Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pourquoi l’Algérie est-elle privée de transfert de technologie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pourquoi l’Algérie est-elle privée de transfert de technologie

    Bonjour, il y a un probléme en Algérie, il n'y a pas de politique industrielle en Algérie, nous importons cash et crééont de l'emploi à l'étranger.
    ----------------------------------------------------------------------

    Algérie - Faut-il désespérer de l'Algérie ? Doté de capacités humaines et naturelles considérables et comme frappé par quelque malédiction, le pays est-il voué à n'être qu'une sorte d'immense machine à consommer de ce qui est produit ailleurs ? Mohamed Damou, président de l'Association nationale du transfert technologique nous apprend des choses inédites quant au fameux débat de «la fuite des cerveaux».

    N’est-il pas temps pour ceux qui ont l’immense privilège de diriger la nation, de méditer l’exemple de pays voisins qui, sans posséder les extraordinaires ressources que recèle l’Algérie ont, cependant, réussi le pari de maîtriser les outils du développement et pour commencer à se projeter dans l’avenir ?

    N’est-il pas temps que le pays prenne enfin conscience de son mortel immobilisme pour se poser la question de savoir vers quels horizons il entend se projeter. Les Algériens, soucieux de leur futur et de celui des générations à venir, devraient-ils, pendant longtemps encore, se satisfaire de slogans vides de sens, distillés par un pays, apparemment, en panne de projet ?

    Pour tenter d’arracher l’Algérie de l’état de torpeur dans lequel elle est plongée, des Algériens, doués d’expérience et regroupés au sein d’associations tentent d’attirer l’attention des pouvoirs publics quant à la nécessité de maîtriser les outils permettant de capter le flux des connaissances technologiques et de hâter le développement du pays, en prévision des mutations profondes qu’il est appelé à connaître dans les prochaines années, «s’il veut faire partie de la Société de l’information».

    Désireux d’apporter leur petite pierre à l’édifice «Algérie du XXIe siècle », certains, parmi eux, se sont regroupés au sein de l’Association algérienne de transfert de technologie avec l’ambition d’élargir les échanges entre les nationaux résidents ou expatriés et partageant les mêmes idéaux, pour créer des liens horizontaux, d’un secteur vers un autre, de l’université vers l’industrie ainsi que des liens verticaux Nord - Sud, Sud - Sud et Sud - Nord.

    Le président de cette association, Mohamed Damou, indique que cette dernière entend jouer un rôle de passerelle entre détenteurs et utilisateurs de savoir et de savoir-faire dans le domaine technologique.

    «Pour cela, souligne-t-il, elle se fixe deux objectifs : il s’agit, d’une part, de faire en sorte de faciliter des transferts entre les réservoirs de connaissance situés dans les universités et les centres de recherche, vers l’industrie et les services et, d’autre part, de faire en sorte que ceux-ci puissent se faire de l’extérieur vers l’intérieur, en s’appuyant, essentiellement, sur la diaspora algérienne à l’étranger.

    Pour cela, il faudrait, au préalable, que les membres de cette diaspora soient identifiés et, surtout, que l’on sache ce que l’on attend d’eux».


    Des réservoirs de connaissances ignorés

    M. Damou rappelle que dans le courant des années I990, l’Algérie avait organisé un regroupement des compétences nationales résidant à l’étranger. «A un moment de la rencontre, ajoute-t-il, ceux-ci ont demandé ce que leur pays attendait d’eux. Ils ont été, profondément, étonnés de ne recevoir aucune réponse».

    Citant un autre exemple, il rappelle que le Programme des Nation unies pour le développement, (Pnud), finance un projet baptisé, TokTen, permettant aux pays qui le souhaitaient, de profiter des compétences de leurs ressortissants installés à l’étranger.

    «Ce programme a fonctionné avec plus ou moins de succès, pendant un certain temps en Algérie. Il a fini par être gelé par suite de l’absence d’un organisme de gestion», déclare-t-il avec quelque amertume. «Nous sommes prêts, pour ce qui nous concerne, à le gérer».

    «Dans le nouveau monde qui s’installe, déclare encore M. Doumi, l’économie va être, de plus en plus, fondée sur la connaissance. Partant de là, l’objectif sera de s’inscrire dans cette logique et de considérer la formation de l’élite comme une perspective primordiale. Pour parvenir à ce but, nous avons à notre disposition un réservoir de connaissances dans lequel il nous est possible de puiser à profusion pour pouvoir développer notre pays.

