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Voilà comme je vous l’annonçait la semaine dernière, la Chine a lancé lundi dernier un véhicule pour l'exploration de la lune...
4 décembre, 15:23 L'Inde et la Chine à la conquête de l'espace
Le vaisseau spatial Chang’e-3 embarquant le véhicule lunaire Yutu a été lancé depuis le centre de lancement de Xichang. A la mi-décembre, le rover devrait se poser sur la surface de la Lune pour y effectuer des prélèvements et prospecter des matières premières. L'étape suivante, l'envoi sur la Lune d'un taïkonaute chinois, pourrait avoir lieu après 2020.
La Chine est devenue le troisième pays du monde, après les Etats-Unis et l'URSS, à avoir envoyé un appareil spatial sur la surface du satellite naturel de la Terre. Il n'est pas étonnant que le lancement du premier engin chinois sur la Lune ait été interprété à Pékin comme une nouvelle preuve de la transformation du pays en une puissance mondiale capable, à terme, d'empiéter sur les positions de son principal concurrent, les Etats-Unis, non seulement dans l'économie et le commerce, mais aussi dans l'espace. « Nous allons oeuvrer pour réaliser notre rêve spatial qui sera une partie du rêve chinois de la renaissance nationale », a promis le directeur du centre de lancement Zhang Zhenzhong. Il est significatif que la thèse du « grand rêve chinois » soit au coeur du programme fixé par les nouveaux dirigeants chinois avec à leur tête le président Xi Jinping.
Toujours en retard sur les Etats-Unis et la Russie dans le domaine spatial, Pékin a investi des moyens immenses dans l'exploration de l'espace au cours de ces 20 dernières années, ce qui lui a permis de se hisser au troisième rang dans la course spatiale mondiale.
L'information sur le lancement du robot chinois Yutu a presque coïncidé dans le temps avec un autre projet ambitieux réalisé en Asie. La sonde spatiale Mangalyaan lancée par l'Inde début novembre en vue d'étudier la surface de Mars a quitté l'orbite terrestre et a emprunté dimanche dernier la trajectoire de vol vers la planète rouge. Il est prévu que la sonde atteindra l'orbite martienne en septembre prochain.
En cas de réussite de sa mission martienne, l'Inde sera la première puissance d'Asie à entrer dans le club des explorateurs de Mars, qui regroupe à l'heure actuelle les Etats-Unis, la Russie et l'Agence spatiale européenne. La Chine a tenté de réaliser un projet similaire en 2011, mais elle a échoué. Ainsi l'Inde, bien qu'en retard par rapport à la Chine dans le développement de sa branche spatiale pris dans son ensemble, devance son concurrent asiatique dans l'exploration de Mars.
Une tendance devient évidente : au fur et à mesure de la baisse d'intérêt des puissances spatiales traditionnelles pour de nouveaux projets ambitieux, la course mondiale à l'espace se déplace en Asie grâce aux efforts de la Chine et de l'Inde. L'attention de ces pays pour des programmes spatiaux tient non seulement aux besoins des économies en plein essor, mais aussi à la volonté de faire valoir leur nouveau statut mondial.
Un programme spatial, ce n'est pas seulement de la science et de la technique, mais c'est aussi une grande politique. Soit dit en passant, la Chine s'est déclarée disposée à coopérer avec d'autres Etats, au premier chef desquels l'Inde, dans le domaine des études spatiales. Il pourrait être question d'un futur redémarrage du marché mondial des technologies et services spatiaux en faveur des principaux acteurs asiatiques. Le coût du projet martien de l'Inde est de 72 millions de dollars, ce qui est 6 ou 7 fois inférieur aux projets du même genre réalisés par les anciens du club spatial. Un facteur supplémentaire favorisant le déplacement en Asie de la course mondiale à l'espace. N
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_12_04/LIn...-lespace-8901/
La voix de la Russie.
4 décembre, 15:23 L'Inde et la Chine à la conquête de l'espace
Le vaisseau spatial Chang’e-3 embarquant le véhicule lunaire Yutu a été lancé depuis le centre de lancement de Xichang. A la mi-décembre, le rover devrait se poser sur la surface de la Lune pour y effectuer des prélèvements et prospecter des matières premières. L'étape suivante, l'envoi sur la Lune d'un taïkonaute chinois, pourrait avoir lieu après 2020.
La Chine est devenue le troisième pays du monde, après les Etats-Unis et l'URSS, à avoir envoyé un appareil spatial sur la surface du satellite naturel de la Terre. Il n'est pas étonnant que le lancement du premier engin chinois sur la Lune ait été interprété à Pékin comme une nouvelle preuve de la transformation du pays en une puissance mondiale capable, à terme, d'empiéter sur les positions de son principal concurrent, les Etats-Unis, non seulement dans l'économie et le commerce, mais aussi dans l'espace. « Nous allons oeuvrer pour réaliser notre rêve spatial qui sera une partie du rêve chinois de la renaissance nationale », a promis le directeur du centre de lancement Zhang Zhenzhong. Il est significatif que la thèse du « grand rêve chinois » soit au coeur du programme fixé par les nouveaux dirigeants chinois avec à leur tête le président Xi Jinping.
Toujours en retard sur les Etats-Unis et la Russie dans le domaine spatial, Pékin a investi des moyens immenses dans l'exploration de l'espace au cours de ces 20 dernières années, ce qui lui a permis de se hisser au troisième rang dans la course spatiale mondiale.
L'information sur le lancement du robot chinois Yutu a presque coïncidé dans le temps avec un autre projet ambitieux réalisé en Asie. La sonde spatiale Mangalyaan lancée par l'Inde début novembre en vue d'étudier la surface de Mars a quitté l'orbite terrestre et a emprunté dimanche dernier la trajectoire de vol vers la planète rouge. Il est prévu que la sonde atteindra l'orbite martienne en septembre prochain.
En cas de réussite de sa mission martienne, l'Inde sera la première puissance d'Asie à entrer dans le club des explorateurs de Mars, qui regroupe à l'heure actuelle les Etats-Unis, la Russie et l'Agence spatiale européenne. La Chine a tenté de réaliser un projet similaire en 2011, mais elle a échoué. Ainsi l'Inde, bien qu'en retard par rapport à la Chine dans le développement de sa branche spatiale pris dans son ensemble, devance son concurrent asiatique dans l'exploration de Mars.
Une tendance devient évidente : au fur et à mesure de la baisse d'intérêt des puissances spatiales traditionnelles pour de nouveaux projets ambitieux, la course mondiale à l'espace se déplace en Asie grâce aux efforts de la Chine et de l'Inde. L'attention de ces pays pour des programmes spatiaux tient non seulement aux besoins des économies en plein essor, mais aussi à la volonté de faire valoir leur nouveau statut mondial.
Un programme spatial, ce n'est pas seulement de la science et de la technique, mais c'est aussi une grande politique. Soit dit en passant, la Chine s'est déclarée disposée à coopérer avec d'autres Etats, au premier chef desquels l'Inde, dans le domaine des études spatiales. Il pourrait être question d'un futur redémarrage du marché mondial des technologies et services spatiaux en faveur des principaux acteurs asiatiques. Le coût du projet martien de l'Inde est de 72 millions de dollars, ce qui est 6 ou 7 fois inférieur aux projets du même genre réalisés par les anciens du club spatial. Un facteur supplémentaire favorisant le déplacement en Asie de la course mondiale à l'espace. N
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_12_04/LIn...-lespace-8901/
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