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Le chanteur Idir se dit favorable à l'indépendance de la Kabylie

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  • Le chanteur Idir se dit favorable à l'indépendance de la Kabylie

    Idir hier au forum de Liberté, à propos de l’idée de «l’autonomie de la Kabylie»

    "Je lui préfère la notion d’indépendance"

    Le chanteur Idir est aussi agréable à écouter parler que chanter. Il a l’art de placer ses octaves, autant qu’il prend un soin particulier à choisir ses mots.

    Et c’est avec cette perspicacité qu’il est venu, hier, au Forum du quotidien Liberté, répondre aux questions des journalistes, venus nombreux, trop nombreux même pour une salle conçue pour des personnalités de moindre importance. Idir, l’auteur de la célèbre Vava Inouva, qui lui a fait connaitre l’universalité, était très à l’aise face aux représentants des médias. En compagnie de Mohamed Saadi, PDG de BRTV, il a répondu à toutes les questions jugées sensibles par certains et inévitables par ceux qui considèrent qu’on n’a pas tous les jours l’occasion de rencontrer l’enfant des Ath Yenni. «La culture comme fondement d’une nation », était le thème choisi pour cette rencontre animée par Ahmed Lahri, qui a permis à l’assistance de connaitre l’avis du conférencier, qui a grandement approuvé ce postulat : «C’est toujours le culturel qui est le fondement d’une nation». Et d’aller dans un réquisitoire pour situer l’origine de sa prise de conscience. «J’appartiens à une région où le sang a coulé pour l’indépendance du pays. J’ai connu, tout môme, les bombardements, les soldats français venus au village faire la razzia et faire usage de leurs armes. A 17 ans, j’étais fier d’appartenir à cette nation qui recevait sur ses terres Che-Guevara, Tito... et j’éprouvais une certaine grandiloquence de savourer le fait que l’Algérie était la Mecque des révolutionnaires, comme on la surnommait à l’époque», a indiqué Idir dans une salle baignée dans un silence de cathédrale. Et d’ajouter : «Mais, je ne me sentais pas algérien à part entière, pour le motif que je trouvais, à l’époque, bizarre d’être partie prenante de ce pays et de ne pas voir ma langue maternelle instituée officiellement». Et c’est là, a fait savoir Idir, que «je me suis mis à chanter, même si je n’étais vraiment pas prédisposé à la chanson. C’est juste un concours de circonstance qui y a été à l’origine. Nouara devait se produire à l’auditorium de la radio, et comme elle ne s’était pas présentée pour des raisons de santé, on a fait appel à moi pour la suppléer, et c’est ainsi que ma carrière de chanteur a commencé», a-t-il fait savoir.

    «Quand je n’ai rien à dire, je me tais !»

    Idir ne peut être considéré comme un chanteur prolifique. Et c’est à cette énigme qu’il a eu à répondre. « En effet, je ne produis pas beaucoup de CD, pour la simple raison que quand je n’ai rien à dire je préfère me taire », a-t-il sèchement répondu à une question dans ce sens. Et pour mieux faire valoir ses arguments, Idir a explicité cela en disant : «Si mes chansons ont un succès, c’est parce qu’elles sont tirées du terroir».Toutefois, il a tenu à rassurer : «Je n’ai pas abandonné le terrain. D’ailleurs, je vous apprends que je suis sur un CD qui paraitra bientôt, où tous les parlers du Maghreb et d’Egypte seront mis en valeur». Toujours à propos de la scène algérienne qu’il ne fréquente pas beaucoup, à l’inverse des pays voisins comme le Maroc avec ses différents festivals et la Tunisie, Idir a été catégorique : «Ici les choses ne marchent pas convenablement. Souvent, pour des raisons techniques, il devient presque impossible d’organiser un gala en rapport avec la notoriété du chanteur». En un mot, Idir situe le problème au niveau des organisateurs qui manquent de professionnalisme. Et d’ajouter : «Mais bon sang, pourquoi politiser une soirée artistique en lui enjoignant les fameux Sous l’égide de son excellence ou Sous le haut patronage de tel ou tel ?». Pour Idir, «dès qu’on s’obstine à politiser l’art, les choses ne marchent pas comme on le veut ».