    Au lieu de nous dire qu’il y a tant de milliards à dépenser qui, en réalité, sont engloutis dans des opérations d’import – export, il aurait été plus judicieux d’initier une réflexion nationale quant à la place qu’occupera l’Algérie dans le monde de demain. Malheureusement, ceux qui vivent de la rente continuent à négliger les compétences et à considérer qu’il n’y a pas lieu d’aller vers autre chose».

    Le président de l’association, pour donner plus de corps à ses propos, tient à citer un pays de l’ex-bloc soviétique qui s’est fixé comme objectif de figurer parmi les 50 pays les plus développés, dans les dix prochaines années. «Voilà, note-t-il, l’exemple d’objectifs tangibles pouvant structurer tout le développement, pouvant être pris pour modèle, et pour lequel l’Algérie ne s’est, encore, pas déterminée».

    Il estime que tout projet réalisé par un pays peut être vecteur de transfert de technologie. «Celui-ci est réel et peut répondre à ce qu’on attend de lui à condition, toutefois qu’on en saisisse l’opportunité. Notre pays aurait pu profité d’un tel transfert.

    Il ne l’a pas fait en raison de divers blocages. Parce qu’ils n’ont pas été encouragés dans ce sens, nos chercheurs continuent d’orienter leurs travaux vers les besoins des pays développés ou les laboratoires dans lesquels ils ont fait leur thèse.

    Ils font cela parce que c’est le seul moyen qui leur permet d’avancer dans leur carrière, en publiant leurs résultats dans les revues étrangères.

    Si leurs brevets étaient valorisés en Algérie, si des entreprises venaient à solliciter leurs compétences, nul doute qu’ils seraient tentés de les déposer ici et de les utiliser comme preuve de leurs compétences pour évoluer dans leurs carrières. C’est, il faut le regretter, bien loin d’être le cas».

    La suite...
    Dernière modification par zek, 27 septembre 2006, 09h42.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Le transfert, concept, autrefois, très médiatisé

    Revenant sur les tentatives de transfert de technologie, «un concept très médiatise durant les années 1970» et les échecs auxquels elles ont donné lieu en Algérie,

    M. Doumi les explique par deux raisons : «D’abord des pays comme le nôtre, censés en tirer profit, ne se sont pas organisés de manière suffisante pour en capter les bienfaits, ensuite, les pays détenteurs de technologie ont pris le soin d’utiliser tous les moyens pour limiter ce transfert vers les pays demandeurs.

    L’un des atouts de pays comme la Chine, c’est qu’ils ont développé des réserves d’engineering leur permettant de faire le chemin inverse, (reverse engineering), en d’autres termes, reconstituer la machine ou l’équipement livré afin d’examiner les moyens de la réaliser tout ou en partie.

    Dans une première phase un pays, qui sait ce qu’il veut, achète la machine, dans une seconde, seulement une partie, avant de la réaliser entièrement avec ses propres moyens».

    Pour M. Douni, on ne doit plus importer de maisons, de ponts, de machines, de voitures, sans se poser la question de savoir quelle est la part de transfert dont il est possible de bénéficier. «Nous importons, chaque année, 300 000 véhicules pour une valeur globale d’environ

    3 milliards de dollars. A un certain seuil de rentabilité estimé à 100 000 véhicules, la réalisation, dans le pays importateur, d’une usine de montage s’impose d’elle-même. Qu’avons-nous fait en ce sens, ne serait-ce que pour procurer de l’emploi à nos nationaux ?»

    Quand on lui demande ce qu’il y a lieu de faire pour redresser la situation, M. Mohamed Damou estime qu’avant toute chose, il nous faut savoir quelle est notre juste place dans le concert des nations, qu’est-ce que nous représentons dans le monde et comment sommes-nous perçus. Il est primordial, selon lui, d’avoir confiance en nous-mêmes, croire en ses propres capacités et se définir des objectifs réalistes.

    «L’idée que la maîtrise de la connaissance est du seul ressort des étrangers doit être cassée. Nous ne sommes pas condamnés à rester des acheteurs. On doit se convaincre qu’on est capables de maîtriser la technologie, de nous l’approprier pour l’adapter à notre environnement et à notre contexte. Pour cela, il faut redonner confiance, en elles-mêmes, aux compétences nationales en les impliquant, systématiquement, dans toutes les phases des projets de quelque dimension qu’ils soient.

