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La PS4 a déjà conquis les joueurs !
Alors que la PlayStation 4 débarque vendredi en France et en Europe (la console est sortie depuis une semaine aux États-Unis), Sony est serein. La PS4 n'a pas souffert d'une image désastreuse, bien au contraire. Si son départ sera sûrement bon, il lui faudra ensuite résister face à la puissance économique de Microsoft, qui peut enchaîner les campagnes de promotion coûteuses, et au public, fidèle d'un Nintendo capable de renverser le très mauvais départ de sa WiiU avec Mario et ses amis.
Au moment de lancer sa quatrième console, Sony continue de profiter d'une affection particulière en Europe et veut maintenant rivaliser avec Microsoft chez lui. "Aujourd'hui, il n'y a pas de position de leader ou de challenger à avoir. Nous sommes sur un marché limité avec seulement trois concurrents. Nous restons très humbles, ce sont les joueurs qui choisiront", explique Arnaud Gueydan, directeur de la branche console chez PlayStation France.
L'argument du prix tient bon
Vendue au prix de 600 euros, dû à la présence d'un lecteur Blu-ray, la PlayStation 3 a longtemps souffert de ce tarif exorbitant. Cette fois-ci, PlayStation a retenu la leçon. La PS4 coûte 399 euros, soit 100 euros de moins que la Xbox One. Un positionnement agressif que Sony espère suffisant au moment de choisir sa nouvelle machine. Un écart qui se traduit par un choix stratégique assumé du côté des Japonais. Alors que la Xbox One intègre Kinect 2 dans l'offre de base, PlayStation vend la caméra de sa PS4 séparément. "Nous ne voulions pas augmenter le prix avec une caméra qui n'a pas encore de jeu référence", souligne le responsable français.
"Nous n'avons jamais changé notre communication, notre ligne de conduite. À l'inverse de notre concurrent, dès le départ, nous avons voulu laisser le choix aux joueurs concernant la connexion internet et la caméra." Arnaud Gueydan fait ici référence au couac de Microsoft sur l'obligation de connecter sa Xbox One pour jouer, sous la pression des joueurs, la société de Redmond s'est ensuite rétractée. La communication désastreuse des Américains a terni la réputation de leur console, laissant à la PlayStation 4 l'image de la console parfaite.
Une console sociale
Parfaite, la quatrième console de PlayStation ne l'est sans doute pas, mais elle a en tout cas gommé les erreurs de son aïeul. Si sur la PS3, le simple fait d'aller voir le profil de ses amis demandait de la patience, sur PS4, la navigation dans l'interface se veut fluide et intuitive. "La force de cette console, c'est son développement. Pour la première fois, nous avons intégré les développeurs de jeu dès le départ et nous avons tout de suite pris en compte leur avis", annonce Arnaud Gueydan.
L'architecture compliquée de la PS3 réclamait aussi beaucoup d'investissement et de temps aux créateurs de jeux vidéo. Pour la PS4, elle a été repensée au profit d'une configuration beaucoup plus proche du PC. Autre stratégie assumée : l'aspect communautaire du jeu vidéo est mis en avant, avec des services sociaux présents en nombre sur la PS4. Il est maintenant possible de partager ses exploits vidéoludiques avec un bouton sur la manette. La diffusion de partie en direct sur Internet est facilitée. Les réseaux sociaux sont intégrés naturellement. La PS4 est une console pensée pour le joueur qui passe ses soirées entre Youtube et sa console.