    «Si je venais à devenir Président…»

    Justement, à propos de cet état de fait, une question lui a été posée crûment, sur sa présence aux côtés de Zinedine Zidane lors sa venue en Algérie en 2006, répondant à une invitation du Président Bouteflika. Ce à quoi, l’auteur de Vava Inouva a rétorqué : «J’étais l’invité de Zidane, pas des autorités algériennes. J’ai accepté de monter dans l’avion qui ramenait Zidane et ses parents en Algérie, suite à une invitation de ce dernier qui avait tenu à ce que je les accompagne, voilà tout !». Très attendu pour connaitre sa position vis à vis de l’officialisation de Tamazight, le chanteur kabyle le plus connu dans le monde a préféré donner des précisions, pour éclairer certaines lanternes. «Je ne revendique pas mon amazighité, je suis Amazigh !», a fait savoir Idir qui a ajouté qu’il ne suffit pas de décréter l’officialisation d’une langue sans lui donner les moyens de s’émanciper». L’homme semblait très à l’aise en exposant ses positions par rapport à la langue, en témoigne ses réponses bien ciselées et ne laissant aucun doute sur sa détermination à être juste ce qu’il est, c’est à dire un Kabyle et un «ardent défenseur de la culture berbère». Il a eu cette réplique géniale, en réponse à un confrère qui tenait à lui coller le qualificatif «discret». «On peut élever sa voix sans hausser le ton», lui a-t-il répondu, provoquant une admiration sans pareil dans la salle. A la question très attendue sur sa position vis à vis de l’autonomie de la Kabylie, combat prôné et mené par le MAK, Idir a été catégorique : «Ferhat Mehenni est un militant de la première heure, il a fait de la prison pour ses idées, il a chanté sa culture. C’est dire que c’est un homme respectable qui mérite qu’on l’écoute et qu’on décide après. Mais quand il est interdit de séjour par les autorités, comment voulez-vous qu’on sache ce qu’il veut. Ferhat a des idées novatrices, il faut l’écouter. Maintenant, pour ce qui est de son projet d’autonomie de la Kabylie, je crois qu’il faut bien étudier cette proposition, questionner les spécialistes. Vous savez, quand je me trouve à l’étranger, en Tunisie ou au Maroc, et que j’aperçois des fans avec des drapeaux marqués de la lettre Z amazighe, il m’est difficile de dire que je ne suis que kabyle». Le message est clair, Idir voit l’amazighité en grand. Il refuse de se confiner entre les limites de la Kabylie. En revanche, l’indépendance de la Kabylie est un concept plus logique pour Idir, qui considère néanmoins qu’une telle possibilité ne devrait pas être décrétée, mais surtout bien étudiée par ceux qui ont une notoriété dans le domaine. Enfin, à la question de savoir ce qu’il ferait en premier s’il devenait président de la République, Idir, avec un humour bien de chez nous, a indiqué : «Faire du couscous un plat national !».

    Ferhat Zafane
    La Dépêche de Kabylie

  • #2
    @Hibiscus

    Idir avait fait tourner le journaliste en bourricot

    les ignares encore plus .

    «Quand je n’ai rien à dire, je me tais !»

    «dès qu’on s’obstine à politiser l’art, les choses ne marchent pas comme on le veut ».

    «C’est toujours le culturel qui est le fondement d’une nation». Et d’aller dans un réquisitoire pour situer l’origine de sa prise de conscience.

    «J’appartiens à une région où le sang a coulé pour l’indépendance du pays. J’ai connu, tout môme, les bombardements, les soldats français venus au village faire la razzia et faire usage de leurs armes. A 17 ans, j’étais fier d’appartenir à cette nation qui recevait sur ses terres Che-Guevara, Tito... »,
    .

    «Si je venais à devenir Président…»

    En revanche, l’indépendance de la Kabylie est un concept plus logique pour Idir, qui considère néanmoins qu’une telle possibilité ne devrait pas être décrétée,
    .

