Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le retour de la dépouille de l'Émir Abdelkader de Damas en Juillet 1966

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le retour de la dépouille de l'Émir Abdelkader de Damas en Juillet 1966

    Le retour de la dépouille de l’Émir Abdelkader de Damas en Juillet 1966 :

    Dernière modification par choucha, 01 décembre 2013, 12h52.

  • #2
    La volonté de l'émir Abdelkader n'était-elle pas d'être enterré (et de rester enterré pour toujours) en Syrie aux côtés de celui qu'il considérait comme son maître spirituel: Ibn Arabi ? Alors, pourquoi a-t-on déplacé sa dépouille vers le cimetière d'El Alia?
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

    Commentaire


    • #3
      Selon son son arrière petit- fils, Mohamed El-Fatih, l'Emir aurait lui-même formulé le voeu, juste avant sa mort, d'être enterré en Algérie. (Voir l'article du Soir d'Algérie, du 22.03.2009, intitulé La demeure des héritiers de l’émir Abdelkader à vendre)
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Lombardia
        Selon son son arrière petit- fils, Mohamed El-Fatih, l'Emir aurait lui-même formulé le voeu, juste avant sa mort, d'être enterré en Algérie. (Voir l'article du Soir d'Algérie, du 22.03.2009, intitulé La demeure des héritiers de l’émir Abdelkader à vendre)
        Un témoignage un peu tardif.
        Même si on l'accepte, je ne pense pas que l'émir Abdelkader voulait que l'on déterre ses restes pour les ré-inhumer en Algérie.
        Ce transfert des cendres sent fortement la manipulation politicienne qui n'a rien à voir avec les dernières volontés de l'Emir. Il a lieu à un moment où le régime issu du coup d'Etat du 19 juin 1965 souffre d'un immense déficit de légitimité. Faire du spectacle avec les restes de l'Emir lui permettait de s'inscrire dans la continuité de la résistance anti-coloniale et de se prévaloir d'une certaine légitimité révolutionnaire à fort enracinement historique.
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

        Commentaire


        • #5
          Il est évident que le transfert des restes de l'Emir a contribué, peu ou prou, à faire reluire l'image du régime d'alors. Ceci dit, la manipulation et la récupération politiques font partie des mœurs locales depuis un bon moment déjà...
          كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

          Commentaire


          • #6
            Il faut savoir que la Syrie a conservé à ce jour LE LINCEUL original de l'Emir Abdelkader : en effet il y avait des divergences non seulement entre Syriens à ce moment-là mais aussi entre les descendants de l'Emir Abdelkader à Damas en 1966 concernant une approbation à la requête algérienne de restitution de la dépouille.
            Finalement l'accord qui a été trouvé et qui a fait l'unanimité est que l'Algérie récupérerait la dépouille de l'Emir mais sans son linceul et la Syrie conserverait le linceul dans la tombe originale qui se trouve encore dans la Mosquée Ibn Arabi à El Salihiyeh à Damas.
            Et les Syriens disent toujours : " Nous leur avons donné les os et nous avons gardé l'âme de l'Emir !" Aâtina lum El Adham oua ahkamna El Rouh ! "
            (Vous pouvez constater sur la vidéo que la dépouille de l'Emir n'est pas dans un linceul)

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par choucha
              il y avait des divergences non seulement entre Syriens à ce moment-là mais aussi entre les descendants de l'Emir Abdelkader à Damas en 1966 concernant une approbation à la requête algérienne de restitution de la dépouille
              Précision de taille qui remet en cause l'affirmation que le déterrement des restes de l'Emir pour être inhumés en Algérie a été effectué en application d'une de ses dernières volontés.

