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Mal de dos : la chirurgie reste l'exception

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  • Mal de dos : la chirurgie reste l'exception

    Sur 100 000 cas par an répertoriés en France, l'affection se situe très majoritairement (90 %) entre les deux dernières vertèbres lombaires en bas de la colonne. Ces disques sont les plus sollicités et donc davantage fragilisés.
    Des hernies chez 30 à 50 % de la population

    Sous l'effet d'un effort de compression trop important, d'une mauvaise position, le disque s'écrase. Et si les fibres de sa structure la plus externe (annulus fibrosus) se déchirent, le noyau mou et gélatineux (nucleus pulposus) peut se comprimer et saillir dans le canal rachidien, formé par la juxtaposition des vertèbres, qui contient la moelle épinière. Cette hernie, visible sur les radios, ne s'accompagne pas forcément de douleur. "Si on pratiquait des IRM de manière systématique, on retrouverait des hernies chez 30 à 50 % de la population", signale le Dr Sylvie Rozenberg (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris). Car la douleur n'apparaît que si des fragments du disque irritent ou compriment les racines des nerfs sciatique ou crural présentes à ce niveau.
    Seuls 10 % des cas sont opérés

    "L'objectif est de supprimer la douleur, pas la hernie", insiste le Dr Rozenberg. Très peu de hernies (10 %) finissent en effet au bloc opératoire et uniquement celles qui occasionnent des douleurs intenses et qui engendrent des signes de compression (difficultés d'uriner) ou de paralysie. "Le chirurgien intervient alors en urgence pour retirer les fragments irritants du disque pour lever la compression, la pratique courante étant de ne pas toucher au reste du disque", détaille le Dr Steffen Queinnec, chirurgien à l'hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine).
    Les techniques opératoires évoluent

    L'efficacité est en moyenne de 80 % avec des douleurs postopératoires variables en intensité et en durée. Les techniques opératoires, elles, évoluent. Longtemps, les incisions ont été larges (15 cm). Mais, avec l'ère du mini-invasif, elles ont été réduites de moitié grâce à l'utilisation de tubes qui écartent les muscles pendant l'opération au lieu de les sectionner. Mais cette approche a minima ne fait pas l'unanimité, aucune étude scientifique n'ayant vraiment démontré sa supériorité. Très en vogue il y a 20 ans, la technique dite de chimionucléolyse du noyau - sa destruction par de la papaïne, une enzyme - a été abandonnée en raison de risques allergiques.





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