    L’embellie financière devrait pouvoir être utilisée en axant l’effort sur les compétences et leurs implications dans la définition et le choix des technologies à maîtriser.

    Dans cette perspective, l’une des premières actions à entreprendre est de constituer des «Thinks Tank» ou réservoirs de connaissances auxquels sera confiée la tâche d’analyser les forces et les faiblesses de l’Algérie, de définir les opportunités dans certains domaines particuliers, d’examiner les conditions à la suite desquelles certains pays ont pu réussir leur essor de développement et d’autres non, délimiter les secteurs où le pays a le plus de possibilités d’être compétitif, qu’il s’agisse de l’industrie, des hydrocarbures, de l’agroalimentaire ou de l’électronique et de ses chances d’être le meilleur parmi les meilleurs.

    Encore 25 ans d’espérance

    «Nous aurions, par exemple, pu profiter d’un intéressant transfert de technologie, dans le secteur du bâtiment, si l’on avait pris la précaution d’exiger du partenaire qu’il intègre des équipes pluridisciplinaires d’Algériens au sein des équipes de constructeurs chinois venus réaliser des projets grandioses dans notre pays. Dans un certain nombre d’années, nous n’aurons plus, ainsi, à faire venir des étrangers pour construire nos maisons.

    Cette idée pourrait être concrétisée, pleinement, à travers la réalisation de l’immense chantier de l’autoroute Est -Ouest et bien d’autres encore. Quand on importe pour 20 milliards de dollars de produits divers, on peut faire l’effort de consentir 1 milliard pour la formation».

    Le président de l’Association algérienne de transfert de technologie considère primordial de donner aux Algériens une chance d’espérer en leur permettant de donner le meilleur d’eux-mêmes, chacun dans son secteur d’activité. «Cela doit se faire dans un cadre concerté et une visibilité pour tous. Il prévient que dans le contexte mondial actuel, il y a une fenêtre d’opportunité de 25 années, pour un pays comme l’Algérie.

    Si rien n’est fait d’ici-là, on aura, définitivement, raté le train du développement» Et de conclure par une citation de Louis Pasteur : «Le hasard ne favorise que les esprits biens préparés».

    Par Ahmed Mahieddine - Le Jour d'Algérie
    Dernière modification par zek, 27 septembre 2006, 09h43.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

    Commentaire


    • #3
      Formellement, dans certains domaines il existe.

      Commentaire


      • #4
        dans la meme veine

        j'ai bien aimé cet editorial de kamel daoud du quotidien d oran


        du 24 sep 2006
        Ramadhan jour 1: ce pays est Béni

        Ramadhan jour 1: ce pays est Béni !



        Kamel Daoud



        C’est une terre bénie: on n’y fait presque rien et on peut y manger presque tout. Etant presque tous algériens, nous avons droit donc à chaque morceau de ce pays et à chaque morceau de son gâteau. En Algérie, et c’est un avis unanime, on peut vivre de cueillir. Voyez le tableau: les meilleurs plâtriers sont aujourd’hui des Marocains venus en Algérie. Les meilleurs confiseurs et pâtissiers traditionnels sont de toute éternité des Tunisiens venus en Algérie. Les meilleurs maçons sont chinois et surtout lorsqu’ils viennent en Algérie. Les meilleurs banquiers sont français lorsqu’ils sont enfin revenus en Algérie. Les meilleurs puisatiers sont des Syriens lorsqu’on les laisse creuser en Algérie.

        Les meilleurs vendeurs de nappes, rideaux, mouchoirs et édredons sont les femmes des Chinois lorsque les Chinois ramènent leurs femmes en Algérie. Les meilleurs chasseurs d’outardes et de gazelles sont les gens du Golfe lorsqu’on leur offre un morceau de l’Algérie. Les meilleurs chercheurs de pétrole et de gaz sont les Anglo-Saxons parce qu’ils arrivent toujours les premiers en Algérie. Les meilleurs de la téléphonie sont les Egyptiens parce qu’ils connaissent bien l’Algérie. Les meilleurs jardiniers clandestins sont les clandestins subsahariens lorsqu’ils sont coincés en Algérie. Les meilleurs qui ont décroché le projet de l’autoroute Est-Ouest sont japonais parce qu’ils n’ont pas les problèmes de l’Algérie.

