Peut-il y avoir une « responsabilité collective » ?
La reconnaissance par J. Chirac, au nom du Peuple Français, de la responsabilité de l'Etat français dans l'arrestation, la déportation et l'extermination des juifs sous l'occupation, ou encore, le rôle de la commission « vérité et réconciliation » en Afrique du Sud, tout comme la question classique de la « culpabilité allemande » face au nazisme ont mis en évidence l'idée d'une responsabilité « collective ». Elle engagerait l'ensemble d'une communauté par les actes faits « en son nom » avec son « consentement ».
Lors d’un débat sur la Palestine et le Sahara occidental, en visionnant certains reportages et films, nous avons relevé une analogie et une différence entre les deux situations sur : « la responsabilité collective ». Des femmes, des enfants matraqués, avilis, malmenés, emprisonnés : coups de bâton, coups de pieds, coups de points etc. (Les coupables sont souvent en tenue civile ainsi que l'intervention de colons). Faut-il condamner tout un peuple ou examiner la nature exacte de cette responsabilité !
Pourtant comme dit K. Jasper « le criminel, c'est toujours l'individu ». Il semble que la notion de « responsabilité » soit liée à celle de sujet libre. Seule une personne individuelle pourrait se voir imputer des actes.
Mais comme disait Hegel : « Seule une pierre est innocente ». En effet nul ne peut se dédouaner! nul ne peut être neutre devant l'injustice sinon complice!
Il faut cependant admettre qu'un Etat et que ses représentants engagent, par leurs actes et par leurs décisions, l'ensemble de leur peuple. Il n'y a pas de pouvoir politique sans l'accord et sans le « consentement » des gouvernés. Ceux-ci ont donc, de plein droit, une responsabilité qui les rend « coresponsables » et « complices » quand ils ne l'exercent pas.
Pendant la guerre d’Algérie certains citoyens pro Algérie française s’étaient impliqués pour massacrer des algériens (OAS)!
Donc dans toute colonisation nous assistons aux mêmes procédés : propagande, dénigrement des résistants et accusation des pays qui les soutiennent.
Est-ce vrai dans tous les cas ? De quels recours disposent alors les citoyens ?
Il faut donc examiner quelle est la nature exacte de cette responsabilité et, si elle est avérée, quels droits et quels devoirs elle implique pour ceux qu'elle engage ? Quelles formes d'action et d'organisation sont à leur disposition ?
La reconnaissance par J. Chirac, au nom du Peuple Français, de la responsabilité de l'Etat français dans l'arrestation, la déportation et l'extermination des juifs sous l'occupation, ou encore, le rôle de la commission « vérité et réconciliation » en Afrique du Sud, tout comme la question classique de la « culpabilité allemande » face au nazisme ont mis en évidence l'idée d'une responsabilité « collective ». Elle engagerait l'ensemble d'une communauté par les actes faits « en son nom » avec son « consentement ».
Lors d’un débat sur la Palestine et le Sahara occidental, en visionnant certains reportages et films, nous avons relevé une analogie et une différence entre les deux situations sur : « la responsabilité collective ». Des femmes, des enfants matraqués, avilis, malmenés, emprisonnés : coups de bâton, coups de pieds, coups de points etc. (Les coupables sont souvent en tenue civile ainsi que l'intervention de colons). Faut-il condamner tout un peuple ou examiner la nature exacte de cette responsabilité !
Pourtant comme dit K. Jasper « le criminel, c'est toujours l'individu ». Il semble que la notion de « responsabilité » soit liée à celle de sujet libre. Seule une personne individuelle pourrait se voir imputer des actes.
Mais comme disait Hegel : « Seule une pierre est innocente ». En effet nul ne peut se dédouaner! nul ne peut être neutre devant l'injustice sinon complice!
Il faut cependant admettre qu'un Etat et que ses représentants engagent, par leurs actes et par leurs décisions, l'ensemble de leur peuple. Il n'y a pas de pouvoir politique sans l'accord et sans le « consentement » des gouvernés. Ceux-ci ont donc, de plein droit, une responsabilité qui les rend « coresponsables » et « complices » quand ils ne l'exercent pas.
Pendant la guerre d’Algérie certains citoyens pro Algérie française s’étaient impliqués pour massacrer des algériens (OAS)!
Donc dans toute colonisation nous assistons aux mêmes procédés : propagande, dénigrement des résistants et accusation des pays qui les soutiennent.
Est-ce vrai dans tous les cas ? De quels recours disposent alors les citoyens ?
Il faut donc examiner quelle est la nature exacte de cette responsabilité et, si elle est avérée, quels droits et quels devoirs elle implique pour ceux qu'elle engage ? Quelles formes d'action et d'organisation sont à leur disposition ?
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