              On lit dans l'article de "Le Soir d'Algérie", cité par Lombardia:
              Nous avons appris de la bouche même d’un des héritiers de l’émir Abdelkader, son arrière petit-fils, Mohamed El-Fatih (72 ans), son intention de mettre en vente le palais mauresque, Dar El-Baraka, rue des Fontaines, à Alger...
              Un palais des mille et une nuits. La plus belle demeure de ce quartier[...] offerte en 1966 par le président Houari Boumediene au petit-fils de l’émir Abdelkader : Mohamed Saïd, aujourd'hui disparu. Ce palais est actuellement occupé par le fils de ce dernier : Mohamed El-Fatih (72 ans), descendant de l’émir Abdelkader (3e génération).
              ...
              «Après le rapatriement de la dépouille de mon arrière-grand-père de Syrie, en 1966 pour être enterré en Algérie comme il en avait exprimé le souhait juste avant sa mort devant ses enfants – il en avait eu 16 – mes parents qui avaient regagné l’Algérie ce jour-là, à bord d’un avion spécial, ont été hébergé à l’hôtel Aletti. Puis le président Houari Boumediene leur proposa de choisir entre deux demeures : la villa Aziza ou cette maison que j’occupe aujourd’hui avec mes enfants et qui porte le nom de Dar-El- Baraka...»
              ...
              «Nous sommes actuellement dans l’incapacité d’assurer l’entretien de cette résidence», reconnaît le descendant de l’Emir. «Il y a quelques mois, nous avions adressé un courrier au ministère de la Culture pour leur faire part de notre décision de vendre ce bien immobilier. On a pensé qu’il devrait revenir à l’Etat pour en faire un patrimoine culturel et historique. N’ayant reçu aucune suite à notre courrier, nous avons mis cette maison en vente.»

              Sabrinal
              Le Soir d'Algérie 22 mars 2009
              Dernière modification par benam, 14 décembre 2013, 08h52. Motif: formulation
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

              Commentaire


              • #8
                Lu aujourd'hui :

                Lu aujourd'hui :

                Au musée du Louvre, plutôt qu’à Alger

                La famille de l’émir Abdelkader a proposé au Musée du Louvre par l’intermédiaire d’un marchand de bric et de broc installé à Damas, des objets personnels ayant appartenu à l’émir. La copie de cette lettre dort dans nos archives depuis des années. Une indiscrétion du Musée du Louvre a voulu que nous soyons l’heureux destinataire de ce pli sournois, perfide et si peu indélicat envers l’Algérie et les Algériens, qui continuent de porter une grande estime à l’émir Abdelkader.
                L’émir, à travers l’Algérie qui n’a jamais cessé d’honorer le personnage et ses descendants, ces princes et princesses de pacotilles, ne méritait pas cet affront posthume. Les musées ne manquent pourtant pas en Algérie, pour qu’on s’adresse au Musée du Louvre. Comme on vendrait des Houmous. L’Algérie s’est montrée plus que généreuse, voire même prodige, avec cette famille qui s’est copieusement désintéressée de la patrie de ses aïeuls. C’est dans les moments difficiles que l’on reconnait ses amis. Et les largesses faites à cette famille par le Trésor public algérien, sont phénoménales.
                Mohamed El-Fatih, descendant de l’émir Abdelkader, cherchait à vendre il y a quelques années, un patrimoine immobilier inestimable offert à son père Saïd par le président Boumediene, en 1966. Il s’agit de Dar Al-Baraka, un palais des mille et une nuits, un manoir sis à Alger, rue des Moussabilin (ex Fontaines), prés du boulevard Mohammed V. Les Algériens sont prodiges des richesses patrimoniales chèrement acquises après la guerre que l’on sait.


                ...

                Les effets de l'Emir proposés au Musée du Louvre

                Mais venons-en aux effets vestimentaires ayant appartenu à l’émir Abdelkader qui furent proposés au Musée du Louvre par des descendants influents de l’émir. Nous n’avons pas pu identifier ce personnage mercantile de la famille de l’émir. Ce personnage, homme ou femme, ne mérite pas de l’Algérie qui le fit prince par procuration. De même, nous ignorons si la vente du palais algérois Dar Al-Baraka offert par Boumediene à cette famille, a eu lieu. Nous ignorons aussi si les effets de l’émir proposée au Musée du Louvre ont trouvé un acquéreur.
                Dar Al-Baraka ce patrimoine des Algériens aurait du être affecté en usufruit aux descendants de l’émir. De même que les objets proposés au Musée du Louvre, qui devraient être incessibles, invendables, et revenir obligatoirement à l’Algérie, la patrie oubliée de l’émir. Afin que nos enfants n’oublient pas la lutte de libération nationale, depuis 1830 et se souviennent. Ces marchandages honteux, font partie des pages de l’histoire dissimulée aux évaluations du public, le peuple comme toujours n’est au courant de rien.
                Voici la translitération de la lettre écrite en anglais par le marchand de Damas, qui propose au Musée du Louvre d’acheter les effets de l’émir Abdelkader. Ce marchand n’est que le représentant de la famille de l’émir. La lettre dont on trouvera la copie ci-jointe, dit en substance :