        Question professionnelle donc: que fait l’Algérien s’il ne fait rien et ne sait rien faire de mieux ? Réponse nationale: il vend le pétrole qu’il n’a pas trouvé à des gens qui l’ont trouvé avant lui. Pour le reste, il cherche encore à faire quelque chose de son propre pays: lorsqu’il en discute cela donne de la politique, lorsqu’il s’y oppose cela donne le café populaire, lorsqu’il en est victime il monte au maquis, lorsqu’il en est mécontent il brûle un pneu et lorsqu’il en est bénéficiaire il chante Kassamane et attend un lot de terrain. L’Algérie est-elle un pays xénophobe ? Jamais: on y retrouve presque toutes les nationalités qui y retrouvent un peu de pain. La seule qui semble n’avoir pas sa place sur la liste c’est la nationalité algérienne. L’explication ? Elle est simple: on n’habite pas un pays en le traversant.

        L’Algérien aime le travail. C’est-à-dire le travail des autres. Aujourd’hui l’Algérien va jeûner. C’est la moindre des choses que de se rapprocher du ciel après avoir si longtemps vécu assis sur la terre. Quel a été le plus ancien métier des Algériens avant même que l’Algérie n’existe: se battre contre l’occupant, décrocher l’indépendance et la regarder s’évaporer au soleil comme une sueur sans salaire. Tellement et si bien que, contrairement à l’usage universel, ce qui vient en Algérie après une indépendance, ce n’est pas la liberté mais l’oisiveté qui est la mère de tous les Algériens standards.
        !

        Commentaire


        • #5
          la machine est en panne … le pb est au niveau du top management !!
          Dernière modification par shadok, 27 septembre 2006, 15h30.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

          Commentaire


          • #6
            je pense que c'est un probleme qui nous touche tous, toutes catégories confondus, la classe d'émunie, moyenne, riche, le pourvoir, les algériens qui ont choisis d'émigrer vers d'autres cieux.........., ont est tous responsable de l'état de notre pay.

            du civisme, de la conscience nationale, une certaine notion de patriotisme, l'amour du pay, ....je pense que c'est de ça que l'algerie manque cruelement actuellement.
            Bled ma andhach machakil machi bled

            Commentaire


            • #7
              Wasa tu as raison , la faute incombe à tout le monde ;

              Prenons un exemple vous faites fabriquer deux vetements identiques ; sur l'un vous collez l'étiquette fabriqué en Algérie et sur l'autre fabriqué en (peu importe ) France ; l'un va se vendre , je vous laisse deviner lequel , l'autre sera perdu.

              cet exemple s'applique à tous les secteurs de l'économie algériènne .

              Tant que les mentalités n'auront pas évoluées , nous serons condamnés à importer aux prix fort.

              Commentaire


              • #8
                je pense que c'est un probleme qui nous touche tous, toutes catégories confondus, la classe d'émunie, moyenne, riche, le pourvoir, les algériens qui ont choisis d'émigrer vers d'autres cieux.........., ont est tous responsable de l'état de notre pay.

                C'est un argument sensé et juste!

                Je pense qu'il est temps d'éliminer les prédateurs (avec du DTT).
                Le prédateur ne se fatigue pas à aller chasser, à courrir la steppe ou attendre dans sa tannière. Il guette, il hume l'air du temps et attend sa proie. Il ne s'aventure pas dans les luttes incertaines où les combats d'un jour; il les laisse aux autres. Il attend son heure, il évalue la situation et, le moment venu s'empare de sa proie et n'a que faire des conséquences et des larmoiements des autres. En plus, il participe aux manigances, conseille l'un et fustige l'autre.

                Commentaire


                • #9
                  Aforce de vouloir copier tout le temps les autres , nous sommes toujours en retard d'une bataille voir d'une guerre .

                  A nous d'investir dans la recherche pour notre propre technologie .

                  Commentaire


                  • #10
                    Comme l' a acrit shadok , le pb est au niveau du top managment

                    c'est lui qui par ces decision empeche les algériens de travailler

                    je donne un exemple : le projet des autoroutes

                    Les Espagnols, les turques sont actuellement des specialistes reconnu de la construction d'autoroutes.

