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La nature, par sa générosité, nous offre toutes sortes de remèdes contre les maladies, et comme le dit si bien Ralph Waldo Emerson, philosophe et poète américain : « Une mauvaise herbe est une plante dont on n’a pas encore trouvé les vertus. »
Certains composés naturels sont connus pour avoir une action anti-cancer, mais jusqu’à présent, aucun n’a véritablement montré une efficacité totale. Une équipe de chercheurs de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis a réussi à mettre au point un « cocktail » de six composés naturels que l’on trouve dans les légumes , les fruits , les épices et les racines des plantes, dont l’action anticancéreuse a permis de tuer 100 % des cellules de cancer du sein dans un échantillon de cellules , sans effets secondaires toxiques sur les cellules normales. Les résultats ont également révélé les gènes cibles potentiels du traitement en question.
« Une des principales causes de rechute et de décès par le cancer du sein est la persistance d’une petite population de cellules souches cancéreuses qui échappent au traitement», souligne Raj Madhwa, professeur en gynécologie obstétrique au LSU Health Sciences Center (Nouvelle-Orléans) et le Stanley S. Scott Cancer Center. « Ces cellules, souvent multi-résistante aux médicaments, ont la capacité de générer de nouvelles tumeurs. Il est donc extrêmement important de développer de nouvelles approches pour le traitement et également pour une prévention plus efficace et plus sûr du cancer du sein . », ajoute-t-il.
Pour ce faire, une équipe de chercheurs sous la supervision du Pr. Raj Madhwa a testé un nombre total de dix composés connus pour leur action protectrice contre le cancer , trouvés dans les aliments comme le brocoli , les raisins , les pommes , le tofu , et racine de curcuma ; puis finalement six composés naturels, à savoir la curcumine présente dans le curcuma , l’isoflavones du soja , l’indo -3- carbinol des plantes crucifères , la C-phycocyanine de la spiruline , le reservatrol du raisin , et la quercétine , un flavonoïde présent dans les fruits , les légumes et le thé, sur des tissus cancéreux ( cancer du sein ) ainsi qu’un échantillon de cellules normales ( témoins) . Ainsi les composés ont été testés individuellement et en combinaison. Les résultats de l’étude publiés dans le numéro de novembre de la revue The Journal of Cancer, ont montré dans un premier temps que les composés étaient inefficaces individuellement. Cependant lorsqu’ils sont combinés, les six composés testés ont supprimé la croissance des cellules cancéreuses à un taux supérieur à 80%, et renforcé l’inhibition de la migration et de l’invasion des tissus par les cellules cancéreuses, ce qui a provoqué un arrêt du cycle cellulaire, et déclenché le processus conduisant à la mort cellulaire ( dans les tissus cancéreux) touchant 100 % des cellules de l’échantillon de tissu. Les chercheurs ont observé aucun effet nocif sur les cellules de contrôle saines. Une analyse plus poussée a également identifié plusieurs gènes clés, qui pourraient de ce fait servir de marqueurs pour le suivi du traitement.
Auparavant, les chercheurs ont démontré également que deux des composés de l’étude étaient efficaces en synergie contre les cellules cancéreuses de l’ovaire.
L’adoption des produits naturels est donc loin d’être un simple « phénomène de mode » et pourrait même devenir une alternative sûre pour des traitements lourds comme ceux utilisés contre le cancer.
l'économiste maghrébin
Certains composés naturels sont connus pour avoir une action anti-cancer, mais jusqu’à présent, aucun n’a véritablement montré une efficacité totale. Une équipe de chercheurs de la Nouvelle Orléans aux Etats-Unis a réussi à mettre au point un « cocktail » de six composés naturels que l’on trouve dans les légumes , les fruits , les épices et les racines des plantes, dont l’action anticancéreuse a permis de tuer 100 % des cellules de cancer du sein dans un échantillon de cellules , sans effets secondaires toxiques sur les cellules normales. Les résultats ont également révélé les gènes cibles potentiels du traitement en question.
« Une des principales causes de rechute et de décès par le cancer du sein est la persistance d’une petite population de cellules souches cancéreuses qui échappent au traitement», souligne Raj Madhwa, professeur en gynécologie obstétrique au LSU Health Sciences Center (Nouvelle-Orléans) et le Stanley S. Scott Cancer Center. « Ces cellules, souvent multi-résistante aux médicaments, ont la capacité de générer de nouvelles tumeurs. Il est donc extrêmement important de développer de nouvelles approches pour le traitement et également pour une prévention plus efficace et plus sûr du cancer du sein . », ajoute-t-il.
Pour ce faire, une équipe de chercheurs sous la supervision du Pr. Raj Madhwa a testé un nombre total de dix composés connus pour leur action protectrice contre le cancer , trouvés dans les aliments comme le brocoli , les raisins , les pommes , le tofu , et racine de curcuma ; puis finalement six composés naturels, à savoir la curcumine présente dans le curcuma , l’isoflavones du soja , l’indo -3- carbinol des plantes crucifères , la C-phycocyanine de la spiruline , le reservatrol du raisin , et la quercétine , un flavonoïde présent dans les fruits , les légumes et le thé, sur des tissus cancéreux ( cancer du sein ) ainsi qu’un échantillon de cellules normales ( témoins) . Ainsi les composés ont été testés individuellement et en combinaison. Les résultats de l’étude publiés dans le numéro de novembre de la revue The Journal of Cancer, ont montré dans un premier temps que les composés étaient inefficaces individuellement. Cependant lorsqu’ils sont combinés, les six composés testés ont supprimé la croissance des cellules cancéreuses à un taux supérieur à 80%, et renforcé l’inhibition de la migration et de l’invasion des tissus par les cellules cancéreuses, ce qui a provoqué un arrêt du cycle cellulaire, et déclenché le processus conduisant à la mort cellulaire ( dans les tissus cancéreux) touchant 100 % des cellules de l’échantillon de tissu. Les chercheurs ont observé aucun effet nocif sur les cellules de contrôle saines. Une analyse plus poussée a également identifié plusieurs gènes clés, qui pourraient de ce fait servir de marqueurs pour le suivi du traitement.
Auparavant, les chercheurs ont démontré également que deux des composés de l’étude étaient efficaces en synergie contre les cellules cancéreuses de l’ovaire.
L’adoption des produits naturels est donc loin d’être un simple « phénomène de mode » et pourrait même devenir une alternative sûre pour des traitements lourds comme ceux utilisés contre le cancer.
l'économiste maghrébin