                "Messieurs,
                Avec nos meilleures salutations, nous vous adressons cette lettre à laquelle nous joignons des photographies de certains objets personnels ayant appartenu au prince Abdul Kader l’Algérien (le leader de la révolution des Algériens contre l'occupation française en Algérie, qui fut emprisonné en France avant d’être libéré par Napoléon III. Le prince passa le reste de sa vie à Damas-Syrie). Ces objets appartiennent à sa famille, nous espérons que qu’ils retiendront votre intérêt et que vous aurez la chance de les acquérir.
                Ces objets se présentent comme suit :
                - Deux pièces de textiles comme indiqué dans des images (12) et (13) (...) Dans l'image (13) est représenté son sceau.
                - Certains des tissus privés du prince, sont présentés ici par une série d'images.
                Une collection des médailles (...) représentant Aniseh Khanom, la soeur de Izzat Basha ...
                Nous attestons que cette collection a une importante valeur historique, espérons qu'elle suscitera votre intérêt.
                Etc...
                23/01 /1992
                Lama Sheikh , la représentante de Mr Ziad Tayara (directeur général)

                On aurait aimé que ces mots de Jean Jaurès citant Clemenceau (Chambre des députés, 27 mars 1908), aient été prononcés par notre émir national et ex-sultan de Mascara. "On a tué, massacré, violé, pillé tout à l’aise dans un pays sans défense, l’histoire de cette frénésie de meurtres et de rapines ne sera jamais connue, les Européens ayant trop de motifs pour faire le silence (...). Rien n’est plus contraire aux intérêts français que cette politique de barbarie."
                On aurait plus particulièrement apprécié que les effets vestimentaires proposés par la famille de l’émir au Musée du Louvre reviennent charitablement à l’Algérie glorieuse.
                Ali Farid Belkadi
                Histoire/Anthropologie

                TIGER (1)
                DEPARTMENT Tel : 660488
                P. O. Box : 9314
                Telx : 412637 Damascus – Syria
                MUSÉE DU LOUVRE
                RUE DE RIVOLI - 75001
                DEPARTMENT OF THE MIDDLE EAST
                Dear Sirs,
                We send this letter with our best regards,
                attached are pictures that concerns some of prince’s Abdul Kader Al-Gazairy (the leader of the revolution of the Algerian people against the French occupation to Algeria, and was presoned in France untill Napoleon III set him free then the prince spent the rest of his life in Damascus - Syria and his family's private things, that we hope they will have your interest, and that you will have the chance of buying them .
                Those things are as follows :
                - Two pieces of cloth as shown in pictures (12) and (13),and which they are considered as being very important as they represent and have the main ideas and principles of which prince Abdul Kader believed in , and the one shown in picture (13) is considered to be his sign.
                (…)
                Finally, we are assuring that this collection has an important historical value , hope it will have your interest.
                With great thanks and respect.
                Yours Sincerely,
                23/01/1992
                Lama Sheikh On behalf of Mr. Ziad Tayara (General Manager).

                CET ARTICLE EST PARU DANS LE MATIN DU 20.10.2012 (Article intitulé : L’émir Abdelkader, une famille en or !!! )

                Source : http://algeriensdulanguedocroussillon.********.fr/2013 /12 /lemir-abdelkader-une-famille-en-or.html
                Dernière modification par choucha, 15 décembre 2013, 19h39.

