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Skikda : 20 familles délogées sous la pluie depuis 3 mois

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  • Skikda : 20 familles délogées sous la pluie depuis 3 mois

    Logées précairement sous des tentes, au bord de la route principale de la ville depuis trois mois, 20 des 117 familles délogées du gourbi de Laouadj Moukhtar à Platane (20 km de Skikda) demeurent toujours sans prise en charge.

    «Je suis ici depuis plus de six ans et je n’ai pas où aller. Pourtant, nous avons tous été recensés par les services de l’OPGI et je ne comprend pas pourquoi nous avons été exclus», déclare un des animateurs du mouvement de contestation, Zattout Abdellah, 36 ans, père d’une fillette. Plusieurs actions ont été menées, notamment devant la wilaya où ils ont campé trois nuits de suite. Les protestataires racontent qu’ils ont été tabassés et insultés par les éléments des services de police. «Je suis mère célibataire et j’ai trois enfants. L’un deux a quitté l’école depuis que nous avons été délogés. Où voulez-vous que je les emmène ?», s’interroge Linda Ankak. Son frère, Mohamed, purge actuellement en compagnie d’un autre ex-résidant du même bidonville, une peine de trois mois de prison ferme pour avoir défendu son père «qui se faisait frapper par la police le jour de l’opération devant la wilaya». Les autorités n’ont pas réagi.

    Les sinistrés déclarent avoir été reçus par le nouveau wali, qu’ils remercient. Ils affirment que la wilaya a envoyé, hier, une lettre à la daïra de Skikda pour s’enquérir des raisons de leur exclusion des listes de relogement. Le président de l’APC de Filfila, Kamel Lekhel, affirme que «tout cela échappe à son pouvoir» et relève des prérogatives de la daïra et de la wilaya. «Ils n’ont aucune excuse à nous donner. Nous avons été mis dehors alors que ma femme venait juste d’accoucher», raconte Aïssa Merouani, 30 ans, père de deux fillettes, ancien boxeur médaillé plusieurs fois aux Jeux militaires. Ammar Meniker, jeune marié, assure que ce n’est pas un problème de certificat de résidence qui bloque la situation, comme cela a été avancé par le chef de daïra, car plusieurs d’entre eux en possèdent. Les habitants tiennent pour responsables le chef de daïra de Skikda, le directeur de l’OPGI et l’adjoint du responsable de la sécurité de la wilaya. Ils attendent avec impatience une décision de relogement, tout en restant sur leur décision d’occuper la rue jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

    Meziane Abane - El Watan

  • #2
    bonjour

    J'espère que le nouveau wali trouvera une solution pour activer leur demande parce que l'ancien wali était bon a rien bon chic bon genre. Lui il n'a pas de problème il a une villa au-dessus de château vert.

    Quand tu vois le délabrement de skikda, rien que les caniveaux bouchés a l'extrême et jamais nettoyés, tu te dis punaise c est quoi ce wali qui gère skikda.je parle bien de l enceint

    Il devrait rendre des comptes à la ville comme l’état est absente.

    Ben oui tout et n'importe sans oublier de dire que Skikda est surpeuplé avec les années noires, tout le monde voulait habiter dans les villes pour leur sécurité.
    Dernière modification par mousmous, 30 novembre 2013, 08h36.

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