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MAROC TIC : Internet contribue à 2,3% du PIB marocain

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  • MAROC TIC : Internet contribue à 2,3% du PIB marocain

    Le taux de contribution d’internet dans le PIB marocain s’élève à 2,3%, soit 2,2 milliards de dollars, selon le dernier rapport de Mckinsey «L’Afrique se digitalise». Cette part place le Maroc en troisième position derrière le Sénégal et le Kenya avec des taux respectifs de 3,3% et 2,9%. La moyenne continentale est de 1,1%, alors que celle des pays émergents tourne autour de 1,9%, selon le rapport. Le cabinet estime qu’actuellement la contribution d’internet au PIB du continent représente environ 18 milliards de dollars. Une part qui devrait augmenter les années à venir pour se situer à 300 milliards de dollars en 2025. Dans cette perspective, 2 pays vont être les leaders au niveau du continent, en l’occurrence le Maroc et l’Afrique du Sud. «Grâce à ses fondamentaux dans le domaine de l’internet, le Maroc a pu réaliser un score de 48%, derrière l’Afrique du Sud (50%) sur un échantillon de 14 pays les plus prometteurs dans ce secteur», déclare le cabinet. Le leadership du Maroc est conforté grâce à plusieurs facteurs, à savoir une stratégie publique volontariste et ambitieuse, des infrastructures de télécommunications de qualité et un climat des affaires propice à l’investissement dans les TIC, selon McKinsey. D’ailleurs, pour les investissements, le cabinet rappel que le Maroc occupe une place de choix grâce notamment à un accès facile au financement, un capital humain compétent dans le domaine des TIC et des incitations fiscales.
    «Le marché des télécommunications a connu une croissance annuelle moyenne de 6% ces 15 dernières années, pour des revenus annuels d’environ 4,2 milliards de dollars. De même, le Maroc affiche le taux de pénétration d’internet le plus important dans le continent», déclare le cabinet. Toutefois, l’usage d’internet est assez limité au Maroc, surtout lorsqu’il s’agit des achats en ligne ou des réservations de voyage. En effet, l’e-commerce contribue à hauteur de 0,5% dans l’iGDP (le PIB d’internet). Une part très timide qui freine le développement de la part d’internet dans le PIB national. Surtout lorsqu’on sait que pour la plupart des pays africains, qui réalisent de bonnes avancées dans ce domaine, la consommation privée reste le principal moteur de développement.
    Cette consommation représente 87% du total de la part de l’iGDP kenyan, alors qu’au Maroc il s’agit d’une part de 34%.
    Par ailleurs, les dépenses publiques destinées au développement d’internet au Maroc représentent 309 millions de dollars, ce qui place «Le Maroc en première position sur le continent concernant ce volet. Cela a été réalisé grâce au lancement de plusieurs programmes comme Maroc Numeric 2013 et une stratégie publique claire et salutaire. Ceci sans oublier les efforts de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) pour un meilleur accès au haut débit et l’encouragement dans l’investissement dans la fibre optique», note le rapport de Mckinsey.
    En parallèle, les investissements privés ont aussi boosté le développement de l’internet au Maroc.
    Le cabinet cite les efforts déployés par les banques dans ce domaine ainsi que l’effervescence des sociétés spécialisées dans l’offshoring et le BPO. D’ailleurs, l’offshoring emploie aujourd’hui 60 000 personnes et réalise un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars, selon le rapport.
    Sur ce domaine, Mckinsey compare le Maroc à certains pays comme le Taiwan et la Malaisie. Le Maroc dispose d’une solide réputation auprès des compagnies internationales et donneurs d’ordres dans le secteur des BPO et centres d’appels. Il y aura prochainement de nouvelles implantations et investissements dans ce secteur très prometteur», prévoit Mckinsey. Selon ce dernier, l’offshoring sera d’un grand apport pour le développement de la contribution d’internet au PIB national, et par conséquent le développement socio-économique du pays à travers la création d’emplois.
    Les recommandations de McKinsey
    Pour maintenir son leadership, le cabinet Mckinsey recommande au Maroc de fournir davantage d’efforts en termes de formation d’ingénieurs pointus dans le domaine des TIC. Le cabinet exhorte les acteurs publics et privés marocains à poursuivre leurs investissements dans les infrastructures, en particulier dans les zones rurales. Enfin, il s’agira pour les pouvoirs publics d’adapter au mieux leurs stratégies pour une meilleure inclusion numérique
    - le matin
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