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ALGÉRIE : L'économie de marché, une menace pour la stabilité nationale ?

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  • ALGÉRIE : L'économie de marché, une menace pour la stabilité nationale ?

    On parle ces temps-ci de menaces sur la sécurité nationale, mais on se garde d'en définir le sens. On pense au côté militaire alors qu'il y a des formes de menaces plus pernicieuses. Alors, posons une question, ou peut-être " la " question. Pouvons-nous, ou devons-nous plutôt considérer l'économie de marché comme une des grandes menaces sur la sécurité nationale ? Nulle part, même dans les discours du secteur privé, on n'a entendu que l'économie de marché, telle qu'on l'aborde actuellement, sera celle qui finira par financer le développement. Nulle part, aussi bien du côté du pouvoir que de l'opposition, on n'a entendu que les mises à niveau donneront à nos entreprises les moyens de résister face aux entreprises étrangères, les multi nationales surtout. Nulle part, on a entendu tant du côté du pouvoir que de celui de l'opposition, dire que si les recettes des hydrocarbures ne sont plus en mesure de financer l'immense programme d'importation qui relance l'économie de nos pays fournisseurs, l'économie de marché se substituera à l'endettement étatique pour financer nos programmes d'importation. Parviendrons-nous un jour à disposer d'une économie de marché qui soit en notre faveur, et qui protège nos entreprises contre une concurrence du privé étranger ? Il faudrait beaucoup de patience pour que les populations puissent accepter d'attendre que s'installe une véritable économie de marché, celle qui serait en mesure de financer le développement. Il y a des discours qui ne passent plus quels que soient les efforts déployés pour y parvenir. Lorsqu'on tente de convaincre les populations qu'il est grand temps pour renoncer à l'exigence d'un Etat providence qui leur procurait le sentiment de confort et de sécurité, qu'elles doivent accepter que soit abaissé le niveau des barrières de protection sociale, alors que les conditions ne sont pas encore prêtes pour que les entreprises deviennent performantes et fournissent aux travailleurs un coussin amortisseur pour les frustrations socio-économiques, il est évident qu'un tel discours ne passe pas encore et ne soit pas reçu sous l'angle de sa validation. Il n'y a pas longtemps de cela, posséder des entreprises publiques signifiait le renforcement de la souveraineté du pays par rapport à l' "infitah" qui signifiait la volonté de vendre " le bled ". Les déceptions marquent pour longtemps, car les populations ne comprennent pas comment et surtout pourquoi la Constitution, qui interdisait l'abandon du socialisme (et donc la justice sociale), laisse place maintenant au libéralisme qui est générateur d'inégalités sociales. Il n'est pas facile de passer d'une époque, où le travail était un droit, à une époque où il est une chance assez rare, d'une époque, où c'était à l'Etat que revenait l'obligation de fournir un emploi, à une époque où c'est à l'entrepreneur public ou privé de recruter sans que l'obligation ne lui soit signifiée, d'une époque, où le recrutement était suivi d'un plan de carrière, à une époque de précarité. Dans ces conditions, il ne sera jamais accepté que soit venu pour l'Etat le moment de se désengager de tout pour devenir un Etat garant

    maghréb dz

  • #2
    Eh ben dites donc, ils sont encore a ce debat?

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    • #3
      Eh ben dites donc, ils sont encore a ce debat?
      Et le voisin qui a tranché la question depuis la nuit des temps, il est où ?

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      • #4
        Et le voisin qui a tranché la question depuis la nuit des temps, il est où ?
        Il s'est retrousse les manches et a tranche cette question et a commence a travailler depuis 40 ans maintenant. Ca lui a evite d'avoir un moustachu a la tete de chaque produit qui se vend dans le pays.

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