Mohamed Kirat: A quand le vent du changement en Algérie
L’Algérie n’est pas encore prête à entamer le changement, a relevé le journaliste et politologue algérien Mohamed Kirat, notant que « l’état de santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et la situation détériorée dans différents domaines en Algérie sont des facteurs qui dénotent d’un besoin pressant pour le changement ».
Dans un article publié, ce vendredi, par le quotidien qatari « Asharq » sous le titre « A quand le vent du changement en Algérie? », M. Kirat indique que le fait que « le premier et puissant » parti politique en Algérie, en l’occurrence le FLN (front de libération nationale), vit au rythme de graves tensions internes et des dissensions entre ses composantes dans leur course de soutien à la candidature de Bouteflika pour briguer un quatrième mandat présidentiel, « cela signifie que le pays n’est pas encore prêt à entamer le changement et que les forces politiques agissantes qui se précipitent pour ce soutien, cherchent à maintenir le statu quo pour préserver leurs intérêts ».
L’auteur de l’article note qu’en appuyant la candidature du président sortant pour un nouveau mandat, le FLN « a voulu barrer la route à la réforme et au changement », soulignant que cette option « donne l’occasion aux opportunistes de maintenir inchangée la situation politique », d’autant plus que le président Bouteflika « souffre de problèmes de santé depuis plusieurs années ».
Malgré la « décennie noire », l’Algérie n’a pas retenu la leçon pour aller sur la voie de la démocratie, a-t-il ajouté, faisant remarquer qu’avant l’avènement de Bouteflika, le président ne pouvait pas briguer plus de deux mandats, mais depuis les choses ont changé et la porte reste ouverte devant la possibilité de briguer plusieurs mandats.
M. Kirat a relevé que durant les trois mandats de Bouteflika, « la corruption administrative et financière a enregistré un pic historique en Algérie », citant dans ce sens les affaires « Khalifa », « Sonatrach I et II » et la dilapidation de deniers publics lors de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest et d’autres projets non réalisés et dont les fonds ont été détournés.
Il a ajouté qu’en dépit de la hausse des revenus pétroliers et des réserves en devises avoisinant les 200 milliards de dollars, le chômage bat son plein, le coût de la vie ne cesse d’augmenter et les conditions sociales continue à se détériorer, relevant que les projets économiques se font rares et que l’Algérie est classée en bas de liste en matière d’attractivité des investissements étrangers.
M. Kirat a souligné que l’Algérie, qui dispose de toutes les conditions de la réussite et du progrès, a grand besoin, à l’heure actuelle, « d’une bonne gouvernance et d’un président clairvoyant et en bonne santé », ajoutant que les partis politiques algériens se doivent de présenter à la présidentielle des candidats expérimentés et intègres à même de favoriser le changement.
La situation est critiquée de façon unanime sans que le changement ne pointe à l’horizon et que les auteurs de dilapidation de deniers publics ne sont pas inquiétés et mènent une vie normale, déplore-t-il, soulignant que cela signifie que « le champ politique algérien pâtit de l’absence de la crédibilité, de transparence et de l’aura de l’Etat, et par conséquent une moralisation s’impose.
quid.ma
L’Algérie n’est pas encore prête à entamer le changement, a relevé le journaliste et politologue algérien Mohamed Kirat, notant que « l’état de santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, et la situation détériorée dans différents domaines en Algérie sont des facteurs qui dénotent d’un besoin pressant pour le changement ».
Dans un article publié, ce vendredi, par le quotidien qatari « Asharq » sous le titre « A quand le vent du changement en Algérie? », M. Kirat indique que le fait que « le premier et puissant » parti politique en Algérie, en l’occurrence le FLN (front de libération nationale), vit au rythme de graves tensions internes et des dissensions entre ses composantes dans leur course de soutien à la candidature de Bouteflika pour briguer un quatrième mandat présidentiel, « cela signifie que le pays n’est pas encore prêt à entamer le changement et que les forces politiques agissantes qui se précipitent pour ce soutien, cherchent à maintenir le statu quo pour préserver leurs intérêts ».
L’auteur de l’article note qu’en appuyant la candidature du président sortant pour un nouveau mandat, le FLN « a voulu barrer la route à la réforme et au changement », soulignant que cette option « donne l’occasion aux opportunistes de maintenir inchangée la situation politique », d’autant plus que le président Bouteflika « souffre de problèmes de santé depuis plusieurs années ».
Malgré la « décennie noire », l’Algérie n’a pas retenu la leçon pour aller sur la voie de la démocratie, a-t-il ajouté, faisant remarquer qu’avant l’avènement de Bouteflika, le président ne pouvait pas briguer plus de deux mandats, mais depuis les choses ont changé et la porte reste ouverte devant la possibilité de briguer plusieurs mandats.
M. Kirat a relevé que durant les trois mandats de Bouteflika, « la corruption administrative et financière a enregistré un pic historique en Algérie », citant dans ce sens les affaires « Khalifa », « Sonatrach I et II » et la dilapidation de deniers publics lors de la réalisation de l’autoroute Est-Ouest et d’autres projets non réalisés et dont les fonds ont été détournés.
Il a ajouté qu’en dépit de la hausse des revenus pétroliers et des réserves en devises avoisinant les 200 milliards de dollars, le chômage bat son plein, le coût de la vie ne cesse d’augmenter et les conditions sociales continue à se détériorer, relevant que les projets économiques se font rares et que l’Algérie est classée en bas de liste en matière d’attractivité des investissements étrangers.
M. Kirat a souligné que l’Algérie, qui dispose de toutes les conditions de la réussite et du progrès, a grand besoin, à l’heure actuelle, « d’une bonne gouvernance et d’un président clairvoyant et en bonne santé », ajoutant que les partis politiques algériens se doivent de présenter à la présidentielle des candidats expérimentés et intègres à même de favoriser le changement.
La situation est critiquée de façon unanime sans que le changement ne pointe à l’horizon et que les auteurs de dilapidation de deniers publics ne sont pas inquiétés et mènent une vie normale, déplore-t-il, soulignant que cela signifie que « le champ politique algérien pâtit de l’absence de la crédibilité, de transparence et de l’aura de l’Etat, et par conséquent une moralisation s’impose.
quid.ma
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