    «Faire du couscous un plat national !».
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      un pauvre homme. il n'est plus retourné chez lui en kabylie depuis qu'il l'a quitté pourtant il n'est pas interdit de rentrer en Algérie, il ne pense qu'à sa petite personne. rien que pour ça il est irrespectable, quand je pense que ses pauvres fans le regardent chanter à travers des projections de mauvaises qualité...
      lui et fellag m'ont énormément déçu, je les aiment bien

      pour la kabylie elle est au coeur de l'Algérie, les kabyles dirigent l'Algérie, ils sont chez eux partout

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      • #4
        InshaAllah la kabylie libre et indépendante ..abat la junte sanguinaire tueuse de milliers de kabyles.
        Vive le mak

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        • #5
          Amine ya rab al 3alamine.
          Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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          • #6
            Inchallah...... Vive la Kabylie libre et indépendante !

            Une fois indépendants, on libérera nos frères rifains Inchallah.
            Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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            • #7
              @talence 33

              Idir se moque , le journaliste tourné en bourrique , les ignares n ont vu que du feu

              Idir «Si je venais à devenir Président…»

              «Faire du couscous un plat national !».
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                Et pourtant, Liberté publie autre "titre"


                ActualitéMardi, 03 Décembre 2013 09:50Facebook Imprimer Envoyer Réagir
                Il était, hier, l’invité du Forum de “Liberté“
                Idir : Algérien à part entière ?


                On connaissait Idir pour son engagement identitaire, le voilà aujourd’hui dans l’étoffe d’un véritable héros de l’unité nationale.

                En matière de “surprises”, le Forum de Liberté n’a pas été avare, ces temps-ci. Et pour cause ! Après le passage de Yasmina Khadra, qui y était venu annoncer, pas moins, sa candidature aux prochaines élections présidentielles en Algérie, voilà le tour du célèbre chanteur kabyle, Hamid Cheriet, alias Idir, de faire honneur au rendez-vous hebdomadaire de Liberté. Perdu de vue par les Algériens, Idir s'est donc présenté hier à ses compatriotes après... 34 ans d'absence.
                Une apparition médiatique qui avait tout l'air d'être un autre “événement mondial”. Sommé de justifier son absence, Idir s’en expliquera par une répartie cinglante : “Quand je n’ai rien à dire, je me tais !”. Son retour, attendu depuis plusieurs décennies, semble surtout motivé aujourd’hui par une exigence intérieure, celle de diffuser un message de paix et de tolérance dans une Algérie faite d'incompréhensions et de conflits. Invité à donner une brève conférence sur le thème “La culture comme fondement d’une nation”, Idir a simplement rappelé que le fait culturel prédomine sur tous les autres : “On a beau vouloir parler de l’Algérie comme d’une économie émergente, mais sans cohérence culturelle, on aura toujours du mal à se comporter avec les autres.”
                Il faut dire que face à une assistance nombreuse, venue écouter l'enfant prodige, l’invité de Liberté ne s’est, à aucun moment, démonté. Idir n’est pas un homme à se débiner : “Je suis très à l’aise. D’ailleurs, je ne sais pas être autrement. J’ai beaucoup de plaisir à retrouver mon pays et ses journalistes, des témoins de leur temps, des préoccupations des gens…
                Je n’ai aucun tabou et je suis prêt à répondre à toutes les questions. Je vais essayer d’être honnête autant que possible, ce qui n’est pas toujours facile. Mais être franc, c’est sûr, je le serai !”, promet-il. Toujours égal à lui-même, avec son ton mesuré et profond, l’auteur d’Essendu n’aura éludé aucune question.
                À commencer par la plus sensible, à savoir l’autonomie ou l’indépendance de la Kabylie.
                La culture amazighe faisant partie de l’Algérie, ne pas le reconnaître serait ouvrir, selon lui, la porte à toutes les dérives : “Il faut s’attendre à tout. Si on s’obstine dans cette posture de rejet de l’identité amazighe, que voulez-vous qu’on fasse ? Qu’on se sépare ? Qu’on se mette à l’écart ?” s’inquiète-t-il. De toute manière, pour lui, cesser de revendiquer l’identité amazighe serait, déjà, un “aveu d’échec”. Il faut donc se poser, aujourd’hui, les bonnes questions. Et Idir ne s’en prive pas : “L’autonomie en soi est un concept qui vient en réaction à quelque chose. Mais par qui cela a été provoqué ? Et par quoi ?”. D’après l’interprète et compositeur d’Avava Inouva, il s’agit là d’une suite logique et naturelle à un déni d’identité. “Cela découle d’un phénomène de révolte et de la nécessité de construire sa culture.”

