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Ces élèves doivent faire plus d’une heure de marche pour arriver en classe.
Les écoliers du palier du primaire de certaines localités rurales relevant de la commune de Maoussa, dans la wilaya de Mascara, n’ont pas droit au transport scolaire !
Des enfants, écoliers de leur état, âgés de 5 à 13 ans, parcourent quotidiennement des kilomètres à pied pour rejoindre les bancs de leur lointaine école. Ce sont des scènes affligeantes qui se présentent aux usagers de la route menant du chef-lieu de la wilaya de Mascara à la commune de Khalouia.
À 7h30 du matin, les fillettes Ilham (5 ans), Salsabile (8 ans) et les garçons Mustafa (5 ans), Marouane (8 ans), Fateh (9 ans) et Oussama (11 ans) quittent leurs domiciles situés aux douars Ouled Cheikh, Djebabra et Sidi Benhaoua pour regagner, à pied, l’école primaire sise au douar Benyamina Mohamed, à proximité de la localité de Sidi Benyakhlef.
Certains écoliers comme Ilham, Salsabile, Marouane et Oussama doivent parcourir, quotidiennement, quelque deux kilomètres à pied pour se rendre à l’école, beau temps, mauvais temps. Ils doivent faire plus d’une heure de marche pour se rendre en classe. «J’arrive en classe fatiguée», nous répondra Ilham, une fillette qui habite au douar Ouled Cheikh et poursuit ses études en première année primaire. Sa sœur Salsabile a enchaîné : «Le soir, nous rentrons à la maison très fatiguées. C’est dur de marcher quotidiennement plus de quatre kilomètres !».
Marouane, âgé de 8 ans et poursuivant ses études en deuxième années primaire, n’a pas hésité à exprimer son mécontentement. «En plus du trajet fatigant, la lourdeur des cartables me fait beaucoup mal au dos et les voitures qui roulent à vive allure me font, avec mes amis, peur», nous a-t-il relaté.
Ce qui mérite d’être signalé, c’est qu’à midi, ces écoliers privés de transport scolaire ne rentrent pas à la maison. «Nous restons devant l’école, beau temps, mauvais temps», nous répondra Oussama. C’est vers 15 h que les écoliers quitteront leur école. Heureux, ils prennent à pied le chemin de retour vers leurs habitations familiales pour se reposer et se préparer à une nouvelle aventure.
La majorité des écoliers avec lesquels nous avons discuté sont des redoublants ! Les causes ne sont pas ignorées. «C’est formidable…Nous aurons un bus qui nous ramène à la maison», cria Miloud, 13 ans, à haute voix.
Abdelouahab Souag- El Watan
Les écoliers du palier du primaire de certaines localités rurales relevant de la commune de Maoussa, dans la wilaya de Mascara, n’ont pas droit au transport scolaire !
Des enfants, écoliers de leur état, âgés de 5 à 13 ans, parcourent quotidiennement des kilomètres à pied pour rejoindre les bancs de leur lointaine école. Ce sont des scènes affligeantes qui se présentent aux usagers de la route menant du chef-lieu de la wilaya de Mascara à la commune de Khalouia.
À 7h30 du matin, les fillettes Ilham (5 ans), Salsabile (8 ans) et les garçons Mustafa (5 ans), Marouane (8 ans), Fateh (9 ans) et Oussama (11 ans) quittent leurs domiciles situés aux douars Ouled Cheikh, Djebabra et Sidi Benhaoua pour regagner, à pied, l’école primaire sise au douar Benyamina Mohamed, à proximité de la localité de Sidi Benyakhlef.
Certains écoliers comme Ilham, Salsabile, Marouane et Oussama doivent parcourir, quotidiennement, quelque deux kilomètres à pied pour se rendre à l’école, beau temps, mauvais temps. Ils doivent faire plus d’une heure de marche pour se rendre en classe. «J’arrive en classe fatiguée», nous répondra Ilham, une fillette qui habite au douar Ouled Cheikh et poursuit ses études en première année primaire. Sa sœur Salsabile a enchaîné : «Le soir, nous rentrons à la maison très fatiguées. C’est dur de marcher quotidiennement plus de quatre kilomètres !».
Marouane, âgé de 8 ans et poursuivant ses études en deuxième années primaire, n’a pas hésité à exprimer son mécontentement. «En plus du trajet fatigant, la lourdeur des cartables me fait beaucoup mal au dos et les voitures qui roulent à vive allure me font, avec mes amis, peur», nous a-t-il relaté.
Ce qui mérite d’être signalé, c’est qu’à midi, ces écoliers privés de transport scolaire ne rentrent pas à la maison. «Nous restons devant l’école, beau temps, mauvais temps», nous répondra Oussama. C’est vers 15 h que les écoliers quitteront leur école. Heureux, ils prennent à pied le chemin de retour vers leurs habitations familiales pour se reposer et se préparer à une nouvelle aventure.
La majorité des écoliers avec lesquels nous avons discuté sont des redoublants ! Les causes ne sont pas ignorées. «C’est formidable…Nous aurons un bus qui nous ramène à la maison», cria Miloud, 13 ans, à haute voix.
Abdelouahab Souag- El Watan
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