Pour l'instant, et sans l'avoir vraiment essayée, le seul reproche que lui dressent les joueurs se situe au niveau du nombre de jeux exclusifs. Ils ne sont que deux sur la période de lancement : Killzone Shadow Fall et Knack. En revanche, la console, comme sa concurrente, accueille tous les blockbusters des éditeurs traditionnels. Ce contretemps au sujet des jeux n'a apparemment pas empêché les joueurs de se ruer sur les préréservations, puisque des marques de la distribution ont annoncé des ruptures de stock de la PS4 dès octobre. À long terme, PlayStation vise le record de 6 millions de machines en France, comme l'avait fait en son temps la PS2. En attendant, ceux qui voudront se la procurer pour Noël ne pourront sûrement pas, les prochaines livraisons sont prévues pour 2014.
le point
Au moment de lancer sa quatrième console, Sony continue de profiter d'une affection particulière en Europe et veut maintenant rivaliser avec Microsoft chez lui. "Aujourd'hui, il n'y a pas de position de leader ou de challenger à avoir. Nous sommes sur un marché limité avec seulement trois concurrents. Nous restons très humbles, ce sont les joueurs qui choisiront", explique Arnaud Gueydan, directeur de la branche console chez PlayStation France.
L'argument du prix tient bon
Vendue au prix de 600 euros, dû à la présence d'un lecteur Blu-ray, la PlayStation 3 a longtemps souffert de ce tarif exorbitant. Cette fois-ci, PlayStation a retenu la leçon. La PS4 coûte 399 euros, soit 100 euros de moins que la Xbox One. Un positionnement agressif que Sony espère suffisant au moment de choisir sa nouvelle machine. Un écart qui se traduit par un choix stratégique assumé du côté des Japonais. Alors que la Xbox One intègre Kinect 2 dans l'offre de base, PlayStation vend la caméra de sa PS4 séparément. "Nous ne voulions pas augmenter le prix avec une caméra qui n'a pas encore de jeu référence", souligne le responsable français.
"Nous n'avons jamais changé notre communication, notre ligne de conduite. À l'inverse de notre concurrent, dès le départ, nous avons voulu laisser le choix aux joueurs concernant la connexion internet et la caméra." Arnaud Gueydan fait ici référence au couac de Microsoft sur l'obligation de connecter sa Xbox One pour jouer, sous la pression des joueurs, la société de Redmond s'est ensuite rétractée. La communication désastreuse des Américains a terni la réputation de leur console, laissant à la PlayStation 4 l'image de la console parfaite.
Une console sociale
Parfaite, la quatrième console de PlayStation ne l'est sans doute pas, mais elle a en tout cas gommé les erreurs de son aïeul. Si sur la PS3, le simple fait d'aller voir le profil de ses amis demandait de la patience, sur PS4, la navigation dans l'interface se veut fluide et intuitive. "La force de cette console, c'est son développement. Pour la première fois, nous avons intégré les développeurs de jeu dès le départ et nous avons tout de suite pris en compte leur avis", annonce Arnaud Gueydan.
L'architecture compliquée de la PS3 réclamait aussi beaucoup d'investissement et de temps aux créateurs de jeux vidéo. Pour la PS4, elle a été repensée au profit d'une configuration beaucoup plus proche du PC. Autre stratégie assumée : l'aspect communautaire du jeu vidéo est mis en avant, avec des services sociaux présents en nombre sur la PS4. Il est maintenant possible de partager ses exploits vidéoludiques avec un bouton sur la manette. La diffusion de partie en direct sur Internet est facilitée. Les réseaux sociaux sont intégrés naturellement. La PS4 est une console pensée pour le joueur qui passe ses soirées entre Youtube et sa console.
Pour l'instant, et sans l'avoir vraiment essayée, le seul reproche que lui dressent les joueurs se situe au niveau du nombre de jeux exclusifs. Ils ne sont que deux sur la période de lancement : Killzone Shadow Fall et Knack. En revanche, la console, comme sa concurrente, accueille tous les blockbusters des éditeurs traditionnels. Ce contretemps au sujet des jeux n'a apparemment pas empêché les joueurs de se ruer sur les préréservations, puisque des marques de la distribution ont annoncé des ruptures de stock de la PS4 dès octobre. À long terme, PlayStation vise le record de 6 millions de machines en France, comme l'avait fait en son temps la PS2. En attendant, ceux qui voudront se la procurer pour Noël ne pourront sûrement pas, les prochaines livraisons sont prévues pour 2014.
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