                Contrairement à Chakib Khelil
                Pour lui, chacun a un droit de cité dans ce pays. “Dans ses droits et dans ses devoirs”, précise-t-il. Il regrette que l’idéologie ait pris le pas sur la sensibilité et l’émotionnel. Il semble redouter, plus que tout, le fameux “taghanent” ou le syndrome de la chèvre qui vole, un facteur de division doublé parfois d’un mécanisme de sous-développement. Le natif d’Ath Yenni se souvient, ainsi, des pratiques du président Houari Boumediene qui s’évertuait à acheter les consciences des notables en exacerbant les clivages tribaux. “Il ne suffit pas de décréter une langue si on ne la légitime pas ou si on ne la travaille pas.” Le débat concernant la transcription du tamazight en caractère arabe, en tifinagh ou en langue latine ne le laisse pas de marbre : “Cela me regarde pour la simple raison que c’est ma langue maternelle. Il ne suffit pas de décider verticalement. Les caractères arabes sont-ils en mesure de refléter nos occlusives et nos emphases ? Pour ma part, je ne sais pas. C’est aux linguistes et aux spécialistes de trancher.” Pour lui, cette question ne consiste pas seulement à mettre des mots sur du papier : “Jusque-là, des sociologues et des chercheurs étrangers nous disaient qui nous étions. Ensuite, on a voulu limiter l’écriture de notre histoire à partir du 8e siècle.
                Mais c’est quoi ce délire ? Moi, je suis là depuis la nuit des temps… c’est donc aux autres d’apporter les preuves de leur identité.” Le lecteur en conviendra que le barde kabyle n’a rien perdu de son âme rebelle : “On me refuse à ce jour dans mon
                algérianité, de jouir de ma condition de berbère… Moi, je veux être Algérien à part entière. Je ne veux pas être à la traîne et personne ne peut m’ignorer car je suis véritablement un Algérien à part entière !”.
                Et d’exhiber alors, contre toute attente, son passeport algérien et sa carte de séjour française. Ainsi, Idir n’a qu’une seule nationalité, une seule, yiwet, disent les Kabyles.
                À la question de savoir précisément s’il était prêt à troquer son passeport algérien pour une carte d’identité du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), Idir pose comme condition la nécessité d’une “procédure”… et pas seulement administrative. Il appelle, ainsi, à une véritable concertation qui inclurait même des non berbérophones. “Comment appliquer cela s’il n’y a pas eu d’échanges et si on ne laisse pas les autres répondre aussi ? Il arrivera un moment où chacun devra prendre ses responsabilités…”, prévient-il. Ainsi, contrairement à…Chakib Khelil, Idir n’a pas de nationalité de rechange. Et puis, il n’a pas à se soustraire à la justice des hommes. L’argent et la célébrité, il les a connus très jeune. Et son mérite est loin d’être usurpé, lui qui a fait ressentir la sensibilité algérienne à des milliers de kilomètres. Il faut dire que nous avons à faire à un artiste plutôt “instruit” pour ne pas dire un intellectuel. Géologue de formation, Idir sait compter le temps en milliards d’années et cela, même si la Bible prétend que le monde a été créé en seulement six jours. Il se dit de cette “génération choyée” d’avoir fait des études dans plusieurs langues et d’en avoir gardé à ce jour le “sens du discernement”. En réalité, Idir est même un brin nostalgique de cette effervescence culturelle de l’Algérie post-indépendante : “On avait une histoire qu’on tenait fièrement au bout des bras.
                Il n’y avait aucune barrière pour l’art et la créativité. J’ai connu la liesse dans la victoire, la fierté d’appartenir à ce pays et aussi la déception d’un pays qui ne me reconnaît pas.” Revenant sur les ratages, il pointera du doigt notamment l’enseignement : “La langue du colonialisme a été, pour nous, un accident heureux de l’Histoire. On a réussi à faire sortir Salan, Massu et Jouhaud. Mais pourquoi Voltaire, Rousseau et Diderot ?”, s’écrie-t-il, non sans pertinence. Malgré ses avis plutôt tranchés sur les diverses questions, Idir n’arrive toujours pas à se départir de sa légendaire modestie. Jugeons-en : “Je ne suis qu’un saltimbanque qui gratouille dans son coin sa guitare et qui est le premier à se réjouir qu’on s’intéresse un peu à lui. Je veux chanter pour celui qui veut bien m’écouter. Être utile est ce qui peut arriver de mieux à un artiste. Le pire serait de devenir une caricature d’artiste...”
                Les mots sont lâchés. Idir n’a aucune ambition politique et se conten‡te de son rang : “Je n’attendrais pas que ma langue devienne officielle pour venir chanter en Algérie. Je suis seulement un amoureux de la Kabylie… heureuse et non
                attaquée et qui subit autant de choses mortifères. Notre destin n’est-il pas d’être heureux ?”, questionne-t-il, à son tour, les journalistes venus nombreux pour s’enquérir essentiellement de sa position vis-à-vis d’un mouvement séparatiste. Pourtant, il n’existe en Algérie, pour l’heure, qu’une seule enclave connue, à savoir celle de... Club-des-Pins. Pour y pénétrer, les Algériens doivent montrer patte blanche.
                Le check point tenu par les gendarmes
                ressemble à s’y méprendre à un poste frontalier. On a comme l’impression d’avoir affaire, là-bas, véritablement à un pays étranger. Comme en Europe, les Algériens y sont perçus comme des “citoyens non communautaires”. Seuls les résidents ou leurs invités y ont accès. Les autres sont priés d’aller voir ailleurs. Et Idir, lui, est un Algérien !

