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Les Echos Benoit Georges | 29/11 |
François Hollande et Arnaud Montebourg donneront lundi après-midi le coup d’envoi d’un grand concours ouvert aux entreprises de toute taille et de tous pays. La commission « Innovation 2030 », pilotée par Anne Lauvergeon, sera chargée de sélectionner les 100 projets les plus prometteurs.
Un concours mondial afin d’identifier des innovations stratégiques pour l’avenir de la France va être lancé lundi après-midi par François Hollande et Arnaud Montebourg. La mesure figurait déjà dans l e rapport de la commission « Innovation 2030 », présentée le 11 octobre dernier par Anne Lauvergeon au chef de l’Etat et au ministre du Redressement productif, mais les modalités et le calendrier précis de cet appel à projets hors-norme restaient encore à déterminer. Ce sera chose faite lundi, avec l’ouverture d’un site web destiné à recueillir les projets.
Le dépôt de candidature, simplifié afin de recueillir le maximum d’idées, sera en principe ouvert à tous types d’acteurs, chercheurs, étudiants, PME ou grands groupes. Seule condition : proposer une innovation de rupture concernant un des sept domaines identifiés comme stratégiques par la commission dans son rapport (stockage de l’énergie, recyclage des matières, valorisation des richesses marines, chimie du végétal, médecine individualisée, innovation au service de la longévité et « big data »).
Une centaine de projets seront sélectionnés
D’ici au mois de mars 2014, une centaine de projets seront sélectionnés, et bénéficieront chacun d’une enveloppe de 200.000 euros. Les candidatures pourront venir du monde entier - le lancement de lundi devrait d’ailleurs se faire avec la participation, par vidéoconférence, de six intervenants basés à l’étranger. En revanche, pour bénéficier de cette subvention, les projets retenus devront obligatoirement donner naissance à une entreprise - ou une filiale - en France.
La deuxième échéance du concours, fixée à l’automne 2014, accordera à la trentaine de start-up jugées les plus prometteuses un financement plus conséquent, de l’ordre de 2 millions d’euros. A chaque étape, c’est un pool d’experts de chaque secteur, présidé par un des membres de la commission Lauvergeon, qui sera chargé d’identifier et d’accompagner les projets. L’objectif est d’aboutir à des innovations majeures qui pourraient être commercialisées à l’horizon 2025.
Ce type de concours d’innovation très ouvert organisé par un Etat est original, mais quelques précédents existent. L’exemple le plus connu est celui des défis lancés aux Etats-Unis depuis les années 1960 par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency). Cette agence du Pentagone, chargée d’identifier et de financer des projets de recherche avancée, est à l’origine de plusieurs technologies qui ont connu un retentissement mondial - à commencer par le réseau Arpanet, ancêtre d’Internet. Dans les années 2000, la Darpa a organisé par exemple des compétitions de véhicules sans chauffeur ouvertes à des équipes du monde entier, dont les vainqueurs ont ensuite recrutés par Google pour mettre au point sa voiture autonome Google Car.
François Hollande et Arnaud Montebourg donneront lundi après-midi le coup d’envoi d’un grand concours ouvert aux entreprises de toute taille et de tous pays. La commission « Innovation 2030 », pilotée par Anne Lauvergeon, sera chargée de sélectionner les 100 projets les plus prometteurs.
Un concours mondial afin d’identifier des innovations stratégiques pour l’avenir de la France va être lancé lundi après-midi par François Hollande et Arnaud Montebourg. La mesure figurait déjà dans l e rapport de la commission « Innovation 2030 », présentée le 11 octobre dernier par Anne Lauvergeon au chef de l’Etat et au ministre du Redressement productif, mais les modalités et le calendrier précis de cet appel à projets hors-norme restaient encore à déterminer. Ce sera chose faite lundi, avec l’ouverture d’un site web destiné à recueillir les projets.
Le dépôt de candidature, simplifié afin de recueillir le maximum d’idées, sera en principe ouvert à tous types d’acteurs, chercheurs, étudiants, PME ou grands groupes. Seule condition : proposer une innovation de rupture concernant un des sept domaines identifiés comme stratégiques par la commission dans son rapport (stockage de l’énergie, recyclage des matières, valorisation des richesses marines, chimie du végétal, médecine individualisée, innovation au service de la longévité et « big data »).
Une centaine de projets seront sélectionnés
D’ici au mois de mars 2014, une centaine de projets seront sélectionnés, et bénéficieront chacun d’une enveloppe de 200.000 euros. Les candidatures pourront venir du monde entier - le lancement de lundi devrait d’ailleurs se faire avec la participation, par vidéoconférence, de six intervenants basés à l’étranger. En revanche, pour bénéficier de cette subvention, les projets retenus devront obligatoirement donner naissance à une entreprise - ou une filiale - en France.
La deuxième échéance du concours, fixée à l’automne 2014, accordera à la trentaine de start-up jugées les plus prometteuses un financement plus conséquent, de l’ordre de 2 millions d’euros. A chaque étape, c’est un pool d’experts de chaque secteur, présidé par un des membres de la commission Lauvergeon, qui sera chargé d’identifier et d’accompagner les projets. L’objectif est d’aboutir à des innovations majeures qui pourraient être commercialisées à l’horizon 2025.
Ce type de concours d’innovation très ouvert organisé par un Etat est original, mais quelques précédents existent. L’exemple le plus connu est celui des défis lancés aux Etats-Unis depuis les années 1960 par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency). Cette agence du Pentagone, chargée d’identifier et de financer des projets de recherche avancée, est à l’origine de plusieurs technologies qui ont connu un retentissement mondial - à commencer par le réseau Arpanet, ancêtre d’Internet. Dans les années 2000, la Darpa a organisé par exemple des compétitions de véhicules sans chauffeur ouvertes à des équipes du monde entier, dont les vainqueurs ont ensuite recrutés par Google pour mettre au point sa voiture autonome Google Car.
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