La ligne barbelée marocaine sera longue de 450 km
La presse espagnole suit avec attention le projet envisagé par le Maroc de poser une ligne de barbelés le long de sa frontière avec l’Algérie pour empêcher l’entrée sur son territoire des immigrés clandestins qui sont en majorité des ressortissants de pays subsahariens.
«Canal Sur» croit savoir que cette ligne qui sera dotée d’un système d’alarme sera longue de 450 km. Elle s’étendra de la ville méditerranéenne de Saïdia jusqu’à la localité de Figuig située en plein désert.
Il a été annoncé, récemment, que de hauts responsables marocains du ministère de l’Intérieur, des forces armées et de la gendarmerie auraient tenu, la semaine dernière, dans les dépendances de l’aéroport d’Oujda, une réunion consacrée à l’examen de ce projet.
L’information, rapportée également par des journaux marocains et espagnols, n’a été ni confirmée ni démentie de source officielle à Rabat.
Le quotidien El País avait rapporté alors que cette «ligne qui pourrait atteindre une longueur de 750 km «n’irait pas jusqu’au Sahara occidental. Le projet en question a été dénoncé par des organisations civiles étrangères et marocaines qui avertissent des dangers de cette ligne qui servira les activités des «maffias» spécialisées dans le trafic en tout genre, notamment des personnes, en plus qu’elle contraindra les candidats à l’émigration clandestine à emprunter de nouvelles routes beaucoup plus risquées pour leur vie.
Le risque est encore «plus grand dans un désert jonché de mines et en Mauritanie où activent des réseaux de trafics particulièrement dangereux», estiment les organisations humanitaires qui ont tenu à «dénoncer la construction de lignes barbelées que ce soit par l’Espagne autour de l’enceinte de Melilla ou par le Maroc le long de sa frontière avec l’Algérie car il y va de la vie d’êtres humains».
Les autorités de Melilla et Ceuta se réjouissent
Tel n’est pas l’avis du Délégué du Gouvernement de Melilla, Abdelmalik El Barkani, espagnol d’origine marocaine, qui estimait, mercredi, que la pose d’une ligne barbelée le long de la frontière nord du Maroc avec l’Algérie permettrait d’empêcher l’entrée de subsahariens sur le territoire du royaume alaouite et de réduire, en même temps, la pression migratoire qui s’exerce sur Ceuta et Melilla.
Selon les autorités espagnoles, entre 1500 et 2000 Subsahariens se trouvent au Maroc en situation d’attente pour franchir l’une des enceintes fortifiées des deux villes espagnoles.
Le quotidien local El Faro rapporte que selon M. El Barkani, «ces immigrés illégaux ont tous transité par l’Algérie», ce qui fait de cette zone frontalière une «terre de personne».
Aux yeux du Délégué du Gouvernement, la future ligne marocaine présentera encore l’avantage de réduire les assauts réguliers des immigrés clandestins contre les deux présides espagnols, notamment Melilla, tout comme la pose de la dite «Ligne Atlantique» a permis de réduire sensiblement la pression migratoire africaine le long de la côte ouest-africaine en direction des Îles Canaries.
En revanche, estime le Délégué du Gouvernement, «les trafiquants de l’immigration clandestine vers l’Espagne ont dû ouvrir, depuis la seconde moitié des années 2000, une nouvelle route en direction des deux villes de Ceuta et Melilla via le territoire algérien».
Hania A.
Le temps dz
La presse espagnole suit avec attention le projet envisagé par le Maroc de poser une ligne de barbelés le long de sa frontière avec l’Algérie pour empêcher l’entrée sur son territoire des immigrés clandestins qui sont en majorité des ressortissants de pays subsahariens.
«Canal Sur» croit savoir que cette ligne qui sera dotée d’un système d’alarme sera longue de 450 km. Elle s’étendra de la ville méditerranéenne de Saïdia jusqu’à la localité de Figuig située en plein désert.
Il a été annoncé, récemment, que de hauts responsables marocains du ministère de l’Intérieur, des forces armées et de la gendarmerie auraient tenu, la semaine dernière, dans les dépendances de l’aéroport d’Oujda, une réunion consacrée à l’examen de ce projet.
L’information, rapportée également par des journaux marocains et espagnols, n’a été ni confirmée ni démentie de source officielle à Rabat.
Le quotidien El País avait rapporté alors que cette «ligne qui pourrait atteindre une longueur de 750 km «n’irait pas jusqu’au Sahara occidental. Le projet en question a été dénoncé par des organisations civiles étrangères et marocaines qui avertissent des dangers de cette ligne qui servira les activités des «maffias» spécialisées dans le trafic en tout genre, notamment des personnes, en plus qu’elle contraindra les candidats à l’émigration clandestine à emprunter de nouvelles routes beaucoup plus risquées pour leur vie.
Le risque est encore «plus grand dans un désert jonché de mines et en Mauritanie où activent des réseaux de trafics particulièrement dangereux», estiment les organisations humanitaires qui ont tenu à «dénoncer la construction de lignes barbelées que ce soit par l’Espagne autour de l’enceinte de Melilla ou par le Maroc le long de sa frontière avec l’Algérie car il y va de la vie d’êtres humains».
Les autorités de Melilla et Ceuta se réjouissent
Tel n’est pas l’avis du Délégué du Gouvernement de Melilla, Abdelmalik El Barkani, espagnol d’origine marocaine, qui estimait, mercredi, que la pose d’une ligne barbelée le long de la frontière nord du Maroc avec l’Algérie permettrait d’empêcher l’entrée de subsahariens sur le territoire du royaume alaouite et de réduire, en même temps, la pression migratoire qui s’exerce sur Ceuta et Melilla.
Selon les autorités espagnoles, entre 1500 et 2000 Subsahariens se trouvent au Maroc en situation d’attente pour franchir l’une des enceintes fortifiées des deux villes espagnoles.
Le quotidien local El Faro rapporte que selon M. El Barkani, «ces immigrés illégaux ont tous transité par l’Algérie», ce qui fait de cette zone frontalière une «terre de personne».
Aux yeux du Délégué du Gouvernement, la future ligne marocaine présentera encore l’avantage de réduire les assauts réguliers des immigrés clandestins contre les deux présides espagnols, notamment Melilla, tout comme la pose de la dite «Ligne Atlantique» a permis de réduire sensiblement la pression migratoire africaine le long de la côte ouest-africaine en direction des Îles Canaries.
En revanche, estime le Délégué du Gouvernement, «les trafiquants de l’immigration clandestine vers l’Espagne ont dû ouvrir, depuis la seconde moitié des années 2000, une nouvelle route en direction des deux villes de Ceuta et Melilla via le territoire algérien».
Hania A.
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