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                • #9
                  arretez votre hypocrisie, les kabyles c'est un peuple qui merite s'autodeterminer comme tout autre peuple

                  Commentaire


                  • #10
                    c'est pas lui, comment il s'appelle déjà.....,oui idir qui disait il y a quelques années sur un plateau de tv française que "ses enfants sont français de culture française" ?? Et sa prestation, il l'a faite en français ou en kabyle ??

                    Commentaire


                    • #11
                      arretez votre hypocrisie, les kabyles c'est un peuple qui merite s'autodeterminer comme tout autre peuple
                      c'est tellement bête. faire le parallèle entre le SO et la Kabylie est un non sens. la Kabylie a combattu pour la liberté de l'Algérie, le SO a été lâché par la monarchie en 1884, même pas une bataille contre l’envahisseur. les sahraoui ont combattu seuls l'occupant. leur histoire et la traîtrise de la monarchie leur donnent le plein droit à l'auto détermination.

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                      • #12
                        malhonêteté maladive...

                        L'article de Liberté n'a rien à voir avec celui de la dépêche de chépakoi...
                        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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                        • #13
                          Et sa prestation, il l'a faite en français ou en kabyle ??
                          Mais en français bien sur. La question ne mérite même pas d'être posée.
                          ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                          • #14
                            cne
                            c'est tellement bête. faire le parallèle entre le SO et la Kabylie est un non sens. la Kabylie a combattu pour la liberté de l'Algérie,
                            ils combataient contre les chretiens avec espoir d'etre bien traité par les musulmans



                            le SO a été lâché par la monarchie en 1884, même pas une bataille contre l’envahisseur. les sahraoui ont combattu seuls l'occupant. leur histoire et la traîtrise de la monarchie leur donnent le plein droit à l'auto détermination.
                            excellent aveu

                            Commentaire


                            • #15
                              Je crois que la dépêche kabyle et karkadi prennent leurs désirs pour la réalité .

                              Article de Liberté :


                              Il se dit révolté par le déni identitaire et réclame l’officialisation de tamazight
                              Idir, un homme de culture et d’engagement

                              Par : Karim Kebir


                              L’idéologie arabo-musulmane a faussé tout. On vous refuse d’être algérien. Si on s’obstine dans cette logique, il ne faut pas s’étonner qu’on voit germer dans les têtes plusieurs idées”, dit-il dans une allusion à l’idée d’autonomie de la Kabylie avancée comme alternative à ce déni.

