Soleil couchant.
Quand le soleil couchant se répand sur la dune,
Au moment de sombrer au loin à l'horizon,
Il embrase le ciel au dessus des lagunes
Et peint de mille feux la céleste toison.
Mais, ignorant le ciel où naissent les mirages,
Mon regard fasciné accroche ton visage.
Le vent hurle, frappant les monstres de feuillages,
Fantômes que la lune découvre dans les bois;
La complainte des flôts écumant les rivages
Raconte la détresse de navires aux abois.
Mais au chant de la mer que l'écho nous renvoie
Je reste indifférent et n'entends que ta voix.
Exhalent les jardins d'ennivrantes senteurs,
Et viennent tour à tour butiner chaque fleur
Le papillon volage et l'abeille zélée;
Tant sont belles les fleurs qu'ils s'y trouvent mêlés.
Mais je me moque bien de sentir le jasmin
Et ne veux respirer que l'odeur de tes mains.
Je traîne, misérable sous ton ombre sublîme
Un amour condamné par ton indifférence,
Je m'obstine à chanter et pleurer en silence
Pour atteindre ton coeur du fond de mon abîme.
Mais je chante pour rien et tu souris à peine
Avant de t'en aller d'une allure de reine.
Quand le soleil couchant se répand sur la dune,
Au moment de sombrer au loin à l'horizon,
Il embrase le ciel au dessus des lagunes
Et peint de mille feux la céleste toison.
Mais, ignorant le ciel où naissent les mirages,
Mon regard fasciné accroche ton visage.
Le vent hurle, frappant les monstres de feuillages,
Fantômes que la lune découvre dans les bois;
La complainte des flôts écumant les rivages
Raconte la détresse de navires aux abois.
Mais au chant de la mer que l'écho nous renvoie
Je reste indifférent et n'entends que ta voix.
Exhalent les jardins d'ennivrantes senteurs,
Et viennent tour à tour butiner chaque fleur
Le papillon volage et l'abeille zélée;
Tant sont belles les fleurs qu'ils s'y trouvent mêlés.
Mais je me moque bien de sentir le jasmin
Et ne veux respirer que l'odeur de tes mains.
Je traîne, misérable sous ton ombre sublîme
Un amour condamné par ton indifférence,
Je m'obstine à chanter et pleurer en silence
Pour atteindre ton coeur du fond de mon abîme.
Mais je chante pour rien et tu souris à peine
Avant de t'en aller d'une allure de reine.
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