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Sans surprises, la Suisse et les pays scandinaves dominent le top 5 des pays les plus compétitifs au monde, devant les Etats-Unis et le Japon. Quant à l'Algérie (76e), elle pointe derrière son frère-ennemi, le Maroc (70e). Félicitations pour l'incroyable performance de la Tunisie (30e) qui devance l'Italie (42e). Chapeau bas aux tunisiens!
- classement entier : http://www.weforum.org/pdf/Global_Co...6_rankings.pdf
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SMALL IS BEAUTIFUL : la Suisse, suivie de la Finlande, la Suède, le Danemark et Singapour, sont les cinq pays les plus compétitifs du monde. Ces Lilliputiens, qui comptent chacun moins de 9 millions d'habitants, devancent les États-Unis, le Japon et l'Allemagne, alors que la France n'arrive qu'en 18e position, en recul de 6 places en un an.
Le millésime 2006 du classement établi par le World Economic Forum fait la part belle aux petites économies et aux États du Nord, dont l'image ne coïncide pas avec « l'ultralibéralisme anglo-saxon ». Loin de toute idéologie, l'exercice, selon ses auteurs, vise à « expliquer pourquoi certains pays réussissent beaucoup mieux que d'autres à améliorer les niveaux de vie et les opportunités pour leurs populations respectives ». La méthode consiste à agréger neuf séries de facteurs, de la qualité des institutions du pays à ses performances d'innovation, en passant par la valeur de ses infrastructures. Outre les données statistiques, sont collectées les opinions de plus de 11 000 chefs d'entreprise. Le tout est passé à la moulinette pour aboutir à ce classement synthétique selon la procédure des concours de beauté.
Manque d'efficacitéLes experts du World Economic Forum, connus pour l'organisation du Forum de Davos, s'expliquent longuement sur le cas français. Après avoir noté « que la France chute à la 18e place dans le classement 2006-2007 », ils s'attachent à souligner nos qualités, car ils connaissent notre susceptibilité. « Le pays bénéficie d'une excellente infrastructure physique et son réseau de transports, son système énergétique et un rôle reconnu de leader en matière d'innovation technologique sont remarquables. »
À côté de ces points forts, ils estiment qu'« en premier lieu la France souffre d'un manque d'efficacité et de flexibilité du marché de l'emploi, mais les efforts constants du gouvernement pour combler ces carences ne sauraient qu'être applaudis. » Deuxième handicap, « le déficit public (qui) reste important et, avec lui, le ratio endettement public/PIB ». Troisième critique, « les dépenses publiques pourraient être mieux ciblées et la bureaucratie et les tracasseries administratives allégées ». Tel est le jugement des Helvètes, dont Jules César disait il y a plus de vingt siècles « qu'ils dépassent en valeur le reste des Gaulois ».
source: le figaro
- classement entier : http://www.weforum.org/pdf/Global_Co...6_rankings.pdf
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SMALL IS BEAUTIFUL : la Suisse, suivie de la Finlande, la Suède, le Danemark et Singapour, sont les cinq pays les plus compétitifs du monde. Ces Lilliputiens, qui comptent chacun moins de 9 millions d'habitants, devancent les États-Unis, le Japon et l'Allemagne, alors que la France n'arrive qu'en 18e position, en recul de 6 places en un an.
Le millésime 2006 du classement établi par le World Economic Forum fait la part belle aux petites économies et aux États du Nord, dont l'image ne coïncide pas avec « l'ultralibéralisme anglo-saxon ». Loin de toute idéologie, l'exercice, selon ses auteurs, vise à « expliquer pourquoi certains pays réussissent beaucoup mieux que d'autres à améliorer les niveaux de vie et les opportunités pour leurs populations respectives ». La méthode consiste à agréger neuf séries de facteurs, de la qualité des institutions du pays à ses performances d'innovation, en passant par la valeur de ses infrastructures. Outre les données statistiques, sont collectées les opinions de plus de 11 000 chefs d'entreprise. Le tout est passé à la moulinette pour aboutir à ce classement synthétique selon la procédure des concours de beauté.
Manque d'efficacitéLes experts du World Economic Forum, connus pour l'organisation du Forum de Davos, s'expliquent longuement sur le cas français. Après avoir noté « que la France chute à la 18e place dans le classement 2006-2007 », ils s'attachent à souligner nos qualités, car ils connaissent notre susceptibilité. « Le pays bénéficie d'une excellente infrastructure physique et son réseau de transports, son système énergétique et un rôle reconnu de leader en matière d'innovation technologique sont remarquables. »
À côté de ces points forts, ils estiment qu'« en premier lieu la France souffre d'un manque d'efficacité et de flexibilité du marché de l'emploi, mais les efforts constants du gouvernement pour combler ces carences ne sauraient qu'être applaudis. » Deuxième handicap, « le déficit public (qui) reste important et, avec lui, le ratio endettement public/PIB ». Troisième critique, « les dépenses publiques pourraient être mieux ciblées et la bureaucratie et les tracasseries administratives allégées ». Tel est le jugement des Helvètes, dont Jules César disait il y a plus de vingt siècles « qu'ils dépassent en valeur le reste des Gaulois ».
source: le figaro
gagne 6 places .
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