                              Qui peut mieux que “Monsieur Idir”, comme l’appelait respectueusement l’autre artiste Zinedine Zidane, pour porter la voix de tamazight. Écouter Idir, ce n’est pas seulement replonger dans les réminiscences qui ont accompagné l’inoxydable “A vava Inouva”, à sa sortie dans les années 1970, mais c’est aller à la rencontre d’une légende vivante de la culture algérienne, berbère en particulier.
                              Artiste à la notoriété établie depuis des lustres, l’homme reste attaché à son pays, surtout à cette Kabylie qui l’a vue naître, dont il a chanté les douleurs et porté les aspirations, et qu’il souhaite, aujourd’hui, apaisée et prospère. Homme aux convictions chevillées, il cisèle les mots comme le poète empêcheur de penser en rond. En dépit du poids de l’âge, il ne cesse de réclamer sa berbérité et son algérianité à part entière. “L’officialisation de tamazight est une revendication naturelle. On a longtemps dénié à ma langue le droit d’exister. Je n’accepte pas d’être un Algérien comme ils veulent nous l’imposer. La reconnaissance de ma culture est un droit”, dit-il. “Je n’entrevois pas de solutions s’il n’y a pas de reconnaissance de ma culture. Ce qui blesse les gens, me blesse aussi”, ajoute-il encore. Au Forum de Liberté où il était invité hier, Idir, de son vrai Hamid Cheriet, n’a pas cessé tout le long de son intervention de revenir sur cette culture mille fois millénaire et sa langue dont il plaide l’officialisation. “Encore faut-il qu’on lui donne les moyens”, soutient-il. “Il ne suffit pas qu’elle soit officielle, il faut qu’elle soit enseignée. Avec le progrès technologique, on risque d’être marginalisé. L’État doit prendre en charge l’enseignement obligatoire de tamazight.” Le plaidoyer est encore plus tenace.

                              “Je ne peux pas être à la traîne et personne ne peut m’ignorer car je suis un Algérien à part entière ! Hélas, je ne me sens pas encore entièrement algérien (…)”. Même pour le choix des caractères pour la transcription de la langue tamazight, Idir estime, comme pour répondre à ceux qui suggèrent les caractères arabes, qu’il relève d’abord de ses locuteurs et de l’avis des spécialistes. “Ça me concerne d’abord, il faut me demander mon avis (…) je veux me débarrasser de l’idéologie qu’ils veulent nous imposer.” On l’aura tous compris, c’est l’idéologie arabo-musulmane. “L’idéologie arabo-musulmane a tout faussé. On vous refuse d’être algérien. Si on s’obstine dans cette logique, il ne faut pas s’étonner qu’on voit germer dans les têtes plusieurs idées”, dit-il dans une allusion à l’idée de l’autonomie de la Kabylie pour laquelle plaident certains. Selon lui, c’est le déni identitaire qui est à l’origine de l’émergence de ces idées. “L’autonomie ou l’indépendance de la Kabylie est une suite logique et naturelle d’un déni d’identité. Cela découle d’un phénomène de révolte et de la nécessité de construire sa culture (…)”. “L’autonomie ou l’indépendance, en soi, sont des concepts en réaction à quelque chose qui a été provoqué. Par qui et par quoi ? (…) Il faut avoir le courage et l’honnêteté d’en débattre.

                              ” Il rend même un hommage appuyé à Ferhat Meheni. “Ferhat a un parcours peu commun, il a chanté et a été emprisonné. Il est allé jusqu’au bout de ses idées. Mais Ferhat n’est pas un monstre, qu’on ne le laisse pas s’exprimer, ça ne fait pas très Voltaire.” Même si l’assistance, nombreuse, ne réclamait que son retour, comme le lui a demandé Saïd Hilmi (“les Algériens vous attendent”), Idir, conscient sans doute de son aura, mais redoutant aussi les récupérations politiques, a tenu à réitérer ce qui est sa marque de fabrique, son humus : être libre, amazigh dans toute son acception. “Les choses ne se font pas normalement. Je veux chanter librement et ça ne m’intéresse pas d’organiser un spectacle sous le patronage de X ou Y. Je suis ce que je suis et je ne suis pas prêt de changer.” “On m’avait demandé de chanter à l’occasion de la manifestation ‘Alger capitale de la culture arabe’. Je suis confronté d’emblée à un mur idéologique. C’est inconcevable”, dit-il. Idir, philosophe ? Non, un artiste, simplement.


                              K K
                              je peux également poster l'article d'El Watan, ce qu'hibiscus à zappé , preferant aller dans le sensationnel .
                              Dernière modification par Iska, 03 décembre 2013, 13h21. Motif: l Watan, ce qu'hibiscus à zappé , preferant aller dans le sensationnel
                              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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