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STRASBOURG - Le parlement européen a massivement approuvé un rapport très critique sur l'évolution des négociations d'adhésion avec la Turquie. Le document constate un "ralentissement du processus de réforme" dans ce pays.
Ce rapport d'initiative présenté par le démocrate-chrétien néerlandais Camiel Eurlings au nom de la commission des Affaires étrangères a été adopté par 429 voix contre 71 et 125 abstentions.
Il rappelle que le non-respect par la Turquie du protocole d'Ankara, qui lui impose d'étendre son union douanière à Chypre et d'ouvrir ses ports et ses aéroports aux bateaux et aux avions chypriotes, "aura des implications sérieuses en ce qui concerne le processus de négociation et pourrait même l'arrêter".
Il demande également des progrès en matière de respect des droits de l'homme, de liberté d'expression et de religion, ainsi que la recherche d'une "solution démocratique" aux problèmes de violence dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde.
Le parlement réitère, par ailleurs, sa demande de reconnaissance du génocide arménien, sans toutefois en faire une condition requise pour l'adhésion.
La Commission européenne a elle-même annoncé la semaine dernière qu'elle repoussait de quinze jours, au 8 novembre, la publication de son rapport d'évaluation des progrès réalisés par Ankara sur la voie des réformes économiques et politiques. Le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, a rappelé mardi à Strasbourg que la Turquie devait prendre "de nouvelles initiatives" d'ici cette échéance.
S'il n'a brandi aucune menace, l'hypothèse d'une suspension des négociations d'adhésion, un an après leur ouverture, a été évoquée à Bruxelles. La Commission pourrait également invoquer le refus de la Turquie d'appliquer l'intégralité du protocole d'Ankara.
SDA-ATS
STRASBOURG - Le parlement européen a massivement approuvé un rapport très critique sur l'évolution des négociations d'adhésion avec la Turquie. Le document constate un "ralentissement du processus de réforme" dans ce pays.
Ce rapport d'initiative présenté par le démocrate-chrétien néerlandais Camiel Eurlings au nom de la commission des Affaires étrangères a été adopté par 429 voix contre 71 et 125 abstentions.
Il rappelle que le non-respect par la Turquie du protocole d'Ankara, qui lui impose d'étendre son union douanière à Chypre et d'ouvrir ses ports et ses aéroports aux bateaux et aux avions chypriotes, "aura des implications sérieuses en ce qui concerne le processus de négociation et pourrait même l'arrêter".
Il demande également des progrès en matière de respect des droits de l'homme, de liberté d'expression et de religion, ainsi que la recherche d'une "solution démocratique" aux problèmes de violence dans le sud-est de la Turquie à majorité kurde.
Le parlement réitère, par ailleurs, sa demande de reconnaissance du génocide arménien, sans toutefois en faire une condition requise pour l'adhésion.
La Commission européenne a elle-même annoncé la semaine dernière qu'elle repoussait de quinze jours, au 8 novembre, la publication de son rapport d'évaluation des progrès réalisés par Ankara sur la voie des réformes économiques et politiques. Le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, a rappelé mardi à Strasbourg que la Turquie devait prendre "de nouvelles initiatives" d'ici cette échéance.
S'il n'a brandi aucune menace, l'hypothèse d'une suspension des négociations d'adhésion, un an après leur ouverture, a été évoquée à Bruxelles. La Commission pourrait également invoquer le refus de la Turquie d'appliquer l'intégralité du protocole d'Ankara.
SDA-ATS
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