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par choucha
                  Lu aujourd'hui :
                  Au musée du Louvre, plutôt qu’à Alger
                  J'ai lu deux fois ce que vous avez posté: Rien ne m'étonne!
                  Et ceci renforce ma conviction que ni Abdelkader ni ses decendants ne méritent d'être associé à notre pays depuis un incident que j'ai vécu juste après l'indépendance et je le dis:
                  Alors que je devais rencontrer deux membres associé au GPRA en juillet 1962 et le lieu de rencontre était à l'Hôtel Alétti, alors que nous étions dans le hall, un groupe de gens habillés à l'oriental passèrent lentement en compagnie d'algériens dont je connaissais un (qui était dircteur du cabinet de Krim Belkacem).
                  Quelques jours plus tard j'ai revu le gars et ce qu'il m'a appris m'a choqué: En effet le groupe (de moyen orientaux) comprenait un descendant de l'émir et il était venu pour demandé si on avait pensé à le placer à la tête de l'état algérien.
                  Et selon la connaissance, les algériens avaient l'impression qu'il croyait que c'était son droit d'être .... à la tête du pays!
                  Dernière modification par Avucic, 16 décembre 2013, 04h53.
                  L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                  Commentaire


                  • #10
                    un geste maladroit et irrespectueux

                    Par contre ,j'arrive pas a trouver un lien entre ca

                    Et ceci renforce ma conviction que ni Abdelkader ni ses decendants ne méritent d'être associé à notre pays depuis un incident que j'ai vécu juste après l'indépendance et je le dis:
                    et ça :

                    Quelques jours plus tard j'ai revu le gars et ce qu'il m'a appris m'a choqué: En effet le groupe (de moyen orientaux) comprenait un descendant de l'émir et il était venu pour demandé si on avait pensé à le placer à la tête de l'état algérien.
                    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

                    Commentaire


                    • #11
                      Quelques jours plus tard j'ai revu le gars et ce qu'il m'a appris m'a choqué: En effet le groupe (de moyen orientaux) comprenait un descendant de l'émir et il était venu pour demandé si on avait pensé à le placer à la tête de l'état algérien.
                      Et selon la connaissance, les algériens avaient l'impression qu'il croyait que c'était son droit d'être .... à la tête du pays!
                      Tu ne sais pas que les moyen orientaux c'est des commerçants sans foi ni lois.
                      Ce n'est pas parce que il prétend être descendant de l'émir que c'en est un.
                      De plus être descendant de l'émir cela n'engage pas l'émir lui même ni ne modifie son parcours.
                      Ton raisonnement ne tient pas la route, je ne vois aucune logique dans cette partie de ton commentaire.

                      Suite:
                      J'ai lu deux fois ce que vous avez posté: Rien ne m'étonne!
                      Juste un point indépendamment du contenu du post, on reproche surtout a la prétendue descendance de la famille de l'Emir certaines choses qui reste a vérifier, mais bon cela n'engage en rien l'Emir n'est n'a un impact sur sa propre histoire.

                      Ceci dit en parlant de descendance ce serait bien de revisiter la grande contribution de l'émir Khaled dans le mouvement d'indépendance national algérien qui lui est bien un descendant de l'émir.

                      L'Emir Abdelkader est un grand symbole de l'Etat Algérien moderne et en s'attaquant a l'Emir le but n'est pas la personne de l'Emir mais c'est dé-construction de l'état Algérien.

                      Les Wahabites eux vilipendent l'hymne national Kassamen sous prétexte de Koufr et leur alliés sionistes (Via leurs sous-traitants locaux MAK et compagnie s'attaquent a d'autres symboles)
                      Dernière modification par babeloued, 16 décembre 2013, 22h23.

                      Commentaire


                      • #12
                        les Syriens disent toujours : " Nous leur avons donné les os et nous avons gardé l'âme de l'Emir !" Aâtina lum El Adham oua ahkamna El Rouh ! "
                        El rouh n'est t'elle pas la chandelle de la vie alors que normalement " l'âme " est suggérée par le terme "nefs", le souffle divin qui permet la vie mais aussi la spiritualité, la puissance transcendantale en génuflexion devant son créateur...

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X