevette rôtie, le poisson avec sauce aigre sucré en forme d’écureuil. C’est génial.
Mais c’est dommage que je ne trouve pas de resto chinois en Algérie.

[Tizinissa]

c’est une école de repas préparée spécialement pour les musulmans. Les chinois l’appellent la Cuisine QINGZHEN.

Interessant Clementine ! y a t il des livres de cuisine ladessus que tu connais ? ou sur le Web peut etre ?

[clementine]

to Tizinissa

Pour ce moment, j'ai seulement trouvé des informations ci desous venues d'un site française en CHINE.

http://www.cri.com.cn/france/2003/Jan/108798.htm

Des musulmans d’origine arabe se sont établis en Chine dès la dynasite des Tang (618-907). Au milieu du XIIIème siècle, un grand nombre de musulmans d’Asie centrale et occidentale entrèrent en Chine avec les troupes mongoles et s’installèrent dans diverses régions. Grâce à eux, l’Islam a pu se répandre dans notre pays et devenir la religion de 10 minorités ethniques, notamment les Ouïgours et les Hui. Ces derniers observent scrupuleusement la loi religieuse ainsi que les prescriptions alimentaires ; ils ne consomment jamais d’animaux morts, d’animaux tués sans suivre les canons religieux, de porc et de sang. Les Ouïgours et les autres ethnies du Xinjiang et du Qinghai, beaucoup moins influencés par les habitudes des Han, sont encore plus fidèles à leur vie islamique. Une cuisine associant les caractéristiques musulmanes à la culture gastronomique des Han vit ainsi le jour.

L’islamisme est également appelé « Qingzhen » chez les Chinois. Ce terme signifie pureté et honnêteté. Dans son poème "Admiration des fleurs de prunier dans le jardin", Lu You, grand poète chinois du XIII siècle, utilisait le terme ‘Qingzheng’ pour décrire la nature pure et simple des fleurs de prunier.

Sous les Tang et les Song (960-1279), on ne trouvait pas beaucoup de livres mentionnant les habitudes alimentaires des musulmans. A la fin de la dynastie des Yuan (1271-1368) fut publié un livre intitulé "oeuvres complètes des connaissances de la vie quotidienne" dans lequel une rubrique est consacrée à leur nourriture. A l’époque, les cuisiniers musulmans étaient nombreux, ainsi un dénommé Liang appartenant à l’armée de l’insurrection paysanne était le plus célèbre. Il brilla par son talent à la Cour impériale, si bien qu’il fut cité à l’ordre du jour par l’empereur Chengzu des Ming (1368-1644). Sous le règne de l’empereur Qianlong des Qing (1644-1911), les plants musulmans figuraient au menu du banquet impérial afin de permettre aux musulmans d’observer leurs prescriptions.

La fusion inévitable des cultures ethniques a permis aux susulmans d’assimiler des techniques culinaires des Han et de certaines minorités et de former une cuisine qui leur est propre. Celle-ci comprend en général trois style différents. Celui du Nord-Ouest, dont le style du Xinjiang est représentatif, maintient pour la plupart les caractéristiques alimentaires musulmanes. Le boeuf, le mouton, le gras de queue de mouton, les carottes et le poireau constituent la base du menu. Les plats à base de mouton donnent une saveur huileuse mains non grasse, tendre mais sans goût désagréable. Le style de la région de Beijing, influencé par la cuisine du Shandong et celle de Huaiyang, se caractérise par un travail raffiné et un menu de grande variété. Le style du Sud du Yangtsé prend surtout les produits aquatiques pour ingrédients de base ; il fait preuve d’un goût léger et d’un travail recherché.

Au cours de l’histoire, les maîtres de la cuisine musulmane n’ont cessé de développer et perfectionner leurs aliments traditionnels tout en assimilant les techniques d’autres éthnies. Des centraines de plats musulmans ont enrichi le contenu de la cuisine chinoise.

De nos jour, les cuisiniers non seulement continuent de préparer des aliments traditionnels, tels que les galettes et les nouilles frites, le ragoût de mouton, le jambonneau de mouton grillé, le mouton sauté avec du sucre, le riz cuit avec le mouton, les carottess et les poireaux, mais aussi inventent de nouveaux plats à base de mouton avec différentes saveurs, ce qui demande une technique raffinée. En effet, tous ces plats doivent être mis dans un récipient de porcelaine d’une belle couleur pour offrir une vue agréable. Le canard laqué et les dés de poulet piquants font partie du menu tradionnel des Han. Les cuisiniers musulmans ont amélioré les méthodes d’emploi du feu pour donner à ces deux plats un goût original. Grace à cette invention, Qiao Chunshen a reçu deux médailles d’or lors du Vème Concours international de l’art culinaire qui a eu lieu en 1986 à Prague. La marmite mongole est depuis lontemps un plat ordinaire chez les Han. Néanmoins, les cuisiniers du restaurant Donglaishun ont amélioré la technique du découpage du mouton et enridhi les ingrédients et les condiments, si bien que ce plat a pris du renom tant en Chine qu’à l’étranger. Les cuisiniers musulmans portent une attention particulière à la couleur, l’arôme et la saveur des plats aussi bien qu’à lour propreté. A Beijing, centre de la cuisine musulmane chinoise, nombeux sont ses grands restaurants : Donglaishun, Nanlaishun, Kaorouwan, Kaorouji, Hongbinlou, Youyishun, etc. Ils reçoivent chaque jour un grand nombre de gourmets chinois et étrangers. Citons quelques plats de la cuisine musulmane chinoise : Brochettes de mouton à double saveur, Agneau grillé, Poisson aux graines de lotus, Ragoût de tendons de boeuf à la sauce de soja, Crevettes à double saveur, Martmite au poisson en forme de chrysanthème.

Lors des Jeux asiatiques et des Universiades qui ont eu lieu respectivement en 1990 et 2001 à Beijing, la grande dextérité des cuisiniers musulmans de Beijing a été appréciée des amis étrangers. Malgré les louanges, ils s’évertuent sans cesse à perfectionner leur technique afin d’offrir un meilleur service aux participants des négociations internationales économique et commerciales des musulmans.

La gastronomie musulmane chinoise contient à la fois les caractéristiques contient à la fois les caractéristiques de la cuisine islamique et celles de la cuisine traditionnelle chinoise. Cette combinaison géniale se perfectionnera de jour en jour grâce aux efforts assidus des cuisinners musulmans.

[clementine]

A propos, dans huit jous, ce sera une fête traditionnelle pour les chinois, qui s'appelle la Fête de la Mi-Automne. D'après le calendier lunaire des chinois, le 8e mois est au milieu de l'automne et le 15e jours au milieu de ce mois, et cette nuit-là, la lune est pleine et plus brillante, plus rond et plus belle que jamais. Les Chinois considèrent la pleine lune comme symbole de la réunion des membres de la famille.
Et les chinois mangent un cadeau qui s'appelle le cadeau de la lune pour la félicitation de la Fête de Mi-Automne.
J'ai gouté ça, c'est un gentre de cadeau rond sucré préparé du farine de blé, et avec farces différentes à l'intérieur, comme jaune d'oeuf, purée de pulpe de coco etc. Délicieux !