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Le règlement des sinistres a augmenté de l'ordre de 10% en Afrique

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  • Le règlement des sinistres a augmenté de l'ordre de 10% en Afrique

    Interrogé par l’agence Ecofin, il se dit satisfait de son bilan de six ans à la tête de cette organisation. Il a en effet été porté à la tête de la Fanaf en février 2008 à Bamako. « La réalisation dont le bureau sortant est la plus fière est la modification de l'article 13 qui rend obligatoire le paiement de la prime avant toute souscription. Même les marchés matures nous envient de cette avancée qui va régler définitivement le problème des impayés et accélérer le règlement des sinistres », affirme-t-il. Cela a apporté, d’après lui, un réel coup d’accélérateur dans le règlement des sinistres. « S'agissant du règlement des sinistres, la CRCA sanctionne dorénavant celles des compagnies d'assurances qui ne paient pas assez vite les sinistres. A titre d'exemple, les sinistres réglés ont augmenté de l'ordre de 10%, alors que les chiffres d'affaires augmentent beaucoup moins vite (5%) », relève-t-il.

    C’est le 11 avril 2011 à Ndjamena qu’un règlement portant modification de l’article 13 du Code des assurances relatif à la souscription et à l’encaissement des primes a été adopté par le Conseil des ministres en charge des assurances des pays membres de la Conférence inter africaine des marchés d'assurances (CIMA). Avec cette modification, il est désormais interdit aux entreprises d’assurance, sous peine des sanctions prévues à l’article 312, de souscrire ou de renouveler un contrat d’assurance dont la prime n’est pas payée.

    Néanmoins, les assureurs recommandent toujours que les délais de règlement des sinistres soient raccourcis. Pour cela, la Fanaf avait réaffirmé en mars dernier le rôle central des Fonds de garantie automobile et avait appelé les Etats à mettre en place dans les meilleurs délais, « ce maillon indispensable à une correcte prise en charge de toutes les victimes ». A ce jour, affirme Protais Ayangma, « plusieurs pays ont un Fonds de garantie automobile. C'est le cas du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Bénin ou encore du Gabon ».

    Un accent a également été mis sur la formation durant son mandat. Le président de la Fanaf indique que « le renforcement des capacités des personnels des compagnies d'assurances a occupé une place importante dans nos activités. Qu'il s'agisse des directeurs généraux pour lesquels nous avons organisé plusieurs séminaires, des sessions avec les Universités de la Fanaf au sein du campus de HEC à Jouy en Josas sans oublier les voyages d'études en Inde, en Chine ou encore au Brésil ». Il ajoute que des cadres et agents de maîtrise ont bénéficié d'une vingtaine de séminaires.

    Indépendance des contrôleurs

    Dans le domaine de la communication, Protais Ayangma indique que « le bureau exécutif a fait de notre Assemblée générale, un grand événement annuel très couru contribuant ainsi à mieux faire connaître la profession. Le site web a été modernisé et est mis à jour régulièrement ».

    Au moment où le président de la Fanaf s’apprête à passer la main en début d’année prochaine, il laisse entendre que plusieurs chantiers sont à réaliser par la Fanaf. A l’instar de la restructuration du Comité des experts et de la Commission régionale de contrôle des assurances dans le sens du renforcement de l’indépendance et de l’expertise des membres de ces deux structures qui, d’après lui, n’ont pas toujours apporté la preuve de leur indépendance et sont dominés dans une très large majorité par les directeurs nationaux des assurances, en contradiction avec les principes de base de l’IAIS, l’Association internationale des contrôleurs d’assurances. « Principes de base qui servent de socle aux évaluations du FMI et de la Banque mondiale », ajoute-t-il.

    Beaugas-Orain Djoyum
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