                    Ce savoir n'est pas tombé du ciel mais

                    leurs gouvernements lors de l'équipement de leurs pays ont exigé que soient associés des entreprises nationales au grands marché
                    et l'équipement du pays a été étalé sur plusieurs decennies (en avancant le debut pas en retardant la fin du projet)

                    Après les quelques troncons fait par les entreprises etrangères , les nationales ont acquis le savoir et réalisent elles mêmes et seuls les troncons

                    ensuite , elles sont devenues exportatrices de leurs savoir


                    L'algérie en octoyant la totalité du chantier d'un seul coup uniquement a des opérateurs étrangers a empeche les entreprises algériennes d'acquerir un savoir faire qui demain pourront exporter.

                    C'est comme cela que cela marche
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est Abderrahmane Hadj Nacer (Ancien gouverneur de la Banque d’Algérie) qui le dit


                      "...... Ce qui semble important chez nous, c’est d’avoir des logements ici et maintenant et non que les Algériens soient capables de produire eux-mêmes leurs logements. Ce recours peut se justifier en cas d’extrême urgence (catastrophes naturelles) seulement. Continuer à recourir à ce type de procédés relève en revanche purement et simplement de l’anti-économie. S’il faut mettre deux fois plus de temps pour construire un logement ou une route, alors il faut le faire car c’est là le prix à payer pour gagner un savoir-faire...."


                      lien : http://www.elwatan.com/spip.php?page..._article=52697



                      Lors de l'octroi d'un marché il y a

                      un volet technique
                      un volet financier
                      et un volet transfert de technologie ce dernier a tendence a étre souvent omis.


                      L'exemple patent actuellement est celui de l'autoroute est-ouest
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

                      Commentaire


                      • #12
                        nous sommes capables de faire des routes , des logements , des barages .............mais nous ne savons pas tenir les délais et le temps c'est de l'argent .

                        Commentaire


                        • #13
                          Salut à tous

                          Il n'y a pas de transfert de techno tout simplement car il n'y en a pas ! peut-on transférer quelque chose qui n'existe pas ? je vous le demande.

                          Hé, malgré ce que j'écris, ne croyez pas que je n'aime pas mon pays, au contraire ! et c'est pour ça justement que j'enrage quand je constate que l'algérie est devenu un pays exportateur de richesses mais importateur de pauvreté, que au lieu de créer un million de PME pour dynamiser l'investissement et l'emploi, on a préféré créer un million de logements qui n'apportent aucune valeur ajoutée à long terme etcetera etcetera et encore etcetera ................

                          Commentaire


                          • #14
                            Le problèem n'est pas dans le transfert de technologie mais c'est l'algerien le problème!
                            Un exemple dont je me souviens à la foire en 2001, une société de fabrication de pompes allemandes avait un stand et juste a coté une societe constantinoise, on discute avec les constantinois qui nous expliquent que les etrangers sont juste là pour ramener les clients parcequ'en fait c'est les constantinois qui les fabriquent pour eux en algerie...l'etranger inspire confiance
                            win ze yes need ze no to win again ze no

                            Commentaire


                            • #15
                              Le transfert de technologie et la recherche scientifique ont lieu tous les jours que le bon Dieu fait, sans faire de bruit et sans médiatisation.

                              Alors faisons preuve de discernement et évitons de répéter des slogans creux(à la limite du pavlovisme).
                              Dire que l'algérie produit des richesses et importe de la pauvreté est non seulement faux, c'est aussi un non-sens et une absurdité sémantique.

                              Du transfert de technologie, tous les secteurs sans distinction aucune en beneficient. Dire que cela ne se fait pas de façon optimale, est un autre débat.
                              Informatique, télecommunication, industrie pharmaceutique, petro-chimie ... et la liste est longue sont des segments dans lequel l'algerien acquièrt du savoir_faire tous les jours.

                              Quant à l'exemple de Pihman, celui de l'autoroute, je ferai remarquer que c'est la première autoroute de cette envergure et répondant à des standards stricts. Peut être, devant l'urgence à t-on privilégié l'approche adoptée par l'état ?

                              Je rappelerai que dans le domaine des travaux publics, l'algerie a acquis un véritable savoir-faire dans le domaine des ouvrages d'art tels les échangeurs, les ponts... et cela ne s'est pas fait en un jour ni dès le premier projet.

                              Je le répete : Du transfert technologique, c'est tous les jours qu'il a lieu. De façon optimale ? Je ne le pense pas. C'est n'est sûrement pas une raison pour faire dans la Sinistrose.
                              Dernière modification par jawzia, 31 octobre 2006, 13h40.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X