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Nasser al Chaer vice-Premier ministre du Hamas libéré

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  • Nasser al Chaer vice-Premier ministre du Hamas libéré

    C'est bien sur une bonne nouvelle, Nasser al Chaer vice-Premierpalestinien arrêté par Israel pourra être près des siens pour le Ramadan. Arrêté il y a cinq semaines , il a enfin été relaché Israel n'ayant rien trouvé à lui reprocher. Ils restent encore d'autres membres du gouvernement palestinien détenus et pour eux la libération ne semble pas être à l'ordre du jour.

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    Le vice-Premier ministre palestinien Nasser al Chaer, un dirigeant de premier plan du Hamas qui vient de passer cinq semaines dans une prison israélienne, a été libéré sur ordre d'un tribunal militaire israélien.

    Il avait été interpellé à son domicile le 19 août. Fin juin, son nom avait été ajouté à la liste des personnes les plus recherchées par les Israéliens, qui avaient arrêté des dizaines de députés palestiniens et plusieurs ministres à la suite de l'enlèvement d'un caporal de Tsahal, Gilad Shalit, par des activistes venus de la bande de Gaza.

    "J'aurais dû être libéré tout de suite. Pourquoi maintenant? Je l'ignore", a dit Chaer à Reuters en entrant en Cisjordanie au point de passage de Kafr Kassem. "De toute façon, il n'y avait aucune raison de m'arrêter, pas plus que les autres membres du gouvernement palestinien."

    Chaer a précisé qu'il allait passer quelques jours dans sa famille avant de reprendre ses fonctions à Ramallah.

    "Le tribunal a reconnu qu'il n'existait pas de preuves suffisantes pour le maintenir en détention", avait expliqué dans la matinée son avocat, Oussama al Saadi.

    Le caporal Gilad Shalit n'a pas été libéré et plus de trente députés et membres du gouvernement de l'Autorité palestinienne sont toujours détenus en Israël.

    Lundi, un tribunal militaire israélien a annulé la décision de libérer sous caution 21 d'entre eux et a ordonné qu'ils restent en détention jusqu'à la fin de la procédure.

    Ces 21 membres du Hamas sont inculpés d'appartenance à un "groupe terroriste" et accusés de représenter une menace pour la sécurité de l'Etat d'Israël.

    IMPASSE DANS LES DISCUSSIONS ENTRE HAMAS ET FATAH


    De nombreuses rumeurs ont couru ces derniers temps sur un possible "échange" entre ces députés et le caporal Shalit.

    Sur le plan politique, le président palestinien Mahmoud Abbas et le Hamas, qui dirige le gouvernement depuis mars, n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur les conditions de formation d'un cabinet d'union nationale, qui permettrait la reprise de l'aide internationale.

    Raouhi Fattouh, envoyé spécial d'Abbas à Gaza, s'est entretenu avec des dirigeants du Hamas mardi soir pour tenter de trouver un accord sur le partage des tâches au sein d'un futur gouvernement.

    "C'était une réunion positive qui s'inscrivait dans le cadre de la poursuite des consultations en vue de former un gouvernement d'union nationale", a déclaré Khalil al Hayya, chef du groupe parlementaire du Hamas.

    "Une autre rencontre aura lieu bientôt pour effacer nos divergences", a-t-il ajouté sans donner de date précise.

    L'un des députés du Fatah, Roudouane al Akhras, a imputé l'impasse dans les discussions au Hamas qui, a-t-il dit, est revenu sur l'accord conclu ce mois-ci avec le président Abbas.

    Le mouvement islamiste, pour sa part, affirme s'en tenir à cet accord.

    Les négociations portent sur trois points principaux - la reconnaissance d'Israël par le Hamas, le renoncement à la violence et le respect des accords passés entre l'Autorité palestinienne et l'Etat juif.

    Pour le Hamas, il n'est pas question de reconnaître Israël. Quant aux accords passés, les dirigeants islamistes ont fait savoir qu'ils consentaient à respecter "ceux qui ne vont à l'encontre de l'intérêt national des Palestiniens".

    Par Reuters
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