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« L’historiquement construit au niveau local et dynamique de développement, cas de la Kabylie » est le Titre de l’ouvrage, un essai de Mohamed. Amokrane Zoreli (Edition “Le savoir”). Il traite du Sociale sous ttes ses formes et avec tous ses aspects et le développement, en tirant des conclusions et en se basant sur des études déjà faites…Tres interessant!
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Le paysage littéraire algérien, bien que loin d’être comparé aux autres nations, continue à être étoffé de quelques ouvrages dans tous les genres. La jeune maison d’édition “Le savoir” sise à Tizi-Ouzou a mis sur les étals ces derniers jours un essai de Mohamed. Amokrane Zoreli intitulé : L’historiquement construit au niveau local et dynamique de développement, cas de la Kabylie. Dans cet ouvrage de 80 pages, l’auteur fait le lien entre le travail et les relations sociales, en mettant en exergue les dividendes à tirer d’une main-d’œuvre bâtie sur les rapports sociaux. De prime abord, l’auteur lance les jalons du développement dans tous ses états, à travers des conclusions des études faites à travers le monde, et ce, dans l’introduction générale du livre.
La première soutient que le développement est un processus historique et non linéaire de changement dynamique systémique de l’ensemble technologique, politique, socioculturel, institutionnel et infrastructurel en vue de créer un avantage comparatif dynamique.
Quand à la seconde conclusion, ajoute l’introduction, elle consiste à affirmer que depuis le début des années 90, il y a deux tendances contradictoires qui se distinguent.L’ouvrage est réparti en deux chapitres, en l’occurrence les structures socioculturelles, politiques et économiques de la Kabylie précoloniale et d’autre part, la culture. Dans le premier chapitre, l’auteur décortique l’organisation sociale en Kabylie depuis des lustres, où la famille, le clan, le village, la confédération définis en détail, avec les prérogatives de chacun de ces éléments et les membres qui les composent, à l’exemple du côté prépondérant de la vieille dans la famille kabyle, le chef de famille, l’homme marié contrarié au célibataire, ou encore l’amin dans tajmaït. Certaines notions ne peuvent être détachées de ces éléments composants de la société traditionnelle kabyle, tel que l’approvisionnement et l’échange, le contrôle, la communication, la supervision des atelier, féminins et masculins, l’artisanat, l’activité de prêt, d’échange, pour ne citer que ceux-là. Autrement dit, l’économie a toujours été présente dans la société kabyle sans pour autant être étudiée en tant qu’étude ou sujet d’étude.
Dans le deuxième chapitre, M.A. Zoreli développe l’idée de la culture jusqu’à atteindre le domaine financier, de coordination et d’organisation, la culture du métier. Il illustre ses propos par des histoires des cas de réussites commerciales et financières, dans le contexte du respect des relations humaines et familiales. Mohamed Amokrane Zoreli est diplômé de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou et est titulaire d’une licence en sciences de gestion et magistère en économie spatiale, régionale et urbaine. Il est auteur de plusieurs communications présentées dans le cadre de colloques internationaux.
Grâce à cet ouvrage, l’organisation sociale kabyle et intervenant dans le cadre du travail, casse un tabou et un complexe d’infériorité, sachant qu’elle n’a rien à envier à d’autres organisations sociales à travers les quatre coins du globe.
- La depeche de Kabylie